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Precop27 : Eve Bazaiba rassure les Etats à compter sur la RDC pour la lutte contre la crise climatique

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Kinshasa, capitale de la république démocratique du Congo, accueille, du 03 au 05 octobre, les travaux préparatoires de la 27e Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (Precop27). Cette conférence réunit des délégations de plusieurs Etats membres.

C’est l’occasion, pour Eve Bazaiba, vice-premier ministre et ministre de l’Environnement et développement durable de la République démocratique du Congo, coordinatrice nationale des travaux préparatoires, de vendre l’image de marque de son pays et toutes les potentialités qu’il offre à l’humanité dans la lutte contre le changement climatique.

En effet, lors de son discours d’ouverture à la cérémonie de lancement des travaux de la Precop27, Eve Bazaiba a présenté la RDC comme un pays-solution dans la lutte contre le changement climatique. Elle a fait savoir que la RDC, avec sa superficie aux allures d’un continent, « couvert à plus de 60 pourcents par la forêt tropicale humide, représentant plus de 62% des forêts du Bassin du Congo, avec plus de 155 millions de kilomètres carrés de forêts tropicales humide ».

Pour elle , « ces forêts séquestrent quotidiennement près de 24,5 Gigatonnes de gaz à effet de serre, alors que ses 105 km2 de tourbières constituent un stock naturel d’environ 30 Gigatonnes de dioxyde de carbone, soit l’équivalent de plus de deux ans d’émissions mondiales ».

Pour la patronne de l’Environnement de la RDC, on ne peut pas parler de lutte contre le changement climatique, de protection de l’environnement, ou même de préservation de la biodiversité sans faire référence à la République Démocratique du Congo !
Car, a-t-elle argumenté, la forêt du bassin du Congo constitue un poumon écologique de la planète aux côtés des bassins amazonien et indonésien.

Cela a fait dire Eve Bazaiba, entre autres, que cette conférence est une opportunité pour le Congo et le bassin du Congo, car elle marque et consolide le retour de la RDC à la lutte contre le réchauffement climatique.

Émile Yimbu/CONGOPROFOND.NET

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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