Connect with us

À la Une

Mouvance Présidentielle : Dany Mukendi Wa Dinanga règle ses comptes à l’opposition congolaise et à Joseph Kabila, complice du Rwanda 

Published

on

C’est une charge sans filtre. Dany Mukendi Wa Dinanga s’en prend violemment à l’opposition congolaise, qu’il accuse de laxisme patriotique et de complicité passive face à l’agression rwandaise à l’Est. Dans un discours enflammé, il dénonce le mutisme des figures de proue de l’opposition (Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sessanga, etc.), voire des certains chefs religieux (Cardinal Ambongo et consorts) qu’il accuse de fuir leurs responsabilités pendant que le pays brûle. « Vous avez promis de sauver le peuple. Aujourd’hui, le peuple meurt, et vous êtes silencieux. Vous êtes contents de voir le Président Tshisekedi seul au front », fulmine-t-il.

Pour Dany Mukendi, c’est toute une classe politique qui s’est dérobée, alors que la nation traverse une crise existentielle. Le temps n’est plus aux joutes électorales ni aux rancunes partisanes, mais à l’unité sacrée autour de la patrie. « Ce silence est coupable. Le Congo est attaqué, et les opposants regardent. C’est maintenant qu’ils devraient faire bloc, pas déverser leur haine sur le chef de l’État », martèle-t-il.

Selon lui, la guerre dans l’Est dépasse la seule dimension militaire. Elle incarne un combat pour la souveraineté nationale. À ce titre, Dany Mukendi salue la posture de Félix Tshisekedi, qu’il décrit comme « un homme en mission divine » œuvrant à la restauration de la dignité congolaise. « Grâce au président Tshisekedi, le Congo est de retour sur la scène mondiale. Il se bat pour faire reconnaître les crimes du Rwanda et obtenir justice », insiste-t-il.

L’ancien président Joseph Kabila n’est pas épargné. Dany Mukendi le rend responsable d’avoir légué au pays une situation calamiteuse, fruit d’un pouvoir « muet, absent et inactif ». Pire : selon lui, Paul Kagame l’a réintroduit dans l’arène politique pour affaiblir Kinshasa et crédibiliser l’occupation rwandaise aux yeux de la communauté internationale. « Si des Congolais comme Kabila apparaissent comme complices du Rwanda, l’opinion internationale n’aura aucun mal à tolérer la présence de Kigali, sous prétexte de « stabilisation » », dénonce-t-il.

Pour Dany Mukendi, la RDC risque de revivre le cauchemar de l’AFDL, version 2.0, avec un Joseph Kabila jouant le rôle de caution locale à une nouvelle entreprise de prédation. Et ce, dans une société minée par des clivages politiques qui font le jeu de Kigali.

Sur le plan militaire, aucune concession au M23 : Dany Mukendi qualifie ce mouvement de « coquille vide », une « marionnette rwandaise ». Le vrai conflit, martèle-t-il, oppose la RDC à Kigali. Point final. « Ce n’est pas un conflit entre Congolais. C’est une agression étrangère. Le Congo ne peut pas dialoguer avec des criminels qui pillent et massacrent », tranche-t-il.

Sur le plan institutionnel, Dany Mukendi appelle à une révision de l’article 64 de la Constitution, qu’il juge être devenu « un outil d’anarchie ». Toute personne prenant les armes contre la République devrait être déclarée inéligible et poursuivie, y compris au niveau international.

Son message est limpide : l’unité nationale ou la honte historique. L’opposition, affirme-t-il, n’a plus le droit de se dérober.

Enfin, Dany Mukendi revient sur le statut de sénateur à vie de Joseph Kabila, fruit d’une loi taillée sur mesure pour lui offrir une retraite dorée. Il rappelle que cette loi, concoctée par les dignitaires du régime précédent, accorde à Kabila de nombreux droits… mais aussi un devoir de loyauté envers les institutions. « C’est en confrontant ses droits et ses devoirs qu’on peut répondre à la question de savoir : qui de Joseph Kabila ou de la RDC a trahi l’autre ? »

Le dossier est déjà entre les mains de la justice. Dany Mukendi conclut : « Laissons la procédure aller jusqu’au bout. Seul son juge naturel peut désormais établir sa culpabilité. »

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

À la Une

Décès d’Aaron Muyenga : Un baobab de l’entrepreneuriat congolais s’est éteint

Published

on

Ancien président de la COPEMECO et du DCMP, Aaron Muyenga, figure emblématique de l’entrepreneuriat congolais et propriétaire du Dancing Club Auberge à Lemba, est décédé ce matin. Il laisse derrière lui un héritage marqué par le travail, la foi et l’engagement pour le développement du Congo.

Le monde des affaires et du sport congolais est en deuil. Aaron Muyenga, ancien président national de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises du Congo (COPEMECO) et de la Fédération des Entreprises du Congo (FELECO), s’est éteint ce matin, après une longue lutte contre la maladie. Entrepreneur visionnaire, homme de foi et patriote convaincu, il a marqué de son empreinte plusieurs secteurs de la vie nationale.

Un bâtisseur au service des PME

Véritable artisan de la promotion des petites et moyennes entreprises, Aaron Muyenga s’est illustré par son engagement constant en faveur de l’autonomie économique et de l’entrepreneuriat local.
Sous sa présidence, la COPEMECO a connu un élan nouveau dans la défense des intérêts des entrepreneurs congolais.
« C’était un homme de conviction, toujours à l’écoute, animé par la volonté de voir émerger une classe moyenne nationale forte », témoigne Georges Bukasa Tshienda, lui-même ancien président de la COPEMECO.

Le promoteur du Dancing Club Auberge

Propriétaire du Dancing Club Auberge, situé à Lemba, Aaron Muyenga avait aussi contribué à dynamiser la vie sociale et culturelle de Kinshasa. Ce lieu emblématique, devenu au fil des années une véritable institution, témoigne de son sens de l’innovation et de son désir de créer des espaces de convivialité pour la population kinoise.

Un dirigeant respecté du football congolais

En parallèle de ses activités économiques, Aaron Muyenga avait présidé le Daring Club Motema Pembe (DCMP), club mythique de la capitale.
Sous sa direction, le club vert et blanc avait connu un regain de stabilité et de discipline administrative.
« Le président Muyenga restera dans nos mémoires comme un homme intègre, passionné et dévoué à la cause du sport congolais », confie un ancien dirigeant du DCMP.

Un homme de foi et de résilience

Malgré la maladie, Aaron Muyenga n’a jamais cessé de servir. Porté par sa foi chrétienne, il voyait dans chaque défi une occasion de grandir et de se rapprocher de Dieu.

« J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi » (2 Timothée 4:7-8), aimait-il rappeler à ses proches, comme une profession de foi et un message d’espérance.

Un modèle pour la jeunesse

Père spirituel et mentor pour de nombreux jeunes entrepreneurs, il prônait le travail, la discipline et la persévérance comme clés de la réussite. « Il croyait profondément que la jeunesse congolaise pouvait transformer le pays, à condition de croire en elle-même », souligne un jeune entrepreneur de Lemba, ému.

Un héritage vivant

Aaron Muyenga laisse l’image d’un patriote engagé, d’un homme d’action et d’un serviteur de la nation.
Sa vie témoigne qu’on peut réussir tout en restant proche de son peuple, fidèle à ses valeurs et à sa foi.

Que la terre de nos ancêtres lui soit douce, et que son âme repose en paix.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

Continue Reading