Connect with us

À la Une

Paie des écoles désactivées: acculé par les enseignants, Tony Muaba cède à la pression !

Published

on

Les écoles abusivement désactivées depuis le mois de juillet 2021, par le ministre de l’EPST, Tony Muaba, ont organisé du mercredi 22 au jeudi 23 décembre 2021, un sit-in devant le siège du ministère, pour réclamer leur réactivation et le payement de leurs salaires.

Scandant des chansons hostiles à Tony Muaba et bloquant même la circulation, ces derniers viennent d’obtenir gain de cause.

Face à cette pression et pour éviter tout désagrément, l’ordre public étant déjà perturbé, l’autorité a proposé aux enseignants un début de solution, qui est le payement d’un mois de salaire.

Venus de toutes les quatre provinces éducationnelles de la ville de Kinshasa, ces enseignants ont été orientés vers leurs Directions provinciales du SECOPE, pour enfin toucher leurs salaires manuellement.

Dans la province éducationnelle de Kinshasa-Tshangu où la rédaction de CONGOPROFOND.NET est descendue, le jeudi 23 décembre 2021, la paie a bel et bien commencé.

Ce n’est que vers 19h, faute d’éclairage, que l’opération a été suspendue.

Certains enseignants trouvés sur place, n’ont pas hésité à nous manifester leur joie d’avoir réussi à faire revenir l’autorité à la raison.

Aussi, promettent-ils de continuer leur mouvement jusqu’à la solution totale de leur problème, ce qui va aboutir à la decrispation de la situation.

Rappelons qu’à la suite d’une opération dite de nettoyage du fichier paie des enseignants, lancée par le ministre Tony Muaba, dès son arrivée au Ministère de l’EPST, pour extirper des enseignants et écoles fictifs, certaines écoles opérationnelles avaient été désactivées au motif qu’elles étaient non viables, depuis le mois de juillet 2021.

Cette désactivation était qualifiée « abusive » par les différents Syndicats des enseignants, pour la simple raison qu’il s’agit des écoles qui sont opérationnelles.

L’on se souviendra que l’année scolaire 2021-2022 a démarré le 04 octobre 2021 sur fonds de grève des enseignants du secteur public.

Ces derniers revendiquaient, entre autres, la réactivation des écoles abusivement désactivées.

La question était aussi au centre des discussions de Mbuela Lodge à Kisantu, fin octobre et debut novembre 2021, entre Gouvernement et banc syndical des enseignants.

C’est une très bonne décision de payer ces enseignants qui souffrent, voilà aujourd’hui six mois.

Dossier à suivre.

Jules KISEMA/Congoprofond.net


There is no ads to display, Please add some
Spread the love

À la Une

Célébration de 10 ans du Code des Assurances : « bilan et perspectives pour un secteur plus résilient »

Published

on

Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), a célébré ce mercredi 19 mars 2025, le 10ᵉ anniversaire de la promulgation du Code des Assurances en République Démocratique du Congo. Placée sous le thème « 10 ans du Code des Assurances : Bilan, enjeux et perspectives pour un secteur d’assurance plus résilient et inclusif », cette conférence a réuni les principaux acteurs du secteur afin d’évaluer les progrès réalisés et les défis restants. L’événement s’est tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, en face du Palais du Peuple.

La rencontre a débuté par le mot de bienvenue prononcé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, qui a souligné l’importance de cette commémoration pour le développement du secteur des assurances en RDC.

Prenant la parole, le Professeur Émérite Gérard Balanda Mikuin, avocat au barreau près la Cour de cassation et Conseil d’État, est revenu sur l’histoire de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), créée en 1966. Il a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la SONAS n’avait jamais bénéficié de fonds publics pour son lancement.

« Sa création a été financée par des fonds propres de son premier Directeur Général, Baudouin Kabisi et de son assistant », a-t-il affirmé.

De son côté, J.B. Dinanga, représentant du président de l’Association des Contrôleurs des Assurances en Afrique Centrale (ACAC), a mis en lumière le faible taux de pénétration des assurances dans le pays.

« Le taux de pénétration des assurances reste faible, alors que les dégâts sont nombreux. La solution est de renforcer le contrôle des assurances obligatoires », a-t-il plaidé.

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde a pris la parole pour présenter un état des lieux du marché des assurances en RDC, mettant en avant les progrès réalisés depuis la libéralisation du secteur. Il a notamment insisté sur : L’augmentation du nombre de sociétés d’assurance depuis l’ouverture du marché, ce qui a permis une plus grande diversité d’offres et une meilleure couverture des risques, des défis liés à l’application effective des assurances obligatoires, pointant du doigt la nécessité d’un contrôle accru pour garantir le respect des obligations légales, L’importance de l’éducation financière et de la sensibilisation du public afin de renforcer la culture de l’assurance en RDC et les perspectives d’avenir, avec l’ambition de rendre le secteur plus inclusif et de favoriser son expansion à travers des réformes adaptées.

Bilan et perspectives : la vision de l’ARCA

L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a présenté un rapport détaillé sur les évolutions du marché congolais de l’assurance au cours des dernières décennies. Parmi les points essentiels, il a été souligné : l’essor des sociétés privées d’assurance, qui ont contribué à dynamiser le secteur et à améliorer la qualité des services, le renforcement du cadre réglementaire, avec des réformes visant à garantir plus de transparence et de fiabilité dans les transactions et les défis structurels, notamment la nécessité d’accroître la pénétration des assurances dans l’économie nationale et de mieux protéger les assurés.

En conclusion, le ministère des Finances et l’ARCA ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour moderniser et solidifier le secteur. Un point de presse a été tenu à l’issue de la cérémonie par les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de l’ARCA, réitérant les principaux messages évoqués lors de la conférence.

Cette célébration des 10 ans du Code des Assurances marque ainsi une étape clé dans la construction d’un marché d’assurance plus robuste et mieux adapté aux réalités économiques du pays.

Dorcas Mwavita/CongoProfond.net


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Continue Reading