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Médias : OLPA pour la désignation urgente de nouveaux animateurs au CSAC !

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Lors d’un point de presse tenu à Kinshasa le 15 juillet 2021, l’Observatoire pour la liberté de la presse en Afrique (OLPA) a exigé aux autorités de procéder à la désignation immédiate de nouveaux animateurs du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication( CSAC).

                                                                      Ci-dessous l’intégralité du verbatim du point de presse lu par le Secrétaire exécutif de l’OLPA

Messieurs, Mesdames de la presse,

Distingués invités ;

Les membres de l’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA) sont heureux de vous accueillir dans ce cadre et vous souhaitent la bienvenue à ce point de presse.

 Avant de commencer, je vous prie de bien vouloir observer une minute de silence en mémoire de Polydor- Fortunat Muboyayi Mubanga, président de l’OMEC (Observatoire des médias congolais) décédé le 26 juin dernier et dont la dépouille mortelle arrive ce jour à Kinshasa. Merci

OLPA tient à attirer l’attention de la communauté nationale sur l’indifférence manifeste de la classe politique à désigner les nouveaux animateurs du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), une de deux institutions d’appui à la démocratie  consacrées par le tire V de notre Constitution. Pour votre gouverne, le CSAC et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sont les seules institutions d’appui à la démocratie en République démocratique du Congo (RDC).

Il est curieux de constater que les acteurs socio-politiques se penchent uniquement sur l’organisation de la CENI et ferment délibérément les yeux sur celle du régulateur public des médias. Pour preuve, il y a aujourd’hui des tractations pour la désignation des membres de la CENI.  L’Assemblée nationale a même publié un calendrier à cet effet.

Pour rafraichir la mémoire, rappelons que le CSAC a vu officiellement le jour le 10 janvier 2011, jour de la promulgation de la loi organique portant sa composition, attribution et  fonctionnement.  Sa mission, selon la loi fondamentale, est de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la presse, ainsi que de tous les moyens de communication de masse dans le respect de la loi. Le CSAC veille au respect de la déontologie en matière d’information et à l’accès équitable des partis politiques, des associations et des citoyens aux moyens officiels d’information et de communication.

Donc, cette institution est très capitale et ne peut être négligée comme nous le constatons actuellement. C’est d’ailleurs l’occasion pour les membres de l’OLPA de fustiger l’attitude des médias locaux et des journalistes congolais qui préfèrent que d’autres sujets très politisés comme « la proposition de loi sur la nationalité d’origine du futur président de la république ou celle sur la CENI » puissent faire les choux gras de la presse, alors que les questions primordiales de la profession sont reléguées au dernier plan ou traités comme des chiens écrasés. Revenez au bon sentiment chers journalistes.

OLPA s’oppose donc à la désignation en cascade et dans la précipitation des membres du CSAC, et exige que cette question soit traitée hic et nunc par le Parlement et les organisations corporatives. Le mandat de quatre ans renouvelable une seule fois de quinze membres du CSAC est arrivé largement à terme, car ils ont été nommés en 2011 sans être reconduits ni en 2015 ni en 2019. D’ailleurs beaucoup d’entre eux sont décédés, paix à leurs âmes.

Pour votre information, OLPA a entamé depuis quelques semaines des contacts de haut niveau pour cette cause que nous pouvons qualifier de noble pour la profession et nous sollicitons votre accompagnement.

Voici l’essentiel de notre message et nous restons à votre entière disposition pour d’éventuelles questions

Je vous remercie.

KABONGO MBUYI, secrétaire exécutif de l’OLPA

 Département de l’Information publique


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Facilité de réassurance en RD Congo :  Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, rassure l’ARCA de l’accompagnement de son organisation

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À l’issue d’une séance de travail, ce mercredi 27 mars 2024, entre Alain Kaninda, Directeur Général de l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), et Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, les deux partenaires ont apprécié la mise en place de la facilité de réassurance en RD Congo. Occasion pour Africa Re, leader de la réassurance en Afrique, installé en RD Congo depuis les premières heures de la libéralisation du secteur des assurances, de saluer la mise en place de ce mécanisme au pays.

« Nous sommes là pour féliciter le Gouvernement et l’ARCA pour ce travail qui a été fait et nous sommes là pour dire que nous allons accompagner ce processus là en contribuant de plusieurs façons en accroissant la capacité, en apportant l’assistance technique en matière de formation du secteur des assurances et de réassurance mais également dans la gestion des risques », a fait savoir Olivier Nguessan, d’entrée de jeu.

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Tout en louant l’initiative, Olivier Nguessan a expliqué qu’il est question de la rétention des primes sur le marché des assurances. ” C’est une des missions d’Africa Re. Celle de permettre l’accroissement des capacités nationales pour une meilleure rétention des primes sur le marché des assurances, et le défi et d’y apporter une expertise de qualité pour des services d’excellence”, a-t-il martelé.

Tout en affirmant vouloir apporter un soutien véritable à cette initiative, le représentant d’Africa Re a promis de travailler pour son accompagnement et son bon fonctionnement.

Cependant, indique-t-il, les questions encore irresolues trouveront résolutions au fur et à mesure de la mise en place de la facilité. ” L’ARCA étant une structure qui, en synergie avec le Gouvernement congolais, effectue un travail remarquable. Celui-ci est en effet un processus que nous envisageons d’accompagner, en apportant de la capacité, de l’assistance technique et les formations dans le secteur des assurances et de la réassurance, tout en prenant également compte de la gestion des risques”, a-t-il appuyé.

Il convient de noter que la facilité consistera de mettre en place le cadre favorable pour assainir le secteur d’activité des assurances. Il appartiendra aux acteurs de s’en servir pour améliorer les pratiques en matière d’assurance et de réassurance sachant que le cadre est bien fixé à l’avance par la loi.

Rappelons qu’en 2023, le secteur des assurances en République Démocratique du Congo a généré 319 millions de dollars, représentant une couverture de 0,44%. Cependant, l’horizon 2028 fixe un objectif ambitieux : atteindre 3% de couverture. Comparativement à la moyenne africaine de 1,5 milliard de dollars de recettes, le défi est de taille pour la RDC, qui doit surpasser son point de départ de 319 millions pour rejoindre ce sommet.

Par cette initiative audacieuse, la RDC s’engage sur la voie de la croissance économique et de la stabilité financière, défiant les paradigmes établis et ouvrant la voie à des perspectives inédites pour l’essor du secteur assurantiel dans le pays. Il faut pour la RD Congo, pour tenir son rang, un certain nombre de règles d’assurances. C’est une question de sécurité et de déploiement pour un secteur qui a un potentiel de 5 milliards de dollars.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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