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Médias : Un journaliste de la RTNC cambriolé et blessé à Bunia

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La criminalité urbaine à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, ne choisit pas ses victimes. Dans la nuit du mercredi au jeudi 25 avril 2024, le journaliste Serge Karba de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC Station de l’Ituri à Bunia), a été non seulement cambriolé mais aussi blessé par des bandits armés.

Tard dans la nuit, ces bandits qui opèrent fréquemment en ville de Bunia, ont investi le domicile de ce chevalier du micro. Des biens de valeur, dont des téléphones smartphones et un montant d’argent estimé à 300 dollars ont été emportés.

Le fait s’est passé au quartier Bankoko. Blessé par machette à la main droite, le président honoraire de l’UNPC Ituri est alité dans une structure sanitaire pour des soins.

À Bunia, le banditisme urbain est en plein essor ces dernières semaines. Les enfants appelés « Ulor » qui opèrent en grand nombre, sont cités d’être auteurs de cette montée de la criminalité dans cette partie de la province.

Deux d’entre eux arrêtés récemment par la police à Hoho, un autre quartier de Bunia, étaient des enfants des militaires FARDC. Le QG de cette bande était localisée même à la 32ème région militaire.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Kisangani : Quand les victimes de la guerre de 6 jours se rebellent contre la corruption au FRIVAO

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Un quart de siècle après le drame, les survivants handicapés refusent le silence et interpellent l’État sur la justice qui leur échappe encore._

 

Sous le soleil pesant de la Tshopo, ce week-end, ils sont venus, béquilles et cicatrices en avant, porter une même plainte, celle de la dignité bafouée. Les victimes de la guerre de 6 jours, ce conflit sanglant de juin 2000 qui avait opposé les armées rwandaise et ougandaise au cœur de Kisangani, ne demandent plus la pitié. Elles réclament des comptes.

Devant le ministre d’État en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, un groupe de survivants a brisé le silence. Ces hommes et femmes, marqués à vie par la guerre, dénoncent aujourd’hui un nouveau fléau : la corruption au sein du Fonds pour la Réparation et l’Indemnisation des Victimes de l’Agression Ougandaise (FRIVAO). « Nous sommes venus voir le ministre pour lui montrer une situation indécente qui se passe ici à la Tshopo », confie Moïse Ndawele, amputé de la jambe droite depuis cette guerre.

« Les agents du FRIVAO nous réclament 500 dollars américains pour être enregistrés sur les listes d’indemnisation. Et si tu n’as pas cet argent, ils te proposent d’y figurer en échange de la moitié de ton indemnité. »

 

Un témoignage glaçant, partagé par de nombreuses autres victimes.

Ces pratiques présumées ternissent le visage d’un programme censé incarner la justice réparatrice voulue par l’État congolais. Pour ceux qui ont tout perdu, l’attente d’une compensation tourne à la désillusion, voire à l’humiliation.

 

Face à la gravité des faits rapportés, le ministre Guillaume Ngefa a promis d’agir. Selon les plaignants, il aurait assuré qu’il portera le dossier au Conseil des ministres et qu’il s’engage à « remettre de l’ordre » dans cette affaire. Une promesse saluée avec prudence par les victimes, qui redoutent que le dossier ne s’enlise dans les méandres administratifs, comme tant d’autres avant lui.

 

Mais à Kisangani, l’heure n’est plus à la résignation.

Les survivants de la guerre de 6 jours, dont beaucoup vivent aujourd’hui dans la pauvreté et l’oubli, veulent croire que leur combat pour la reconnaissance et la justice trouvera enfin un écho réel au sommet de l’État. « Nous ne voulons pas de faveur, seulement la justice. Nous avons assez attendu », lance l’un d’eux, le regard ferme.

 

À travers leur voix s’exprime toute une génération de Congolais meurtris, témoins d’un passé sanglant mais toujours debout, décidés à ne plus être les oubliés de l’histoire.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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