À la Une
Mise en œuvre de l’Accord de prêt Congo/Brazza-FMI : le gouvernement n’a pas droit à l’erreur

C’est ce que l’on retiendra du séminaire gouvernemental organisé à Kintélé et placé sous le patronage de Clément Mouamba, premier ministre, chef du gouvernement. Cette interpellation faite au gouvernement par ce dernier s’inscrit dans l’accord de prêt avec le Fonds Monétaire International(FMI) conclu en juillet dernier.
L’objectif de cette rencontre a été de permettre aux membres du gouvernement d’avoir une compréhension nette des tenants et aboutissants dudit accord autour d’un échange sur les modalités de se mise en œuvre.
Clément Mouamba, en pédagogue, a rappelé les différentes étapes qui ont précédé sa signature afin de mieux fixer les esprits. « Ce programme vise le rétablissement de la fiabilité budgétaire et le restructuration de la dette pour restaurer sa stabilité, sa soutenabilité à moyen termes. Il vise aussi la mise en œuvre des réformes structurelles pour renforcer la diversification économique et rendre une croissance plus inclusive, améliorer la gouvernance dans toute sa composante, renforcer le capital humain. Notamment les moyens de mesures qui visent à la protection des peuples vulnérables. Enfin la reconstruction de réserves d’échange. Nous sommes à la phase où on cherche à stabiliser. Donc nous venons de loin », a-t-il souligné.
L’obtention de cet accord est pour le gouvernement une victoire conditionnée par la mise en œuvre des 48 mesures, tel que l’exige le FMI.
C’est pour harmoniser la compréhension autour de cet accord qui devient, selon le premier ministre, une obligation.
« Nous venons ici pour être d’accord sur cet accord qui devient une obligation pour nous avec toutes les mesures qui sont extériorisées qui sont 48 et celles de la Banque Mondiale et la BAD. Nous avons au-delà de toutes ces différentes mesures à continuer à gérer notre budget, à continuer à faire fonctionner l’Etat et surtout tenir le calendrier. Donc l’intérêt de cette rencontre c’est de revisiter toutes ces étapes, et au finish trouver un accord pour combler les différentes réformes qui restent, qui sont des mesures et des dates connues », a expliqué Clément Mouamba.
Le ministre des Finances salue cet accord et pense que l’échec n’est pas permis. Il s’agit pour le gouvernement d’assurer l’écho de cet évènement qui est très important pour le pays. « Pour que le gouvernement en fasse écho, le premier ministre a pensé et tout le monde est d’accord là-dessus, qu’il fallait un séminaire d’appropriation. Il appartient au gouvernement de s’approprier toutes les exigences du FMI. Comme dit le premier ministre, nous n’avons pas droit à l’échec. Et il faut s’y prendre à temps pour donner satisfaction », a expliqué Calixte Ganongo, ministre des Finances et du Budget tout en précisant que « la mise en œuvre de ces 48 mesures de ce programme triennal avec cette institution de Bretton Wood se fera progressivement selon un programme bien précis ».
Achille Schillains, CONGOPROFOND.NET/Correspondant à Brazzaville
There is no ads to display, Please add some
À la Une
RDC : Le festival « Fièrement Ndundu » de retour, du 12 au 13 juin à Kinshasa, avec le thème « Tel que tu es »

Après deux ans d’absence, le festival « Fièrement Ndundu » refait surface. La 6ème édition aura lieu à Kinshasa du 12 au 13 juin de cette année avec comme thème « TEL QUE TU ES ». L’événement a été annoncé par le directeur de l’ASBL « Plus de couleurs », Yan Mambo Kasongo, au cours de la conférence de presse tenue ce vendredi 2 juin à l’espace Pigeon Vert de la commune de Bandal.
Dans son allocution, Yan Mambo a premièrement remercié la presse congolaise qu’il considère comme le plus grand sponsor, après Dieu, de cet événement.
Quid de « Plus de couleurs et Fièrement Ndundu ? Yan Mambo s’explique
A en croire ce réalisateur des vidéos clips, « Plus de couleurs » est un concept qui consiste à mixer toutes les différences de couleurs d’une peau dans une communauté et de les mettre ensemble dans une parfaite harmonie ».
Puis d’ajouter : » Mais la particularité de Fièrement Ndundu , c’est surtout de pousser la personne atteinte d’albinisme d’accepter son identité tel qu’elle est. La plupart d’entre vous sont conscients qu’il y a dix ans ou 15 ans, c’était une insulte que d’être traité de ndundu dans la rue… Aujourd’hui, je pense que le travail est encore long, mais la plupart d’albinos ne seront aucunement gênés d’être appelés Ndundu. Ils s’assument tel qu’ils sont. Pour moi, c’est la plus grande de mes victoires « .
Particularité de la 6e édition
La plus grande particularité de cette sixième édition, c’est la création de trois prix. Le premier portant le nom du catcheur Mwimba Texas, qui est un Prix qui sera décerné à un albinos qui a sorti la tête de l’eau et qui émergé dans la société. Le Prix Kabasele sera remis à la personne non albinos qui soutient les albinos et, enfin, le Prix Ilunga Police belge pour les albinos qui ont choisi de soutenir le combat.
Dans un autre chapitre, la presse a interrogé l’initiateur de « Plus de couleurs ASBL » sur les propos de Zacharie Bababaswe traitant le leader de l’opposition, Moise Katumbi, de Ndundu. » Kin emeli ba Ndundus » , Yan Mambo pense qu’il y aucune importance pour les albinos de s’insurger et de s’offusquer face à ces propos. » Pas de polémique, car mon plus grand combat est que la personne albinos ne se sente plus gêné lorsqu’on cite le nom Ndundu », a-t-il conclu.
Désiré Rex Owamba / CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some