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Société

Montée de Covid-19 à Kananga : Me Jean-Claude Mupompa Ngalamulume sollicite l’implication urgente du gouvernement central

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Face à la montée du Covid-19 à Kananga, au centre de la RDC, un acteur politique sollicite l’implication urgente du gouvernement central et des partenaires techniques et financiers dans la lutte. L’ancien secrétaire exécutif du gouvernement provincial, Maître Jean-Claude Mupompa Ngalamulume a, dans un message publié sur les réseaux sociaux samedi 06 août tard dans la soirée, révélé que le Kasaï Central a franchi la barre de 100 cas. Il en appelle à l’implication de tous.

L’avocat Mupompa recommande aux et autres :

1) au pouvoir public au niveau national d’équiper les hôpitaux de la Province des équipements nécessaires et appareils de test car à ce jour il n’y a que 2 appareils;
2) au pouvoir provincial, de renforcer les mesures barrières au lieu de faire du copié collé et adapter les autres à notre réalité( nous sommes un carrefour)
Rendre opérationnel et appuyer le comité de lutte et riposte.
3) au comité de riposte de se mettre effectivement au travail au lieu de trahir le serment cher d’Hypocrate.
4) aux partenaires techniques et Financiers d’appuyer les efforts du pouvoir public dans la lutte contre covid- 19,
5) à la population centre kasaienne de s’approprier de la lutte en observant scrupuleusement les mesures barrières et en devenant des véritables acteurs de la sensibilisation dans leur milieu de vie.

Jeff MBUYI/CONGOPROFOND.NET

Société

Bandalungwa : 2 mois dans le noir, la SNEL et les autorités locales accusées d’abandon

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Voilà maintenant deux mois que le quartier Lubudi, dans la commune de Bandalungwa, vit plongé dans une obscurité totale. Depuis le 5 septembre 2025, le courant électrique n’a plus refait surface dans les foyers, laissant la population dans un désarroi profond.

Ce qui choque davantage, selon les habitants, c’est le silence assourdissant de la Société nationale d’électricité (SNEL).

« Aucune communication, aucune descente, aucun technicien sur le terrain. Rien ! », déplorent les résidents.

Pourtant, Bandalungwa n’est pas un quartier périphérique ou enclavé. Située non loin du centre-ville de Kinshasa, cette commune fait partie des plus connues et des plus actives de la capitale.
Chaque soir, dès 18h, le quartier Lubudi est plongé dans un noir complet, une situation que les habitants qualifient de « villageoise », tant elle paraît inconcevable au cœur de Kinshasa.

Historiquement, la zone était alimentée par la ligne dite des “5 chantiers”, héritée du précédent régime. Si cette ligne offrait jadis un courant relativement stable, le temps et le manque d’entretien ont fini par la rendre quasi inutilisable.
La population s’était alors rabattue sur une autre source d’alimentation : la ligne de « camp militaires », du côté séparant Bandal de la zone Jamaïque. Cette solution parallèle, bien que fragile, avait permis à plusieurs ménages de respirer un temps.

Mais là encore, la panne est survenue. Et depuis septembre, plus aucune ligne ne fonctionne.

« Toutes les lignes sont abîmées. Nous sommes totalement abandonnés », déplore un habitant.

Au-delà de la SNEL, les habitants pointent aussi la passivité des autorités municipales. Ni le bourgmestre de Bandalungwa, ni les élus provinciaux, ni les services communaux n’auraient effectué la moindre descente de terrain pour constater la situation.

« Ces gens sont censés être proches de la population, connaître les réalités de leur commune. Mais depuis deux mois, personne n’est venu voir ce que nous vivons », s’indigne un riverain.

L’absence prolongée d’électricité a aussi favorisé une montée de l’insécurité.
Les « kulunas » et autres délinquants profitent du noir pour multiplier les vols, agressions et cambriolages. Les habitants redoutent la tombée de la nuit et demandent au gouvernement de réagir avant qu’un drame ne survienne.

Les habitants du quartier Lubudi lancent un SOS pressant à la SNEL et aux autorités provinciales de Kinshasa.
Ils réclament la réhabilitation urgente des lignes électriques et l’extension du système de courant prépayé, qu’ils espèrent plus fiable et transparent.

« Nous ne demandons pas la lune. Nous voulons juste la lumière. Deux mois dans le noir, c’est trop », conclut un résident.

Dorcas Mwavita

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