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Musique : Didjak Munya, le maître du Folk Hip-Hop, lance » Destiny » en 2021
Didjak Munya, un nom intimement lié au premier grand bouleversement dans l’univers hip-hop en RDC, annonce son prochain album « DESTINY » dont la sortie est prévue pour 2021 sur une production de son Label BAMBOU RECORDS.
En effet, cet artiste musicien, auteur-compositeur et interprète s’est imposé sur la scène congolaise comme le précurseur du « folk hip-hop », un mélange très singulier des musiques folkloriques traditionnelles africaines et du hip-hop américain. Convaincu par cette créativité, Jules Wembadio Shungu dit « Papa Wemba », le roi de la rumba congolaise, a consenti accompagner ce jeune artiste dans un featuring mémorable, « Ma passion », contenu dans lalbum « Code rouge »(2007).
« Munya », dont le nom signifie « Soleil » en tshiluba, langue parlée aux Kasaï (Centre de la RDC), est né à l’orée de la décennie 1980 à Kinshasa, chaude capitale de la RDC.
Orphelin de père et de mère dès l’âge de 3 ans, le jeune Didjak Munya grandit dans le quartier chaud de Bandalungwa, cité populaire de la ville cosmopolite.
Engagé pour les droits des enfants
Contaminé par le virus de la musique rap dès sa tendre enfance, il commence parallèlement à interpréter des oeuvres d’artistes français quil suit à la radio, avant d’intégrer un jeune groupe de rap du quartier, « The Strong Boys », en 1994. Un an plus tard, il rencontre un organisateur des concerts, Ely Les Anges, qui lui propose de travailler comme rappeur principal de sa maison de production « Symphonie ». Quelques mois après, il enregistre « Okosi ngai », son premier single au studio Alube Lupepe.
En 1997, il quitte la maison « Symphonie » pour créer son propre groupe de rap, « Bulguer Fly »( Grand homme qui vole), lequel deviendra le « GROUPE MUNYA ».
Ayant acquis de l’expérience, le jeune rappeur devenu « Didjak Munya » remporte en 1999 le prix du Meilleur groupe Live lors du concours de rap inter Kinshasa, organisé par la maison DIATA Production. Occasion offerte pour enregistrer un album de dix titres célébrant l’amour, la paix, les droits des enfants, la famille, etc. La même année, il participe, pour la première fois, à la Fête de la musique organisée au Centre Culturel Français de Kinshasa( CCF) / Halle de la Gombe.
En 2002, Didjak et son groupe participent au Festival MIMI SUD, projet Cauri initié par Ferdinand RICHARD. En 2005, il signe un contrat de résidence de deux ans avec le Centre Culturel Français de Kinshasa, durant lesquels il bénéficie de la mise à sa disposition d’un espace de travail et d’un accompagnement technique. Dans la même année, l’artiste et les siens cogitent sur un projet création et de formation autour de la musique « Folk Hip Hop » financé et réalisé par le CCF. Ce qui a accouché d’un spectacle inédit de folk hip-hop nommé « Couleur d’Afrique ».
C’est en 2006 qu’il présente son premier clip vidéo sur les chaînes de télévision locales.
Enfin, 2007 marques l’enregistrement de « Code Rouge », un album de niveau professionnel de 11 titres, dont un featuring avec le grand PAPA WEMBA. L’album sortira sur le marché en Février 2009.
Mai 2009, Didjak Munya radicalise son combat pour les droits des Enfants, grâce à la collaboration d’une ONG internationale anglaise basée à Kinshasa et qui s’occupe des problématiques des enfants séparés des familles. Il enregistre deux chansons au studio avec cinq « Enfants de la rue », préalablement sélectionnés lors des concours « Battle Danse et Rap 2LA RUE » qu’il a organisé à la Cité sur fond des chansons liés aux droits des Enfants et à l’espoir. Pour sa part, dans une des chansons, Didjak Munya demande aux autorités congolaises et aux parents de prendre leurs responsabilités en mains, car l’avenir de la jeunesse africaine se plie.
L’artiste travaille donc, puis plus d’une décennie, comme ambassadeur humanitaire avec des ONG internationales sur la lutte contre les violences sexuelles faites à la femme et pour les droits des Enfants.
En 2010, Didjak prépare son nouvel album « OXYGÈNE » dont la sortie en 2011 toujours sur fond du style folk hip-hop. Toujours dans la même année Didjak Munya remporte le trophée du meilleur artiste Hip-Hop congolais dans « OKAPI AWARDS 2010 ».
En 2013, il sort son Album « OXYGENE » avec la participation de plusieurs artistes comme LOKUA KANZA dans le titre « SOUZA », JEAN GOUBALD dans « COMBIEN », BILL CLINTON KALONJI dans avec le titre « LAISSE-TOI ALLER », OLIVERMAN dans « AMITIE ». Avec EL DJABA et LAROUSSE MARCIANO, ils ont réalisé des oeuvres comme « MY DREAM » et « MUKUSA ».
Se décidant de s’installer aux Etats-Unis d’Amérique avec sa famille, il sort un single en 2016 intitulé « CHERIE COCO WHATSAPP ».
Il revient en 2019 avec un nouveau Single intitulé « DODODO ».
Présentement, il travaille sur son prochain album « DESTINY » dont la sortie est prévue pour 2021 sur une production de son Label BAMBOU RECORDS.
QUID « BAMBOU RECORDS » ?
Bambou records est un label de promotion de la musique urbaine. Son objectif ultime : faire connaitre des artistes jeunes talents en Afrique et dans le monde, manager leurs carrières, préparer des tournées et imposer leurs musiques à travers le monde.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Dossier « MESSAGE DU GRAAL » : L’ultime vrai test pour Constant Mutamba !
L’opinion publique est sans équivoque : L’avènement de Constant Mutamba à la tête du Ministère de la Justice soulève beaucoup d’espoir auprès des Congolais. Jamais ministre de la Justice n’a été attendu comme il l’a été. Cela n’étonne pas. Constant Mutamba a été nommé au Ministère de la Justice au moment où tout le monde parlait de la justice qui était malade.
Une fois nommé, Constant Mutamba a été accueilli comme l’homme qui venait guérir cette justice d’un mal qui été profond. Pendant ce temps, beaucoup d’autres Congolais, compte tenu de l’expérience, attendaient juger le maçon au pied du mur. Cela veut dire que l’espoir suscité par Mutamba ne pouvait se réaliser qu’en le voyant trouver des solutions aux dossiers emblématiques. Car pour être différent de ses prédécesseurs, il devrait montrer patte blanche là où les autres avaient déçu. Et ne pas trouver de solutions à ces dossiers emblématiques, c’est faire comme tout le monde.
Ainsi, par exemple, beaucoup l’attendent dans le dossier qui oppose l’asbl « Message du Graal » à ses dissidents.
En effet, comme cela arrive souvent, il y avait eu dissidence au sein de cette asbl au niveau international. Certains congolais, membre de l’asbl avaient choisi de suivre le dissident international. Logiquement ces Congolais devraient faire leurs valises et aller paître leur foi ailleurs. Cela ne dérangerait personne. Mais, curieusement ils ont joué aux « Kuluna » en s’emparent du Temple. Ils sont allés jusqu’à terroriser tout le monde. Et il y a eu mort d’homme. Sagement le représentant légal reconnu par le siège de l’asbl en Autriche, se retirera avec tous les membres restés fidèles à l’asbl, laissant ainsi à la justice du pays de trancher, mieux, de rendre justice. Mais hélas, on se rendra vite compte que les dissidents étaient au-dessus des lois.
Toutes les institutions du pays sont intervenues donnant raison à Innocent Nda-Ngye, le représentant légal reconnu. Comme dans une comédie burlesque les dissidents vont organiser dans une grotesque illégalité une assemblée générale au cours de laquelle ils excluront Innocent Nda-Ngye. Pendant ce temps, ils occupaient le temple et ses annexes sans oublier toute la concession bien connue à Kinshasa au nom de « Zamba Nda-Ngye ».
Il avait suffit que le gouvernement Gizenga décide de rétablir Innocent Nda-Ngye dans ses droits pour que les dissidents se retirent d’une partie de la forêt pour rester dans la partie où est construit le temple. Plus d’une décision de justice n’y changeront rien. À chaque occasion malgré les décisions favorables à Innocent Nda-Ngye les dissidents refusent de libérer la concession. Il y a eu même une décision de déguerpissement et les policiers étaient sur place, mais comme par enchantement, ils se sont retirés. Et le dossier continue à courir.
À l’arrivée de Constant Mutamba, apprend-on de bonnes sources, l’asbl a constitué un dossier bien documenté qu’elle a remis en mains propres au nouveau ministre. Les jours passent sans que l’asbl n’ait ne fut-ce qu’un accusé de réception. Est-ce le retour du démon ?
À l’asbl message du Graal, on a encore espoir que le dynamique ministre de la Justice, Constant Mutamba, se réveillera afin de tordre le cou au démon de la corruption avant qu’il gagne tous ses conseillers. Dossier à suivre
Emeka M.
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