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Numérique : « 605 » adopté préfixe de tous les produits « Made in RDC » pour la traçabilité par la technologie code-A-barres

C’est ce mercredi 20 avril, à Kinshasa à l’Hôtel Rotana, dans la commune de la Gombe, que se clôturent les travaux d’élaboration de la Stratégie nationale pour la traçabilité des produits congolais et des échanges commerciaux par la technologie code-A-barres 605 en République démocratique du Congo (Rdc).
Déléguée par le Premier ministre empêché, la vice-Première ministre Bazaïba a procédé, le lundi dernier, à l’ouverture de cette initiative qui, selon elle, vise à sécuriser les produits congolais qui sont exportés afin de maximiser les recettes dans le secteur administratif de l’État. Elle a, à l’occasion, félicité la RDC pour s’être dotée d’une usine de transformation de déchets, inaugurée jeudi 14 avril dernier par le Président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Pour le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, grâce à la gestion du Code- A- Barres, le gouvernement sera à mesure de bien identifier les produits des Petites et moyennes entreprises (PME) et ceux des Petites et moyennes Industrie (PMI), de la RDC.
« Le ministère de l’Industrie que j’ai l’honneur de diriger, j’ai l’obligation de me conformer à ce processus, à travers le comité national de normalisation, car aujourd’hui les industriels œuvrant en Rdc utilisent le Code- A-Barres avec des préfixes d’autres pays. Mais avec notre propre préfixe 605, notre pays sera ainsi donc bénéficiaire de la maximisation des recettes de son importation », a ajouté le ministre de l’Industrie, en insistant sur les avantages de l’estampillage des produits « Made in Congo » appelés à être compétitifs sur le marché.
De son côté, le ministre du Numérique, Désiré -Cashmir Kolongele Eberande, s’est aussi réjoui de l’aboutissement de cet outil, qui, a-t-il rappelé, est une volonté exprimée par le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui, aux premières heures de son mandat, a placé le numérique au cœur de son action dans le souci d’engager la RDC dans un processus de transformation de son économie en faisant du numérique, un levier d’intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et progrès social.
Pour lui, le Code-A-Barres va jouer un rôle majeur dans la certification des produits congolais et leur traçabilité dans les échanges commerciaux.
*Le choix du préfixe dans le cadre de l’assainissement du climat des affaires*
Le ministre du Numérique a fait savoir que, dans le cadre de l’assainissement du climat des affaires par la mise en place du eGOV, l’Etat congolais a souverainement choisi le 605 comme préfixe de tous les produits « Made in RDC », en collaboration avec l’International Barcodes Limited – IBN qui est l’un de deux réseaux reconnus mondialement dans la création des Codes-A-Barres.
L’objectif poursuivi dans cette démarche, a poursuivi le ministre du Numérique, est de pouvoir assurer, par la technologie Codes-A-Barres, la traçabilité et l’authentification numérique des produits. Cet objectif est également valable pour les documents administratifs officiels émis par les différentes entités publiques afin de renforcer le suivi, la lutte contre la fraude, le contrôle efficace et efficient de l’Etat pour la maximisation des recettes.
L’adoption officielle de cette technologie permet au pays de se doter d’un instrument important susceptible d’octroyer à chaque bien produit en Rdc une identité unique qui lui permet, entre autres, de distinguer bien d’autres produits, et ainsi éviter la fraude, la contrefaçon et la piraterie, qui provoquent un manque à gagner important pour les entreprises qui investissent dans l’innovation .
Eberande Kolongele a terminé par épingler quelques produits locaux qui nécessitent une traçabilité par les Codes-à-Barres avec le préfixe pays, en vue d’une valorisation. Il a cité, notamment les produits agricoles ; les produits brassicoles ; les produits manufacturés ; les produits alimentaires ; les produits pharmaceutiques ; le bois ; les œuvres d’art, les œuvres musicales et l’industrie cinématographique ainsi que les produits miniers.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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UNFPA-RDC : Un nouveau chapitre s’ouvre avec Alain AKPADJI

Monsieur Alain AKPADJI a été nommé Représentant Résident du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) en République Démocratique du Congo (RDC) à partir du 10 septembre 2025.
Fort de plus de 25 années d’expérience, il a œuvré aux côtés des gouvernements, des organisations internationales de développement et de la Société civile pour la mise en œuvre des engagements de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) et l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD).
Tout au long de sa carrière, il s’est distingué par sa capacité à forger des partenariats stratégiques et à favoriser la synergie entre ONG, organisations de la Société civile, secteur privé, institutions multilatérales, gouvernements et agences onusiennes, en vue d’élaborer des politiques publiques inclusives au bénéfice des populations les plus vulnérables, notamment les femmes, les jeunes, les filles, les migrants, les réfugiés et les personnes en situation de handicap.
Avant sa nomination en RDC, Monsieur AKPADJI a exercé les fonctions de Représentant Résident du UNFPA au Burkina Faso (2022-2025). Il y a également assuré les responsabilités de Coordonnateur Résident/Coordonnateur humanitaire par intérim et d’Agent de sécurité désigné (2023-2024). Dans un contexte politique, sécuritaire et humanitaire particulièrement sensible, il a su instaurer un climat de confiance et de collaboration entre le Système des Nations Unies et les autorités de transition, tout en consolidant la coordination interinstitutionnelle autour des ODD, de la réponse humanitaire et des droits humains.
Entre 2015 et 2022, il a successivement occupé les postes de Représentant Résident par intérim et de Représentant Résident adjoint du UNFPA en Côte d’Ivoire et en République centrafricaine, contribuant à renforcer la présence stratégique et opérationnelle de l’organisation dans ces pays.
De 2003 à 2014, il a travaillé au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et dans les Ministères de la Santé du Bénin et de la RDC, notamment en tant que spécialiste du VIH/Sida et de la réduction de la pauvreté, puis coordinateur du programme du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.
Il a également exercé comme spécialiste régional de l’efficacité de l’aide au sein des bureaux régionaux du PNUD pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Dakar), puis pour l’Afrique (Addis-Abeba). Membre du Secrétariat conjoint PNUD/OCDE sur la Déclaration de Paris et le Partenariat mondial pour l’efficacité du développement, il a joué un rôle clé dans les initiatives New Deal et COMPACT pour les États fragiles, en animant des dialogues de haut niveau avec les donateurs, les institutions régionales (NEPAD, CEDEAO, Union africaine), les OSC et les partenaires onusiens.
Avant de rejoindre le Système des Nations Unies, Monsieur AKPADJI a débuté sa carrière au Bénin, où il a travaillé avec l’USAID et l’University Research Corporation (URC) en tant que Responsable du programme intégré de santé familiale (1999-2003). Il a également exercé au sein d’organisations confessionnelles de la société civile, notamment la United Bible Society (1994-1999).
De nationalité béninoise, Monsieur Alain AKPADJI est marié et père de deux enfants. Il est titulaire d’un Master en gestion des politiques publiques de Sciences Po Paris (France) et d’un Master en économie de l’Université d’Abomey-Calavi (Bénin).
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET