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Ne Muanda Nsemi : Les raisons cachées de son inhumation à Kinshasa

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Les motifs cachés derrière l’inhumation de Ne Muanda Nsemi à Kinshasa ont suscité de nombreuses spéculations. Cependant, des révélations provenant d’une source crédible apportent des éclaircissements.

Selon cette source, la dissolution de Bundu dia Kongo (BDK) est imminente, et cela faisait déjà quelques temps que des tensions se manifestaient au sein de la famille politique et spirituelle de Zacharie Badiengila, alias « Ne Muanda Nsemi ». Ces tensions résultaient notamment de dissidences et de branches divergentes au sein de BDK et BDM (Bundu dia Mayala).

Au sein de BDK, des membres de Kinshasa, connus sous le nom de « Makesa », cherchaient à s’approprier les enseignements de N’longi au détriment de ceux vivant dans le Kongo central. Certains estimaient également que Ne Muanda Nsemi était trop tribaliste, car ses proches collaborateurs étaient principalement originaires des cataractes, et non du Bas-fleuve et de Lukaya.

Selon la même source, ce conflit n’a jamais été résolu par le chef de file de BDK de son vivant. Les dissidents de Kinshasa étaient en conflit avec ceux du Kongo central, ce qui rendait impossible l’enterrement de la dépouille de « Nkaka » à Luozi, de peur que cela ne déclenche des troubles incontrôlables pour les forces de police. C’est pourquoi les enfants du défunt et les membres influents de Kinshasa ont convenu d’inhumer le leader de BDK et BDM dans la capitale.

Le gouvernement congolais est prêt à soutenir financièrement la famille biologique et politico-religieuse de Ne Muanda Nsemi afin que l’ancien député soit inhumé dignement, quel que soit l’endroit choisi.

La dissolution de BDK et BDM semble inévitable, même avant l’enterrement de leur leader, Ne Muanda Nsemi. Comme le souligne un sage, « l’œuvre d’un génie ne peut être convoitée par ceux qui n’ont jamais participé à sa genèse ».

Pour rappel, N’longi a Kongo est décédé le 18 octobre au centre hospitalier Nganda à Kinshasa.

Mfumu DIASILUA KIONGA/CONGOPROFOND.NET

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Kinshasa : Le braqueur « Congo » balance tout et accuse des officiers supérieurs

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Pris en flagrant délit lors d’une tentative de braquage ratée à Mont-Ngafula, le tristement célèbre braqueur « Congo » fait des révélations explosives depuis son lit de douleur. Il met en cause plusieurs hauts gradés de l’armée et de la police, accusés d’être les cerveaux de ses opérations criminelles.

 

Il est allongé au sol, blessé, le souffle court. La vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montre « Congo », l’un des braqueurs les plus redoutés de Kinshasa, confessant avec une étonnante lucidité les dessous de ses crimes. Ce bandit multirécidiviste, arrêté pour la troisième fois, parle sans filtre : noms, opérations, complicités internes… tout y passe.

Selon ses dires, plusieurs attaques à main armée survenues à Lemba, en avril et juin 2025, ont été organisées par un certain Colonel Ramazani, présenté comme le cerveau de l’opération. Il cite également un commandant Imoti, chef d’escorte, comme celui qui aurait facilité son évasion de l’auditorat militaire le mois précédent, en échange de 1 200 dollars américains envoyés via Mobile Money. « Mon complice Panzu avait pris une arme à un militaire, et moi, je suis allé chercher une moto pour le transporter », confesse-t-il, visiblement affaibli.

« Congo » affirme que lors du braquage d’un shop au terminus de Lemba, ils étaient sept membres du gang, dont lui-même, John, Éric, Samson, Danny, Jonathan, etc. Certains seraient des conducteurs de taxi-motos. Cette même équipe serait responsable du braquage d’une chambre froide à Lemba, d’un autre forfait à Salongo, à la terrasse du boxeur Martin Bakole, etc.

A Lemba, indique-t-il, c’est son complice Panzu qui avait abattu un policier voulant intervenir.

Balançant ses deux autres complices, Éric et Samson, Congo précise qu’ils sont en l’instant en fuite à Mbuji-Mayi, alors qu’un autre est à Boma. « A UPN, c’est une équipe dirigée par Muluba qui est auteur du braquage spectulaire qui y a eu lieu… »,a-t-il déclaré.

Fin de cavale à Mont-Ngafula

Le jeudi 12 juin 2025, le gang a tenté un nouveau coup à Mont-Ngafula, précisément dans le quartier Masangambila, sur l’avenue Tshakwiva. Mais cette fois-ci, leur cavale s’est heurtée à la réactivité des unités de la Police nationale congolaise.

C’est après une course-poursuite engagée sur la route By-pass, à la hauteur de l’arrêt « Bel Air », que la voiture des braqueurs, en mauvais état, est tombée en panne. Une aubaine pour les forces de l’ordre qui ont rapidement maîtrisé la situation. Grièvement blessé par balle, le chef du gang « Congo » a été capturé sur-le-champ.

Les habitants du quartier ont salué la rapidité et l’efficacité des policiers, alors que l’enquête a été confiée aux autorités compétentes.

Des complicités au sommet ?

Les accusations de « Congo » jettent une lumière crue sur l’ampleur des complicités au sein même de l’appareil sécuritaire. Si ses dires sont confirmés, il s’agirait d’un véritable réseau mafieux mêlant criminels de terrain et officiers en uniforme.

La Police nationale appelle à la vigilance et à la collaboration de la population pour faire tomber ces réseaux tentaculaires et rétablir la sécurité dans la capitale congolaise.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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