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MESP : Guy Mafuta réhabilité, le nouveau comité échappe à un lynchage !
Écarté depuis le 23 novembre 2018 dernier par le ministre d’Etat en charge du Travail, Emploi et Prévoyance sociale suite à une guéguerre entre lui et le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel , Gaston Musemena, le président du Conseil d’administration de la Mutuelle de Santé des Enseignants de l’Enseignement Primaire et Secondaire (MESP), Guy Mafuta, vient d’être réhabilité par le premier ministre Bruno Tshibala ce lundi 26 novembre 2018.
Alors que le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire l’accusait de mauvaise gestion financière de la mutuelle, le comité Mafuta avait été remplacé par un autre provisoire composé de trois personnes ayant pour mission de diriger cette structure des enseignants. Dans le lot, il ya Jean Bosco Puna, Marcel Niongo et Sébastien Bashi.
Ce lundi 26 novembre 2018, alors qu’ils venaient prendre leurs fonctions et s’installer aux bureaux de MESP, les nouveaux dirigeants ont été chassés par les enseignants trouvés sur les lieux.
Calicots et rameaux en main, sifflets à la bouche, c’est de cette manière que les enseignants ont dit non au comité Jean-Bosco Puna.
À les en croire, Jean-Bosco Puna n’est pas l’homme qu’il faut pour diriger cette structure. » Cet homme est de l’administration publique et non enseignant. En plus, il a été chassé du Synecat pour lequel il prétend parler. En 2009, il s’est opposé à la création de cette mutuelle… », a rappelé un enseignants sous le sceau de l’anonymat.
Grâce à cette lettre de réhabilitation de Guy Mafuta signée par le premier ministre Bruno Tshibala et adressée au ministre en charge du travail et prévoyance sociale, l’opinion espère que ce feuilleton politico-médiatique va finalement prendre fin pour laisser la place à ceux qui veulent réellement travailler.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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