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Analyses et points de vue

Médias : Comme à la RTNC, pourquoi pas une dame à la tête du CSAC ? (Tribune de Kevin Inana, journaliste) 

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Jeudi, 17 novembre 2022-Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a signé plusieurs ordonnances présidentielles portant mise en place dans les entreprises publiques ainsi que celle portant investiture des membres du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC en sigle). 

À la Radio Télévision Nationale Congolaise, le chef de l’État a jeté son dévolu sur une dame, enseignante à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication, Madame Sylvie Elenge. 

Avec cette nouvelle dynamique instaurée par Fatshi, celle de placer des femmes dans des postes de commandement, je pense formellement qu’il serait de très bonne augure qu’une femme soit placée à la tête du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication. 

La question qui reste posée c’est de savoir pourquoi une femme ? Je repondrai sans ambages que la gestion des hommes dans cet organe de régulation des médias a été chaotique pendant plus de 12 ans de règne.

Le CSAC aujourd’hui a non seulement besoin d’un renouvellement de ses animateurs, mais aussi de rajeunissement. Dans le lot des personnes investies, nous saluons dans un premier temps la désignation des jeunes qui ont marqué l’opinion dans leur esprit de créativité mais aussi dans la défense des intérêts des journalistes.

Les anciens ou doyens doivent se retirer du bureau 

À l’approche de l’installation de ces membres par l’Assemblée nationale, je suis de ceux qui pensent que les quatre aînés qui ont été reconduits peuvent rester comme membres de cette institution d’appui à la démocratie et donner la chance aux jeunes de gérer.

Parmi les personnes qui font leur entrée on retrouve entre autres Christian Bosembe, Mimie Engumba, Bruno Mbolison, Jean-Piere Eale, Serge Kabongo… pour ne citer que celles-là.

Ces jeunes disposent, à mon avis, des ressources intellectuelles suffisantes pour redorer l’image ternie du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication.

Pour ma part, étant donné la dimension genre impulsée par Félix Tshisekedi, Président de la République, Mimie Engumba, ancienne de la Radio Okapi et patronne du média en ligne DEPECHE.CD serait bel et bien cet oiseau rare qui pourra relever les défis.

Son parcours professionnel est parmi les éléments à prendre en compte au moment de la désignation des candidats mais aussi à l’élection proprement dite.

Non à l’ingérence Politique…

Il est temps que les journalistes se choisissent leur président en ce qui concerne notamment le CSAC.

Je pense qu’il est important que la politique s’écarte dans le choix du nouveau président de cette institution d’appui à la démocratie.

Que les 15 membres se choisissent eux-mêmes ceux qui devront être élus comme membres du bureau.

Si on veut réellement le changement, alors il faut le faire avec les nouvelles figures.

Kevin INANA TSHIBALOKA 

Journaliste et Administrateur Gérant d’Okapinews.net


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Analyses et points de vue

CADECO : Une révolution silencieuse au cœur de la banque congolaise

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La CADECO, institution bancaire emblématique de la République Démocratique du Congo, est en pleine mutation. Ce changement, bien que discret, est d’une importance capitale et mérite d’être mis en lumière. Alors que le pays est souvent synonyme de défis économiques, la CADECO se positionne comme un acteur clé d’une révolution silencieuse qui pourrait redéfinir le paysage bancaire national.

Les récentes rénovations des bureaux, notamment ceux de la cave, témoignent d’un engagement clair pour améliorer l’environnement de travail. Ces espaces, désormais modernisés et mieux équipés, sont le reflet d’une volonté de transformation qui va au-delà de l’esthétique. Ils sont conçus pour favoriser la productivité et le bien-être des employés, éléments essentiels à toute institution qui aspire à l’excellence.

Mais la véritable audace de la Directrice Générale Juliette Mbambu Mughole réside dans son projet ambitieux d’attaquer le rez-de-chaussée du siège social. Cette initiative vise non seulement à redorer l’image de marque de la banque, mais aussi à créer une atmosphère propice à l’innovation et à la collaboration. C’est là que se joue une partie cruciale de la révolution.

Transformer la perception d’une institution souvent perçue comme rigide en un acteur dynamique et moderne du secteur bancaire. Derrière cette transformation, un leadership fort et visionnaire. La DG Juliette Mbambu Mughole de la CADECO mérite d’être saluée pour sa capacité à réorganiser les activités tout en plaçant le confort des travailleurs au cœur de ses préoccupations.

Ce changement de culture organisationnelle est essentiel pour attirer et retenir les talents, et pour bâtir une institution capable de répondre aux défis contemporains du secteur bancaire. Le travail acharné de nombreuses personnes, souvent en silence, contribue à cette dynamique. Ce sont elles qui portent le poids de la réorganisation, qui s’investissent sans relâche pour faire avancer les projets.

La reconnaissance de cet engagement est cruciale, car elle nourrit un esprit d’équipe qui transcende les bureaux et les départements. Un autre aspect fondamental de cette révolution silencieuse réside dans la régularité de la paie des salaires. Dans un pays où l’instabilité économique est souvent la norme, la CADECO se distingue par sa capacité à garantir une rémunération fiable.

Cette sécurité financière constitue une motivation supplémentaire pour les employés, les incitant à donner le meilleur d’eux-mêmes au service de la nation congolaise. La régularité des paiements ne doit pas être sous-estimée. Elle crée un climat de confiance, permettant aux employés de se concentrer sur leurs missions sans l’angoisse des fins de mois difficiles.

Ainsi, la CADECO s’affirme non seulement comme une banque, mais comme un véritable partenaire du développement économique et social du pays. La CADECO est en train de vivre une révolution silencieuse qui pourrait bien inspirer d’autres institutions. Sa démarche proactive, centrée sur l’amélioration des conditions de travail et la régularité des salaires, en fait un modèle à suivre.

Alors que la RDC continue de naviguer à travers des défis complexes, la CADECO pourrait devenir un phare d’espoir, prouvant qu’avec une vision claire et un leadership engagé, il est possible de transformer non seulement une institution, mais également l’écosystème bancaire du pays. Le succès est le résultat de la préparation, du travail acharné et de l’apprentissage de l’échec des autres.

Dans un monde où le changement est souvent bruyant et tumultueux, la CADECO nous rappelle que les révolutions les plus significatives peuvent se produire dans le silence, portées par ceux qui travaillent sans relâche pour un avenir meilleur. Avec la DG Juliette Mbambu Mughole à la tête de la CADECO l’excellence n’est plus un acte, mais une habitude qui s’est durablement installée.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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