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Naufrage au lac Maï Ndombe: 45 corps sans vie dont 22 enseignants déjà récupérés
Des morts de trop dans la province de Maï Ndombe. Plus de 45 morts dont 22 enseignants, tous du ministère de l’Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel (EPSP) sont portés disparus à la suite du naufrage qui a eu lieu le dimanche 26 mai 2019 sur le lac Mai-Ndombe.
Selon le gouverneur intérimaire de la province, déjà 45 corps sans vie sont récupérés dont ceux de 22 enseignants. Pour le gouverneur, cet incident aura des effets négatifs sur l’année scolaire.
« Je pense que cela doit avoir des incidents graves sur l’année scolaire. Car 22 parmi lesquels figurent deux préfets des études et vingt autres enseignants. C’est un déficit s’il faut le répartir par école », souligne-t-il.
L’intersyndicale de l’EPSP Mai-Ndombe, justifie cette disparition par le mauvais système de paie.
« Un enseignant doit être payé dans son lieu de travail et que la paie de proximité n’est qu’un slogan creux dans notre province. Ceux qui nous ont quitté, allaient chercher leur salaire à Inongo et voilà le sort », dit-il.
Une réunion entre le comité de suivi de la paie et l’intersyndicale de l’EPSP est souhaitée et ce, dans le but de clarifier la cartographie de la paie de proximité dans les territoires non desservis par les banques commerciales. A proposé ainsi Marcelle Niongo, membre de l’intersyndicale.
Petit Ben Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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