Connect with us

Actualité

Panel politique à Canisius/Kimwemza : Abbé Nshole le grand absent du jour.

Published

on

Le cercle culturel de la faculté de philosophie Saint Pierre Canisius, a organisé ce mercredi 6 février dans son amphithéatre, un « panel politique », avec comme thème : « Construire une politique de l’emergence ».
En effet, il est de coûtume pour cette institution jésuite, d’organiser chaque mois un partage scientifique, en vue d’enrichir ses édutiants, ansi que toutes les personnes qui y prennent part, et les inciter à la culture de la recherche, tant personnelle qu’académique.
Il sied de signaler que le dit panel a vu la participation de plusieurs invités venant de tous les coins de la ville : religieux et religieuses du plateau de Kimwenza, étudiants, professeurs d’universités, des penseurs et amoureux de la recherche scientifique, tous ont pris part à ce festin scientifico-politico-philosophique.
Notons que, nombreux y ont pris part, avec une impatience remarquable pour rencontrer et écouter l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO. Malheureusement il s’est absenté pour une urgence apostolique hors du pays.
Il était 17h30 heure locale, lorsque le père Jules Kipupu Sj, recteur du scolasticat des pères jésuites renvoya l’assemblée par une bénédiction solennelle.
Le cercle culturel coordonné par le père Jules-Prince Dimandja Sj, nous donne rendez-vous pour le mois prochain.
Régis Ngudie, étudiant en philosophie/ CONGOPROFOND.NET
Spread the love

À la Une

Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

Published

on

C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !

Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.

Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.

Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.

Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?

L’affaire ne fait que commencer.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

Spread the love
Continue Reading