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Play-offs de la LINAFOOT : Un calendrier alléchant pour les fans de football congolais
La Commission de Gestion de la Ligue Nationale de Football (LINAFOOT) a récemment dévoilé le calendrier des matchs pour les play-offs de la LINAFOOT, qui débuteront le 1er mars prochain. Cette annonce très attendue a suscité une grande excitation parmi les fans de football congolais, impatients de voir leurs équipes favorites s’affronter dans une compétition de haut niveau qui déterminera le vainqueur de la 64e édition.
Le calendrier des matchs comprend une série de confrontations passionnantes entre les équipes de premier plan de la LINAFOOT. L’un des matchs les plus attendus opposera l’AS V. Club aux Aigles le 3 mars. Les Aigles ont pris la place du DCMP après une faute administrative qui a entraîné une sanction. Les deux équipes sont connues pour leur talent et leur détermination, promettant ainsi un affrontement palpitant sur le terrain.
Un autre match à ne pas manquer est celui entre le CS Don Bosco et le Saint-Éloi Lupopo, prévu pour le 2 mars. Ces deux équipes joyeuses chercheront chacune à prendre l’avantage sur l’autre lors de cette rencontre cruciale.
Le 1er mars, Maniema Union affrontera les Dauphins Noirs. Ces deux équipes ont montré leur capacité à rivaliser avec les meilleures équipes du pays au cours de la saison régulière, et ce match sera une occasion pour elles de prouver leur valeur lors des play-offs.
Le 6 mars, un autre grand match est prévu entre le Mazembe et Lushi Sports. Le TP Mazembe est l’une des équipes les plus réussies de l’histoire du football congolais et cherchera à confirmer son statut de favori lors de cette rencontre. Cependant, Lushi Sports est également une équipe talentueuse qui tentera de créer la surprise en infligeant une défaite au géant Mazembe.
Les enjeux des play-offs de la LINAFOOT sont élevés, car les quatre premiers clubs du classement final se qualifieront pour les interclubs de la Confédération Africaine de Football (CAF). C’est une opportunité de représenter le football congolais à l’échelle continentale et de rivaliser avec les meilleures équipes des autres pays africains.
Cependant, la grande surprise dans le calendrier des play-offs est l’absence du Daring Club Motema Pembe (DCMP). Le DCMP, l’une des équipes les plus populaires et titrées du pays, n’a pas réussi à se qualifier pour cette phase finale de la compétition. Cela a été une grande déception pour les fans du club, qui espéraient les voir se battre pour une place en interclubs de la CAF.
Les play-offs de la LINAFOOT promettent d’offrir un football de qualité, avec de l’action palpitante et des moments de suspense. Les équipes participantes feront tout leur possible pour atteindre les interclubs de la CAF et prouver leur valeur sur la scène continentale. Les fans de football congolais sont impatients de voir quels clubs se qualifieront et quelles surprises la compétition leur réserve.
Désiré Rex Owamba/CONGOPROFOND.NET
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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba
Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.
« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.
Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.
Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.
Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.
“Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.
Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.
Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.
En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.
“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.
Dorcas Mwavita