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Nord-Kivu : Goma célèbre la guérison des deux premiers cas d’Ebola

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Le premier cas guéri d’Ebola est sortie du Centre de Traitement d’ Ebola, (CTE) de Goma, ce mardi 13 août. C’est après la cérémonie de déchargement d’Ebola de Madame Espérance Nabintu et de son fils Fataki Ebenezer, en présence du gouverneur de province, du coordonnateur national de la riposte, des partenaires du ministère de la santé ainsi que d’une foule immense de la population de la ville touristique, à l’hôpital provincial du Nord-Kivu.

Madame Nabintu a témoigné que cette maladie est dangereuse mais guérie vite si sa prise en charge médicale est inyervient à temps. Elle et son enfant ont été ensuite réinsérés dans la communauté après avoir reçu les brevets certifiant leur guérison et un kit de déchargement.

« On m’avait testé après le décès de mon mari dont le cas avait été déclaré positif. Mon fils et moi, avions été aussi contaminés par cette maladie qui a emporté mon mari venu de l’Iutri.Parmi les effets de cette maladie, il y a la lourdeur de langue et je ne parvenais plus à avaler ma salive. Mon époux a été bien soigné par les équipes de la riposte, même s’il est mort. Nous aussi nous avons été bien accueillis au CTE et, on nous a supportés en tout. Maintenant, mon enfant et moi, nous nous portons en merveille. Je suis vraiment contente et je décourage les gens qui pensent que les CTE sont des mouroirs. Même chose pour ceux croient qu’Ebola n’existe pas, que c’est une machination. Ebola existe bel et bien. L’important est de se rendre très tôt au CTE car il guéri vite », a-t-elle témoigné, sourire aux lèvres.

A part ces deux cas guéris d’Ebola, Goma n’a plus à ce jour, de cas révélé positif ,a déclaré de son côté le coordonnateur national de la riposte. Mais il a rappelé qu’il y a environ 200 contacts à haut risque qui sont sous surveillance mais qui se portent bien. Le Dr. Miyembe Tamfum ajoute que la surveillance sera plus strict dans tous les points d’entrées de la ville volcanique pour qu’elle n’enregistre plus des nouveaux cas.

Cette cérémonie s’est clôturée avec une caravane motorisée de sensibilisation sur la riposte contre cette épidémie, à travers la ville jusqu’au domicile de Madame Espérance Nabintu.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET

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Masina en otage : « 2 Ndoki » défie l’État, la police absente

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Il avait disparu de la circulation après les opérations « Ndobo » et « Zéro Kuluna » menées par le vice-premier ministre de l’Intérieur, Me Jacquemain Shabani, et le ministre d’État à la Justice, Me Constant Mutamba. Mais aujourd’hui, « 2 Ndoki », redouté chef de gang de Masina-Mapela, est de retour. Plus audacieux que jamais, il profite du relâchement des opérations pour semer la terreur.

Du 19 au 21 avril 2025, ses deux gangs ont braqué deux boutiques sur l’avenue Ngufulu, emportant argent et marchandises sous les yeux impuissants de la population. La nuit du 21 au 22 avril, ils ont récidivé sur l’avenue Lufushi, pillant la boutique d’un retraité qui venait tout juste de toucher son décompte final.

La semaine du 21 au 27 avril a été marquée par des affrontements sanglants entre kulunas sur l’avenue Fatima, le long du rail. Pendant ce temps, les avenues Frontières et Congo, véritables couloirs de l’insécurité nocturne, deviennent inaccessibles dès 22h30.
Un passant rentrant d’une fête, le week-end dernier, a été violemment agressé.
La police, pourtant informée, brille par son absence.

Les bases des kulunas sont connues : avenue Congo, avenue Talu, en direction du fleuve. Là, en plein jour, ils fument du chanvre, en toute impunité.

Jusqu’à quand les autorités vont-elles laisser Masina livrée à elle-même ?
À quand une véritable riposte contre ces hors-la-loi qui narguent l’État en plein jour ?

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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