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Nord-Kivu : Le M23 libère 15 joueurs sur 18 arrêtés, l’AS 11 Vedettes lance un message de détresse !
Après une semaine de captivité, les joueurs interceptés par les rebelles et conduits au cachot où certains d’entre eux se trouvent jusqu’à présent, les terroristes du M23 ont libéré 15 joueurs sur les 18 arrêtés en cité de Kitshanga (Nord-Kivu).
Arrêtés depuis le 08 avril dernier puis libérés le 14 du même mois, les joueurs de l’AS 11 Vedettes, équipe représentante du territoire de Walikale au championnat provincial du Nord-Kivu, ont foulé le sol de la ville de Goma lundi 15 avril 2024.
Par contre, 3 autres joueurs demeurent entre les mains du M23 à Kitshanga pour raisons de renseignements, selon les sources du M23-RDF. Ces joueurs ont été capturés alors qu’ils transitaient par Kitshanga, sur des motos, en partance pour Goma en vue de prendre part à la 36e édition du championnat provincial de la Ligue de football du Nord-Kivu (LIFNOKI). L’administration du M23 les soupçonne d’être des combattants Wazalendo. Ce que réfutent les dirigeants du club.
Le capitaine de l’équipe, As 11 Vedettes du territoire de Walikale, Ombeni Kikandi Lejuste
L’une des victimes ayant tombé entre les mains de l’ennemi, le capitaine du club Ombeni Kikandi Lejuste, a commencé par remercié Dieu, puis toutes les personnes qui ont, de près comme de loin, plaidé en leur faveur pour qu’ils soient libérés.
” Nous n’avons pas trop de commentaires à donner mais nous étions détenus par le M23-RDF. Étant donné que nous sommes apolitiques, ils nous ont dit que c’était pour une question de renseignements. Malgré notre libération une semaine plus tard, nos trois(3) autres coéquipiers sont toujours entre les mains du M23. Profitant de ce canal, je profite pour lancer une alerte à l’endroit des autorités compétentes du pays pour que nos joueurs recouvrent, à leur tour, la liberté”, a-t-il fait savoir.
Et de poursuivre : ” Le processus de négociation évolue en bon train. Donc, nous pouvons espérer que nos joueurs vont quitter la prison”.
Pour son entrée en lice (première participation depuis sa création), l’AS 11 Vedettes a imposé un nul frustrant à l’AC Brésil de la ville de Goma (1-1), mardi 16 avril dernier au stade de l’unité.
Cedrick Sadiki Mbala/CONGOPROFOND.NET
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L’avenue Nguma a été fermée à la circulation toute la journée de ce lundi 29 avril pour des travaux de réhabilitation qui s’y effectuent sous l’égide de l’Hôtel de Ville de Kinshasa. Cette situation provoque un véritable casse-tête pour les usagers de cette voie principale qui relie non seulement Kintambo à l’UPN, mais aussi la Ville-province de Kinshasa à la province du Kongo-central.
À défaut de pouvoir emprunter la voie de “Quatre-vingt jours”, qui connaît aussi des travaux de réfection, les chauffeurs sont obligés de contourner par “Barré”, une situation qui y exacerbe des embouteillages.
La grogne est perceptible dans l’opinion. « Fatshi asilikeli bino, yango bozo sala na lombango » (Fatshi s’est fâché contre vous, et c’est pourquoi vous vous empressez maintenant), s’écrie un piéton de passage. « Vous nous imposez une marche de santé », ajoute une dame trentenaire.
Mais le technicien accroché à son travail s’est montré bien compréhensif, et estime que les responsables auraient dû prévoir une bonne gestion de la circulation au lieu d’arrêter totalement la circulation.
À la question de savoir combien de temps cette situation va durer, le technicien nous a répondu qu’au moins jusqu’à vendredi prochain, les travaux ne permettront pas d’ouvrir l’avenue Nguma à ses usagers. « En plus, comme c’est du béton que nous faisons, il faudrait même attendre encore au moins deux semaines après, car cette avenue est aussi une voie principale pour des gros camions en provenance de Matadi », a-t-il précisé.
« Je ne sais plus relier l’UPN et Kintambo », s’exclame un motard, qui ajoute aussitôt : « Je fais maintenant mes courses entre l’UPN et Delveaux. Ainsi, beaucoup de taxis-motos font des « démi-terrains » (une manière de désigner des courses réduites à de courts tronçons), de l’UPN à Delveaux, de Delveaux à Saint Luc, ou encore de Kintambo à Érosion, juste après l’École militaire de logistique (pour les habitués de ce tronçon). On l’aura bien compris, le prix de la course a grimpé. Pour la moto, le coût va de cinq à dix mille francs, selon qu’on y va seul ou avec un autre passager.
Pour rappel, il faut noter que le Président de la République a effectué, mercredi 24 avril, une visite sur l’avenue Nguma pour se rendre compte de l’état d’avancement des travaux qui ont trop duré.
Aristide Kataliko (stagiaire UCC)/CONGOPROFOND.NET
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