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Parité :  » Les Congolaises ont soif de vivre les avancées de l’alternance »( Elyse Muhimuzi, coordonnatrice SYFEP)

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Le quota de la représentation des femmes au sein des institutions de prise de décisions n’a jamais été effectif en RD Congo, cela est dû au manque de volonté politique. Telle est la position exprimée par la coordonnatrice de la Synergie Femme et Paix durable ( SYFEP), Elyse Muhimuzi, le mercredi 3 juillet au siège de son organisation à Gombe, à l’occasion d’une conférence de presse.

A en croire cette activiste de la Société civile, après la passation pacifique du pouvoir, les femmes ont hâte de voir des avancées significatives de l’alternance.

C’est dans cette optique que son organisation, la SYFEP, a présenté un support de 15 pages intitulé  » Agenda 2019-2023 des femmes congolaises pour l’institutionnalisation de l’approche-quota afin d’accroître leur représentation au sein des institutions de prise de décisions à tous les niveaux ».

Comme le nom l’indique, explique Élise Muhimuzi, l' »Agenda 2019-2023″ est une base de données qui répond à toutes les questions visant à améliorer le statut de la femme et de la jeune fille en RDC.

En somme, à la veille de la composition du prochain gouvernement, la SYFEP souhaite que le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, prenne des mesures sécurisantes pour que le quota des femmes soit appliqué dans ce gouvernement.

Ainsi, souligne-t-elle, le support présenté à la presse constitue à ce jour le boussole du président de la République, car il indique ce que les autres pays de la région ont déjà fait au sujet de la parité Homme-Femme. Dans le lot, le document révèle les cas de l’Éthiopie, de l’Afrique du Sud et du Rwanda malgré la faible participation de leurs femmes dans la vie publique.

Il convient de noter que cet agenda propose aussi des profils des femmes compétentes capables de bien gérer la chose publique pour l’émergence de la RDC.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

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C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !

Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.

Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.

Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.

Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?

L’affaire ne fait que commencer.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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