À la Une
Me Kenzo Mukendi : la famille évoque un empoisonnement et réclame un procès

3 ans après la disparition du mécène sportif, Me Kenzo Mukendi Tshimanga Franck, sa famille réclame l’ouverture d’un procès. Pour elle, l’illustre disparu est mort, le 1er juin 2017, à la suite d’un empoisonnement.
Dans un communiqué de presse de ce 31 mai 2020 , la famille affirme continuer d’attendre l’ouverture de ce procès qui va mettre à une les auteurs de ce forfait et ainsi les sanctionner.
« … La famille Tshimanga continue à attendre avec tristesse l’ouverture du procès du Maître Kenzo Mukendi en vue d’élucider les circonstances de cet assassinat par empoissonnement afin que tous les auteurs de ce crime macabre soient connus et sanctionnés selon les prescrits de l’État de droit que nous voulons tous voir dans notre pays », peut-on lire dans ce communiqué signé par la sœur du défunt Carol Kapinga Tshimanga.
Notons qu’aucune manifestation ne sera organisée, à l’occasion de l’an 3 de Me Kenzo, en raison de la pandémie de la Covid-19.
Toutefois la famille Tshimanga Buadia Bukolo prie tous les amis, familles et connaissances de bien vouloir avoir une pensée pieuse pour sa mémoire en l’incluant dans leurs différentes prières partout où ils se trouvent.
Juriste de formation et pratiquant des arts martiaux, Me Kenzo Mukendi Tshimanga Franck dit « Me Kenzo », grand mécène sportif, était, avant sa mort, secrétaire général de la Fédération Congolaise de Taekwondo (FECOT), mais également trésorier général-adjoint du Comité Olympique Congolais (COC).
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
RDC : Denise Nyakeru Tshisekedi encourage les femmes journalistes à dénoncer toute forme d’harcèlement sexuel en milieu professionnel

Pendant deux jours, soit du 20 au 21 mars 2023, les professionnels des médias ont fait un état des lieux sur la situation des femmes des médias en Afrique Francophone autour du thème: « Harcèlement sexuel dans la sphère médiatique ».
Cette rencontre était une occasion pour les femmes des médias, en particulier, et journalistes professionnels en général et celles des médias sociaux (Tik-tok, Facebook, Twitter, LinkedIn, YouTube et Instagram ) de partager sans tabous les expériences vécues en matière de harcèlement sexuel et proposer des pistes de solutions pour bannir ce fléau qui prend de l’ampleur et freine l’épanouissement de la femme dans la profession.
La Distinguée Première Dame de la RDC qui milite pour la promotion et la défense des droits des femmes a participé personnellement à ces travaux.
Prenant la parole à cette occasion, Denise NYAKERU TSHISEKEDI a exhorté les professionnels des médias à dénoncer tout acte de violence dont ils peuvent être victimes ou témoins.
» Vous professionnels des médias avez appris à traiter l’information et à la diffuser de manière efficace, parlez du harcèlement sexuel que subit vos collègues ou que vous subissez pour que l’aide vous soit apportée. Ce n’est que par cette façon de procéder que les prédateurs sexuels seront mis hors d’état de nuire« .
La Présidente de la Fondation DNT a par la suite encouragé les professionnels des médias à prôner l’éthique et le respect de la déontologie dans la profession.
A l’issue de ces travaux, les participants ont formulé des recommandations ci-dessous :
-Sur le plan institutionnel que la RDC prenne certaines mesures pour protéger la jeune journaliste et celle qui mérite une montée en grade;
-Mettre en place une brigade anti harcèlement qui servira aux femmes et hommes victimes d’harcèlement dans le domaine des médias de pouvoir adresser leurs plaintes de manière anonyme afin de dénoncer leurs boureaux;
-Promouvoir les femmes à des postes de décision;
-Les femmes doivent encourager les autres femmes.
Ce document a été remis à la ministre de la Culture et art, représentant le gouvernement, pour la mise en application de ces résolutions.
Selon le Président de la Fondation Zacharie Bababaswe (FOZABA), initiateur de cette conférence, la mission de ces travaux est de:
.Donner aux femmes des médias des éléments de langage de lutte
contre le harcèlement;
•Faire de la dénonciation un devoir pour les femmes des médias;
•Faire des femmes des médias des porte-voix de la lutte;
•Fournir les informations sur la marche à suivre pour se protéger sans compromettre son avenir;
•Réduire le harcèlement dans la profession par la connaissance du
sujet.
Cette conférence est le fruit d’une collaboration entre la Fondation Zacharie Bababaswe et la Fondation Denise NYAKERU TSHISEKEDI
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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