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Diplomatie

Pas de célébration de la journée internationale de la francophonie le 20 mars en RDC

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Ce lundi 18 mars, la République Démocratique du Congo a déclaré qu’elle ne prévoit aucune célébration officielle pour la Journée internationale de la Francophonie, prévue ce 20 mars 2024, en raison de la situation difficile que le pays traverse dans sa partie Est avec les conflits armées qui impliquent le Rwanda.

« Le cœur n’est donc pas à la fête mais c’est l’occasion de jeter un regard critique sur l’appartenance de la RDC à la communauté francophone, sur le rôle qu’elle peut jouer au sein des instances de la Francophonie, sur les bénéfices que la RDC peut en tirer, sur la Francophonie comme instrument au service des intérêts stratégiques de la RDC, sur la Francophonie comme espace de concertation, de dialogue politique et de solidarité internationale, sur la communauté francophone comme espace linguistique de coopération économique et culturelle », a déclaré le Délégué Général à la Francophonie de la RDC, M. MABIALA Ma-Umba._

Il sied de rappeler que cette journée qui a pour thème cette année : « Créer, innover, entreprendre en français », tombe à un moment difficile pour la République Démocratique du Congo, qui à ce jour, est confrontée aux atrocités destructrices vécues dans sa partie Est, suite à l’état de guerre orchestré par des groupes armés et où le Rwanda est impliqué.

Monica Bubanji/CONGOPROFOND.NET


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Actualité

Faim et objectifs de développement : L’Afrique joue son avenir agricole

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Les objectifs pour éradiquer la faim en Afrique d’ici 2025 et atteindre les Objectifs de développement durable en 2030 sont sérieusement compromis. C’est l’inquiétant constat fait lors du 10e Forum régional africain pour le développement durable qui s’est tenu cette semaine dans la capitale éthiopienne. Changement climatique, inflation galopante et conflits armés minent les efforts déployés sur le continent.

Face à cette situation préoccupante, les experts réunis ont martelé : il faut impérativement revoir les mécanismes de financement du secteur agricole africain. Mobiliser davantage de ressources locales et explorer des pistes innovantes pour financer le développement agricole sont devenus des priorités absolues.

Les agriculteurs sont au cœur de nos efforts pour développer une Afrique prospère, à l’abri de la faim, comme l’appelle l’Agenda 2063 de l’Union africaine”, a rappelé Godfrey Bahiigwa, haut responsable à la Commission de l’UA. “Nous devons leur donner les moyens d’agir et faciliter leur accès aux financements.”

Le Programme de développement de l’agriculture africaine (PDDAA), pierre angulaire de l’Agenda 2063, fixait pourtant des objectifs ambitieux à l’horizon 2025, comme l’engagement des États à consacrer 10% de leurs budgets à l’agriculture. Mais sur le terrain, les avancées restent trop timides, ont déploré les participants.

Le levier du secteur privé a été identifié comme essentiel pour stimuler les investissements et l’innovation dans les filières agroalimentaires africaines. “Des partenariats publics-privés stratégiques permettront de concrétiser les ambitions du PDDAA et d’assurer la sécurité alimentaire durable en Afrique”, a souligné Menghestab Haile, du Programme alimentaire mondial.

A l’heure où les défis s’accumulent, les mécanismes de financement novateurs apparaissent plus que jamais comme la clé pour libérer le formidable potentiel agricole du continent. En plaçant résolument les agriculteurs au cœur du développement et en facilitant leur accès aux financements, l’Afrique peut espérer se frayer un chemin vers un avenir durable, nourricier pour tous.

Claudine N. I


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