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Médias : « L’avenir de la presse à l’ère de l’Internet et des Réseaux Sociaux » au coeur des échanges entre journalistes africains à Brazzaville 

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Brazzaville, capitale de la République du Congo, accueille la première édition des « Trophées des Médias Africains », une initiative du
Réseau panafricain des journalistes (RPJ) organisé sous le haut patronage du président Denis Sassou Nguesso avec comme sponsor officiel la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC). La remise des prix aux meilleurs présentateurs des journaux radiotélévisés 2021 est prévue ce vendredi  25 février  au Mémorial  Pierre Savorgnan de Brazzaville.

En prélude de cet événement, le RJP a ouvert, ce mercredi 23 février ses journées scientifiques sous le thème : «  La presse à l’ère de l’internet et des réseaux sociaux ».

A  l’ouverture de ces travaux, le Président du Conseil supérieur de la
liberté de communication, Philippe Mvouo, a déclaré que le thème retenu
pour ces assises mérite une grande réflexion à approfondir. Il a indiqué que les sous-thèmes retenus pendant ces deux jours, entre autres, comment lutter contre les fakenews, l’état de la presse en Afrique francophone, ainsi que l’arrivée de l’internet peut-elle
changer les fondamentaux du journalisme?, vont nourrir les débats et
ouvrir la presse à un horizon prospectif  pour son adaptation aux
mutations technologiques et numériques.

Cependant, le président du CSLC est convaincu que le thème de ces
journées scientifiques souligne l’urgence de traiter  une
préoccupation qui soumet par la force des logiques dialectiques le métier à des métamorphoses forcées  et condamne les pratiquants du journalisme à la nécessité de changement de mentalité, et pas seulement, à l’impératif de corriger les pratiques d’outre-temps d’un métier qui se veut toujours rénovateur.

A l’entendre, la perception et l’action du RPJ est à applaudir, car elles vont exorciser la peur, le pessimisme et défaitisme qui envahissent le subconscient  des professionnels de l’information et de la communication face à l’ampleur pandémique des réseaux sociaux à travers le « virus » qui ont pour nom, la prédation, la manipulation, l’imposture, le mercenariat journalistique. «N’ayez pas peur, la presse survivra des réseaux sociaux », a conclu Philippe Mvouo.

Pour sa part, le président du Réseau panafricain des journalistes,
Andrien Wayi-Lewy a invité les journalistes panafricains à relever les
défis du numérique. Il a estimé que la presse africaine devrait devenir une presse citoyenne à l’ère de l’internet et des réseaux sociaux, car la presse est un métier de pointe.

Onze pays d’Afrique francophone sont présents à Brazzaville. Il s’agit
de la RDC, Burundi, Rwanda, Gabon, Cameroun, Guinnée Equatoriale et
Bissau, Benin, Mali et le Sénégal.

Mamous

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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”

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Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.

Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée

Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.

Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.

“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”

La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.

Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.

Une mise au point dans un contexte délicat

Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.

Une parole rare, un signal fort

Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.

Tchèques Bukasa

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