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Paie des Nouvelles Unités d’avril 2022 : Le nombre de 70.053 mis en doute par les enseignants !

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Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, à travers le Ministère de l’EPST et les ministères intervenant dans la chaîne des dépenses, vient de budgétiser 70.053 enseignants dits Nouvelles Unités, pour régulariser leur situation salariale.

Cette décision était prise à la fin du mois d’avril 2022, consécutivement à l’accord de Mbuela Lodge signé en début novembre 2021 entre le banc syndical des enseignants et le gouvernement.

Après la confirmation du cabinet du ministre des Finances, à travers les médias la semaine dernière, sur une éventuelle signature de l’Etat de paie par le Ministre, c’était le tour de Papy Mangobe, Directeur National du SECOPE, qui, à travers un message phonique, avait confirmé le début de la paie au profit de ces enseignants nouvellement pris en charge, à partir du mercredi 25 mai dernier 2022.

Au moment où cette opération s’annonce sous forme de paie complémentaire du mois d’avril 2022, l’opinion s’interroge sur ses véritables bénéficiaires.

Au total, 70.053 enseignants payés, mais jusqu’à présent la plupart de Nouvelles Unités du secondaire, mécanisées en janvier par SECOPE, ne comprennent pas leur sort, parce que non concernées par les listings de paie émis en avril 2022.

Contactés par la rédaction de CONGOPROFOND. NET, beaucoup nous affirment attendre la sortie d’un deuxième lot de listings, car estiment-ils, que seuls les listings d’avril ne pourraient atteindre le nombre avancé par les autorités.

Soulignons, à ce sujet, que nous sommes aujourd’hui en face d’une mécanisation à double vitesse.

Il y a, d’un côté les enseignants des écoles secondaires disposant de numéros matricule depuis janvier 2022, de l’autre les enseignants dont les noms étaient sortis dans les listings de paie d’avril.

Cependant, une chose est vraie, aucun d’entre eux n’a déjà touché l’argent. L’inquiétude est plutôt grande du côté des enseignants NU dont les noms ne figurent pas sur les listings de paie, émis en avril.

Il appartient donc à l’autorité, c.à.d au Ministre de l’EPST, d’éclairer la lanterne de l’opinion, car la situation est confuse.

Jules KISEMA KINKATU/CONGOPROFOND.NET

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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