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Mgr F. Ambongo: “Je suis venu voir comment accompagner le président Tshisekedi…”
L’archevêque de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo, a échangé ce vendredi 26 avril 2019 avec le président de la République Félix Antoine Tshisekedi dans son bureau de la cité de l’Union africaine.
À l’issue de la rencontre, la direction de communication de la presse présidentielle a révélé que les deux hommes ont échangé sur le bien-être de la population.
A l’issue de cette première rencontre avec le Chef de l’Etat, le prélat a déclaré : «Je suis venu le rencontrer pour échanger et voir comment l’accompagner et faire avancer sa vision pour le bien-être du peuple”.
Il sied de noter que depuis l’investiture de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, cette visite est la première. Il y a un mois le bureau de la Conférence épiscopale nationale du Congo avec à sa tête Mgr Marcel Utembi est allé présenter ses civilités au président élu.
Pour les observateurs, cet entretien entre Mgr Ambongo et l’actuel président est un grand moment quand on sait les positions tranchées du prélat catholique envers le cinquième président de la république démocratique du Congo.
“Certainement que la logique de tourner la page a triomphé. La lune de miel ne serait pas ahurissante entre le pouvoir actuel et l’église catholique de la RDC” ont-ils souligné.
En outre, liant la parole à l’acte, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu également à la cité de l’Union africaine l’équipe qui s’occupe de la lutte contre Ebola en Rdc, cette équipe lui a fait rapport sur l’évolution de la situation sur terrain.
Pour rappel, lors de son passage à Béni et Butembo, le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi avait pris l’engagement de suivre personnellement l’évolution des mesures et précautions relatives à la gestion de la maladie d’ebola qui est présentement cantonnée.
En recevant cette délégation, il réalise la promesse faite lors de sa visite au centre d’internement conçu pour le besoin de la cause.
MUAKAMU/CONGOROFOND.NET
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La Banque d’Ouganda réticente à intégrer les francs rwandais et congolais dans ses opérations de change
La Banque d’Ouganda (BOU) a récemment clarifié sa position concernant l’absence de mises à jour régulières des taux de change pour le franc rwandais (RWF) et le franc congolais (CDF). Cette décision, qui soulève des questions dans la communauté financière régionale, repose sur un ensemble de facteurs économiques, réglementaires et pratiques.
Une stratégie axée sur la stabilité économique nationale
Kenneth Egesa, Directeur de la Communication à la BOU, a expliqué que cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à préserver la stabilité économique de l’Ouganda tout en maintenant des relations régionales équilibrées. Selon lui, la volatilité historique du RWF et du CDF pourrait introduire des perturbations indésirables sur le marché ougandais si ces devises étaient régulièrement cotées.
“Notre priorité est de garantir un environnement financier stable pour l’Ouganda,” a déclaré Egesa. “Fournir des mises à jour fréquentes sur des devises plus volatiles pourrait envoyer des signaux erronés au marché et potentiellement décourager les échanges et les investissements dans la région.”
Des considérations réglementaires et diplomatiques
La BOU doit également naviguer dans un paysage réglementaire complexe. Les relations économiques de l’Ouganda avec le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) sont encadrées par des accords de coopération politique et économique. Dans ce contexte, la publication régulière de taux de change pour le RWF et le CDF pourrait être perçue comme une ingérence dans les politiques monétaires de ces pays.
“Chaque pays a sa propre souveraineté monétaire,” a souligné Egesa. “Nous préférons laisser aux banques centrales du Rwanda et de la RDC la responsabilité de communiquer sur leurs propres devises.”
Une demande limitée et des défis pratiques
La décision de la BOU reflète également la réalité du marché ougandais. Selon Egesa, l’intérêt pour le RWF et le CDF parmi les commerçants et investisseurs ougandais est limité comparé aux principales devises internationales. De plus, la collecte et l’analyse des données nécessaires pour fournir des taux de change précis pour ces devises représenteraient un coût difficilement justifiable au vu de leur impact économique relativement faible sur l’Ouganda.
“Obtenir des données fiables sur ces devises peut s’avérer complexe en raison d’une activité de marché réduite et de normes de reporting variables,” a expliqué Egesa. “Nous ne voulons pas risquer de diffuser des informations potentiellement trompeuses qui pourraient nuire à la crédibilité de la banque centrale.”
Une approche pragmatique pour l’avenir
La position de la Banque d’Ouganda concernant le franc rwandais et le franc congolais reflète une approche pragmatique et stratégique. Tout en reconnaissant l’importance des relations économiques régionales, la BOU reste focalisée sur sa mission principale : assurer la stabilité économique de l’Ouganda et gérer efficacement les ressources du pays.
Cette politique pourrait évoluer à l’avenir si les conditions du marché ou les priorités économiques régionales venaient à changer. Pour l’heure, la BOU continue de se concentrer sur la gestion du taux de change du shilling ougandais par rapport aux principales devises mondiales, tout en surveillant de près les développements économiques dans la région des Grands Lacs.
Claudine N. I.
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