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Négation de  la guerre en RDC : L’IGF Alingete attendu à l’Assemblée nationale !

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« Soyez-en rassurés, il n’y a pas la guerre au Congo, il n’y a pas d’insécurité au Congo. Nous regardons la guerre à la télévision. C’est une situation à plus de 2 milles kilomètres des institutions ». Tel est l’extrait des propos tenus récemment par Jules Alingete, chef de service de l’inspection générale des Finances (IGF) devant les investisseurs américains à Houston.

« Choqués » par ces propos voilant le malheur et la misère des Congolais, en général, et particulièrement ceux de l’Est de la RDC, le député national Jackson Ausse a interpellé l’Assemblée nationale.

Cet élu d’Irumu en Ituri rappelle que les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu sont, depuis bientôt une année, en état de siège suite à l’insécurité aiguë que traversent la zone, et considère Jules Alingete comme un « compatriote vivant en dehors de la RDC » et cherchant à plaire aux investisseurs qui « malheureusement sont bien informés de la RDC ».

Conscient que la guerre en RDC ayant environ 1 million de victimes et plus de 5.5 millions de déplacés, cela pendant plus de deux décennies, cet ancien rapporteur de l’Assemblée nationale ne décolère pas.

« Monsieur l’inspecteur général des Finances, chef de service, tout en ignorant l’élargissement de votre compétence des finances publiques à l’ambassadeur et ou le porte-parole du gouvernement de la RDC sur les questions sécuritaires auprès des investisseurs étrangers et au vu de remous national créé par vos affirmations, nous vous adressons la présente interpellation pour que la population, à travers l’Assemblée nationale soit fixée sur votre vérité unique qui échappe au commun de mortel », écrit-il dans ce document adressé en copie au président de l’Assemblée nationale.

Notons que les affirmations de l’inspecteur de l’IGF ont suscité des réactions tant dans la classe sociale que politique à l’Est de la RDC. Les bureaux des coordinations de la Convention pour le respect des droits de l’homme Mambasa et Irumu ont donné un ultimatum de 48 heures à Jules Alingete pour retirer ses propos, en défaut d’entreprendre d’autres actions.

Verite Johnson/CONGOPROFOND.NET


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RDC : « Young Women of Africa » dans l’arène de sensibilisation sur le leadership féminin

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En marge de ce mois de mars dédié à la femme, la coordination nationale du mouvement «Young Women of Africa», a organisé le samedi 19 mars à l’hôtel Sultani River Side à Kintambo, un séminaire de renforcement des capacités en faveur des femmes issues de toutes les couches de notre société.

Des femmes leaders et futures leaders présentes dans cette salle ont bénéficié d’un cocktail d’enseignement doublé de partage d’expérience, concoctés par ce comité afin de donner de la matière à réflexion sur la question du leadership féminin en République démocratique du Congo inspiré du modèle afro-americain.

Cerise sur le gâteau, l’équipe organisatrice de ce séminaire a fait appel au professeur Henri Mova Sakanyi, plusieurs fois ancien ministre et auteur de  » Femmes de tête, Femmes d’honneur. Combats de femmes d’Afrique et d’ailleurs » afin d’entretenir l’assistance sur la nécessité de se former pour une gestion efficace des postes qui leur sont ou seront confiés.« Parce que nous évoquons le leadership féminin en cette matinée, nous devons faire en sorte qu’elles soient efficaces dans cette gestion pour que lorsque les responsabilités seront mises en leur disposition qu’elles présentent des résultats efficaces. Ce n’est qu’ainsi que les générations futures ne subiront pas les incompétences des pionnières», a-t-il martelé dans son mot d’ouverture.

Première femme élue à la tête de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda a enrichi les femmes présentes par un partage d’expérience de son parcours politique. « Le leadership n’est pas quelque chose d’égoïste. On ne peut être seule au sommet, le succès doit être collectif ! », a-t-elle déclaré, tout en exhortant les femmes à plus de solidarité.

Quant à Marie-Claude Kazal, directrice générale du Fonds de promotion et protection de l’enfant (FONAFEN), elle a demandé aux femmes de se réveiller, de prendre courage afin d’exploiter entièrement et complètement toutes les capacités en elles en mettant de côté toutes formes de futilités. « Réveillons-nous pour être des véritables soutiens pour un véritable État qui respecte les droits !», a-t-elle appuyé.

Il convient de rappeler que «Young Women of Africa» est un mouvement des femmes unies dans la construction d’une organisation radicale et militante cognitive pour les jeunes femmes. Elle réunit en son sein la société civile, les mouvements de libération, des organisations politiques progressistes ainsi que les féministes d’Afrique.

Dorcas Ntumba/ CONGOPROFOND.NET


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