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Nord-Kivu : 2 agents du CICR kidnappés sur la route Goma-Masisi

Un véhicule du Comité International de la Croix Rouge (CICR) est tombé dans une embuscade tendue par des hommes armés non autrement identifiés, dans l’avant midi de ce mardi 30 novembre 2021.
Des sources de la Société civile du groupement Kamurhonza indiquent qu’il s’agit d’un employé du CICR et d’un ingénieur qui ont été surpris par des coupeurs de route sur le tronçon Goma-Sake au niveau de Kasengesi, en groupement Kamuronza dans le territoire de Masisi.
Leopold Busanga, Président de la Société civile Forces Vives du groupement Kamurhonza regrette que des humanitaires soient l’objet d’un kidnaping à un endroit situé à quelques mètres des positions des FARDC.
« Notre inquiétude est de constater que ces gens ont été kidnappés près des positions des FARDC. L’axe est sécurisé et il y a à peu près de 3 positions des FARDC », dit-il.
La même source ajoute que des démarches ont été amorcées par les forces de l’ordre pour tenter de libérer les otages des mains des bourreaux.
Mais jusque là, aucune rançon n’a encore été exigée par les bourreaux pour la libération des otages qui seraient conduit en destination du parc national des Virunga, considéré « refuge » de plusieurs kidnappeurs.
Pour ce fait, nous avons tenté de contacter le service de communication du CICR pour plus des détails, mais a promis revenir vers nous plus tard.
Franck Kaky/CONGOPROFOND.NET
À la Une
Sud-Kivu : 17 civils massacrés par la coalition RDF-AFC/M23, l’armée dénonce un « pogrom »

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont dénoncé, dans un communiqué publié ce lundi 23 juin, le massacre de 17 civils survenu la veille, dimanche, dans le village de Munzinzi, territoire de Walungu, province du Sud-Kivu.
Selon l’armée congolaise, l’attaque a été perpétrée vers 18h30 par les rebelles de la coalition RDF–AFC/M23. Outre les morts, plusieurs habitations ont été incendiées, contraignant des dizaines d’habitants à fuir dans la panique vers les camps militaires pour se réfugier.
« La population a été accusée de collaboration avec les Forces armées et les Wazalendo par l’ennemi, après les échecs cuisants et les lourdes pertes qu’il a subis en tentant d’attaquer les positions des forces loyalistes. Les FARDC condamnent ce énième pogrom et appellent la population à la vigilance », déclare le communiqué signé par le général-major Ekenge Bomusa Efomi.
Le haut gradé rassure que les FARDC poursuivront leurs efforts pour protéger les civils et combattre les violences imposées par les groupes armés dans l’Est du pays.
WTK/CONGOPROFOND.NET