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Nomination de directeur des opérations d’ aviation présidentielle : l’assistant logistique récadre Vital Kamerhe
Nomination de directeur des opérations d’ aviation présidentielle : l’assistant logistique récadre Vital Kamerhe
L’assistant logistique interpellé par le directeur du cabinet présidentiel a répondu à la demande d’explication sur la nomination datant du 04 mai, sur la nomination par lui d’un directeur des opérations d’aviation présidentielle. Selon le directeur de cabinet du chef de l’État, cet acte revenait au chef de l’État car le prédécesseur du nommé serait nommé par ordonnance. Conséquemment, ce directeur des opérations de l’aviation présidentielle nouvellement nommé devrait être remplacé par une ordonnance conformément à son prédécesseur en vertu du principe de parallelisme de forme.
Des affirmations et allégations que l’assistant logistique du chef de l’État rejette en bloc.
Pour monsieur Jean Paul Mulumba Mutekemena, l’ordonnance N°15/073du 16 septembre 2015 dont a fait allusion Vital Kamerhe,
« ne concerne nullement la désignation d’un directeur des opérations de l’aviation présidentielle,mais plutôt, celle entre autres, portant nomination de l’assistant logistique sortant. »
Dans cette même lettre d’explication au dircab du chef de l’État, l’assistant logistique rappelle que ce service d’aviation présidentielle est plutôt « soumis à son autorité » et non à celle du chef de l’État ou de son directeur de Cabinet.
Ce membre des services personnels du président de la République a signalé également un malaise dont le directeur de cabinet présidentiel serait au courant sans demander d’explication.
Il s’agit de l’assistant logistique sortant. Selon l’entrant : » l’usurpation du pouvoir et l’illégalité sont plutôt cristalisées dans le Chef de l’assistant logistique sortant , dont l’ordonnance de nomination a été abrogée à ce jour, »… mais qui profite à défaut de remise et reprise, continue à poser des actes à ce titre aux vues et aux sus de tous , en toute illégalité, sans que personne ne lui demande une explication quelconque » a-t-il conclu dans sa lettre d’explication.
A cette allure, l’affaire est donc renvoyée à la charge du demandeur d’explication qui doit aller au bout de sa logique.
Cette situation illustre bien l’imbroglio et le rififi qui caractérisent le cabinet actuel du Chef de l’État.
Il appartient à Félix Tshisekedi de prendre des dispositions pour que ces types de malaise ne soient pas portés à la place publique.
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Moïse DIX/CONGOPROFOND.NET
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Changement de la Constitution : Fayulu et Katumbi main dans la main pour déjouer le projet de F. Tshisekedi
Discrètement, les opposants politiques congolais, Martin Fayulu et Moïse Katumbi se sont rencontrés ce samedi 7 décembre à Genval, en Belgique.
Selon de nombreuses sources, cette rencontre entre les deux figures emblématiques de l’opposition congolaise s’inscrit dans le cadre de mise en place d’une coalition pour faire échec à l’initiative visant à changer la Constitution. Le seul moyen, selon l’opposition, de mettre fin au mandat de Félix Tshisekedi en 2028.
Si peu d’informations ont filtré sur le contenu exact de leur échange, des sources concordantes indiquent qu’ils ont formalisé leur rapprochement pour s’opposer à l’initiative politique de Félix Tshisekedi, liée à la révision/changement de la Constitution.
Cette rencontre a une valeur symbolique forte pour l’opposition congolaise, car c’est à Genval, dans la province brabant Wallon en Belgique, que s’était formé en juin 2016 le Rassemblement de l’opposition (Rassop), un front unifié destiné à faire face à l’ex-président Joseph Kabila. À l’époque, l’opposition accusait Kabila de vouloir contourner la Constitution pour briguer un troisième mandat.
Peu avant cette rencontre en Belgique, les secrétaires généraux de l’ECIDE de Martin Fayulu, d’Ensemble de Moïse Katumbi et du PPRD de Joseph Kabila, avaient signé en novembre dernier une déclaration commune rejetant catégoriquement toute initiative visant à modifier la Constitution. Un document qui a marqué un premier pas vers une coordination plus étroite entre ces forces politiques, qui voient dans le projet de révision constitutionnelle une tentative de prolonger le pouvoir de Félix Tshisekedi au-delà de 2028.
Il est important de signaler que les détails sur les discussions de ce tête-à-tête tenu ce samedi entre Fayulu et Katumbi, n’ont pas été publiquement dévoilés. Toutefois, il reste à retenir que les deux figures s’opposent catégoriquement au projet constitutionnel du président Tshisekedi est claire.
Cedrick Sadiki Mbala/CONGOPROFOND.NET
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