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Pour sauver son concert à l’Arena de Paris, Koffi Olomide brocarde tout sur son passage !

Encore une fois, la star internationale Koffi Olomide, né Antoine Christophe Agbepa Mumba, a fait son show devant la caméra.
De passage vendredi dernier sur le plateau très prisé de « Bosolo na politik », d’Israël Mutombo, l’artiste-musicien multi-primé, n’a pas failli à sa réputation de « Sosa mambu », qui semble lui coller à la peau.
Dans cette émission, il est apparu sous sa nouvelle casquette de politicien, en tant que néo-adhérant de l’AFDC de Modeste Bahati. Du coup, notre patrimoine national n’a pas voulu faire dans la dentelle.
Koffi Olomide brocarde tout sur son passage
A la grande surprise des milliers de téléspectateurs qui suivent l’émission, c’est un Koffi défenseur des faibles qui a dominé les débats. Un Koffi déchaîné qui a fustigé les politiques congolais, plus précisément l’actuel Chef de l’Etat, qui selon lui, est en train d’échouer lamentablement, mais aussi l’ancien Président Joseph Kabila et son épouse, reprochant au sénateur honoraire ses énormes émoluments d’ancien Chef d’Etat chiffrés toujours selon lui, à plus de 600.000 USD le mois, le conseillant au passage de les réduire à 67.000 dollars US.
Pour bon nombre d’observateurs, non avertis, il ne faisait pas de doute que le nouveau Koffi était arrivé. Pourtant, à y regarder de près, Koffi Olomide, alias « Quadra-kora-man », ou encore « Consolateur des cœurs brisés » pour faire court, a été tout au long du long règne de Joseph Kabila, l’artiste-musicien le plus prolifique en dédicaces des politiciens en vogue dans les rues de Kinshasa.
Pas philanthrope pour un sou!
Ainsi que pour chanter les hauts faits du régime d’alors, qui en retour, le lui rendait bien, avec des enveloppes bien garnies. A titre d’exemple, rien que pour la chanson « Kiti’oyo » dédiée au candidat à la présidentielle 2011, Joseph Kabila, des sources dignes de foi parlent d’un cachet de plus de 50.000 USD, touché rubis sur ongle. A cet effet, il était aussi plus souvent de toutes les messes du parti au pouvoir à l’époque.
Le « Grand Mopao » aux temps des courbettes au PPRD de Joseph Kabila
En homme avisé, il avait même étendu ses amitiés politiques au-delà du territoire national, faisant par exemple copain-copain avec de hauts dignitaires du Congo-Brazzaville, où il n’aurait pas laissé rien que de bons souvenirs, selon certaines sources, ou encore en Afrique de l’ouest, où il aurait frayé même avec d’anciens chefs de guerre.
D’où la question : pourquoi tout d’un coup ce nouveau visage de redresseur de tort ? La vérité serait à chercher du côté de Paris en France. Le concert de Koffi prévu en septembre prochain, est sous la menace des « combattants », dont la plupart ne manifestent aucune sympathie aux anciens et nouveaux régimes en place à Kinshasa, et c’est un euphémisme. Une détestation qui s’étend jusqu’aux artistes qui chantent à chaque les louanges des leaders politiques en place. Ces gens-là, actuellement en embuscade dans différentes capitales européennes, attendent notre Koffi national de pied ferme. Alors, ils avaient besoin d’entendre un langage qui se rapproche même petitement de leurs propres diatribes.
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Plus d’un milliard de pertes dans la fraude minière : L’État mise sur Didier Kaku Kingwabidi pour inverser la tendance

Par arrêté interministériel en date du 16 avril 2025, Didier KAKU KINGWABIDI, Inspecteur Général des Mines, a été nommé Coordonnateur National de la Commission Nationale de Lutte contre la Fraude et la Contrebande Minière (CNLFM).
Cette désignation s’inscrit dans une volonté affirmée du gouvernement congolais de renforcer la gouvernance du secteur minier, en proie à des défis majeurs : fraude à grande échelle, contrebande systémique, et exploitation illégale parfois orchestrée par des groupes armés.
La nomination de l’actuel patron de l’Inspection Générale des Mines, reconnu pour sa rigueur et son expertise, vise à doter la CNLFM d’un leadership solide et crédible, capable de porter une réforme ambitieuse.
Ce changement à la tête de la CNLFM représente un jalon important dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre les pratiques illicites dans le secteur minier-un phénomène qui coûte chaque année plus d’un milliard de dollars au Trésor public. À travers ce geste fort, les autorités réaffirment leur engagement à protéger les ressources naturelles du pays et à garantir une exploitation minière profitable à l’économie nationale.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET