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Nord-Kivu : Le député JP Ngahangondi menace de traduire la police de Beni en justice
Le députe provincial, Jean-Paul Ngahangondi, menace de traduire la police de la ville de Beni en justice. Il rapproche à la police de ce coin, la répression violente de la manifestation pacifique des jeunes, dont les militants de la Lucha, samedi 08 juin dernier. Pour lui, il est inconcevable que la police qui est sensée encadrer une manifestation pacifique pour son bon déroulement, soit la première à violer les droits de l’homme, en s’attaquant aux jeunes de Beni qui réclamaient pourtant, une cause noble, celle du retour à la paix dans cette partie de la province du Nord-Kivu.
Jean-Paul Ngahangondi se dit confiant de sa démarche, car elle reçoit déjà l’appui des plusieurs organisations des droits de l’homme et veut que les coupables répondent de leurs actes devant la justice pour décourager l’impunité dans ce pays et, ainsi, instaurer un État de droit que prône le président de la République.
« Quelle est la mission de la police lorsqu’il y a une manifestation pacifique ? La Constitution est on ne peut plus claire, la police n’a qu’une mission, celle de sécuriser, d’encadrer les manifestants. Ce qu’elle n’a pas pu faire. Au lieu d’encadrer et de sécuriser ces jeunes manifestants, la police s’est, au contraire, évertuée à les tabasser et à les torturer, ce qui est illégal et anticonstitutionnel. Voilà pourquoi moi, en tant que défenseur de la population ici et ressortissant de cette entité, je ne peux pas cautionner ces violentions graves des droits de l’homme. Nous allons introduire pour cette fin, une plainte au courant de cette semaine et les autorités policières viendront répondre de leurs actes devant la justice. Je vous informe que la démarche va aboutir parce que nous avons la justice et les faits sont là. Cette justice va s’attaquer à ces faits qui existent et il y a déjà plusieurs grandes organisations de défense des droits de l’homme ici à Goma qui promettent de nous soutenir dans cette demarche. J’ai mis à la disposition des victimes des techniciens, des avocats dans ce dossier où l’autorité urbaine est aussi citée. Dans ce cas, c’est la Cour d’appel, son juge naturel et si c’est le commandant ville de la PNC et ses éléments qui sont responsables de ces violations des droits de l’homme, ils iront s’expliquer à l’auditorat militaire », a laissé entendre Jean-Paul Ngahangondi.
Pour rappel, la police sur ordre du maire-adjoint, à en croire les manifestants, avait réprimé violemment une marche pacifique des jeunes de Beni dont les militants du mouvement citoyen Lucha qui dénonçaient la recrudescence de l’insécurité en ville et territoire de Beni. Cette répression s’était soldée par des blessés graves dans le rang des manifestants dont certains sont encore internés dans des structures sanitaires locales.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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RDC : Signature d’une convention d’assurance entre les ministres des Finances et de l’ESU pour la protection sociale des professeurs
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, et la ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire Dr Marie-Thérèse Sombo ont signé samedi 2 novembre, une convention d’assurance historique, ouvrant un nouveau chapitre dans la protection sociale des professeurs d’universités et d’instituts supérieurs publics en RDC.
Ce partenariat ambitieux vise à garantir des couvertures essentielles, notamment en matière de santé, d’invalidité et d’obsèques, témoignant de l’engagement fort du gouvernement envers ses enseignants.
Pour le Ministre des Finances, cette signature représente la concrétisation d’une promesse tenue au nom du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
« La protection sociale n’est pas un luxe, mais une nécessité pour offrir un cadre de travail serein et digne à nos professeurs, artisans de la formation des générations futures », a-t-il affirmé.
Il a également souligné l’importance de poursuivre des réformes qui impactent directement la vie des citoyens, rappelant les avancées comme la gratuité de l’enseignement, grâce à laquelle des millions d’enfants accèdent aujourd’hui à l’éducation, y compris de nombreuses jeunes filles autrefois vulnérables au mariage précoce.
Cette convention incarne une vision claire : celle de bâtir une société qui valorise et protège ses piliers éducatifs, en veillant à ce que chaque enseignant soit soutenu et motivé pour contribuer au développement de la nation.
Willy Theway Kambulu/ CONGOPROFOND.NET
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