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Me Kabangu Kabangu Papy : Une énergie positive pour l’essor de la Commune de Barumbu

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Né de père et de mère congolais, Me Kabangu Kabangu Papy est avocat près la Cour d’Appel de Kinshasa/ Matete depuis plus de 5 ans. Marié et père de famille, Me Kabangu Kabangu Papy est membre actif et très engagé au sein du regroupement politique Dynamique Progressiste Révolutionnaire DYPRO, en sigle, présidé par Monsieur Constant MUTAMBA, l’un des candidats à l’élection présidentielle de décembre 2023.

Candidat à l’élection des conseillers communaux à la commune de Barumbu, Me Kabangu Kabangu Papy veut redorer l’image de sa commune. « Mes raisons diffèrent de celles des autres puisqu’en tant que digne fils et jeune de Barumbu, je vise le développement rapide de ma municipalité, en particulier, et de Kinshasa, en général. Ainsi, Je veux contribuer à l’épanouissement de cette commune, répondre aux multiples responsabilités de ma commune qui s’y imposeront, diriger et tout réorganiser. Voilà pourquoi j’ai opté de commencer à la maison, à la base, soit chez moi ou s’y trouvent mes origines. », déclare Me Kabangu Kabangu Papy dès lors qu’il s’agit d’éclairer les lanternes sur sa candidature.

« Je connais les problèmes auxquels la commune de Barumbu est confrontée depuis des décennies et j’ai jugé bon d’apporter mon savoir-faire ici même, là où d’aucuns m’ont vu grandir peu avant d’aller ailleurs. La population de Barumbu croit en moi en plus de me faire confiance ; s’il faut améliorer, arranger, moderniser et j’en passe, je commencerais hic et nunc. D’où je saisis cette opportunité d’autant plus que l’élection des conseillers communaux est une première depuis le cycle électoral de 2006. » affirme ce représentant valable des habitants de Barumbu.

« Je tenais à ce que la population de Barumbu sache que je m’engage corps et âme pour ainsi sauver nos rues et collaborer étroitement avec la jeunesse afin de réduire le taux du voyoutisme (phénomène Kuluna) qui gangrène ma commune sans pour autant oublier l’épineuse question de gestion des immondices dans notre commune. », déclare Me Kabangu Kabangu Papy.

S’agissant du point relatif à l’organisation de l’élection des conseillers communaux, Me Kabangu Kabangu Papy renseigne en ce termes : « Pour ceux-là qui ignorent encore les rôles des conseillers communaux, ils doivent savoir qu’ils ont pour mission : 1. Représenter la population de Barumbu, gérer le patrimoine municipal, créer et supprimer des services publics municipaux, administrer la commune, accorder des aides favorisant le développement économique… »

« Notre regroupement a placé les candidats partout pour les élections de décembre 2023. En attendant la date butoir, je passe au peigne fin les handicapes de ma commune pour qu’une fois élu tout soit correcte car Barumbu est une commune que j’affectionne tant en plus de vouloir redorer son image afin qu’elle puisse répondre aux normes d’une commune moderne. La réhabilitation des routes à Barumbu sera mon cheval de bataille d’où mon slogan ; Sauvons nos rues ! », conclut Me Kabangu Kabangu Papy, porte-voix de la population de Barumbu.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Corridor de Lobito, PGII, AGOA : à Luanda, Kinshasa veut sortir de l’ombre

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La participation du président congolais Félix Tshisekedi au 17ᵉ Sommet des affaires États-Unis-Afrique, qui s’est ouvert ce 23 juin à Luanda, dépasse la simple logique de présence protocolaire. Elle marque une inflexion stratégique dans la diplomatie économique de la République démocratique du Congo (RDC), qui cherche à redéfinir sa place dans la nouvelle cartographie industrielle du continent.

Ce sommet, organisé par le Corporate Council on Africa, réunit plus de 1 500 décideurs publics et privés. Il s’inscrit dans un contexte où les rapports entre puissances et pays africains connaissent une redéfinition accélérée, sous l’effet conjugué des rivalités sino-américaines, des pressions climatiques et de la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales.

Changement de posture : la RDC ne veut plus subir la mondialisation, elle veut la façonner

La prise de parole attendue de Félix Tshisekedi sur le projet du Corridor de Lobito révèle une ambition politique claire : transformer les infrastructures régionales en leviers d’influence géoéconomique. Ce corridor ferroviaire, qui vise à relier les provinces minières de la RDC et de la Zambie aux ports angolais, incarne bien plus qu’un chantier logistique. Il symbolise une volonté de rupture avec un modèle extractif qui a longtemps cantonné le pays à un rôle périphérique.

À travers ce projet, soutenu par le Partnership for Global Infrastructure and Investment (PGII) — la réponse américaine à l’initiative chinoise Belt and Road — Kinshasa tente de s’imposer comme un point nodal dans la stratégie d’approvisionnement occidental en minerais critiques, tout en défendant une industrialisation localisée.

Cette démarche s’inscrit dans une double logique : sécuriser les débouchés tout en renforçant la capacité du pays à générer de la valeur ajoutée sur place. En d’autres termes, la RDC aspire à passer du statut de fournisseur de matières premières à celui de co-producteur dans les chaînes globales.

Une fenêtre diplomatique à exploiter avec précaution

Les discussions bilatérales de Tshisekedi, notamment avec l’entourage du président américain Donald Trump, interviennent dans un climat d’incertitude commerciale. L’accord AGOA (African Growth and Opportunity Act), instrument central des relations économiques USA-Afrique depuis plus de deux décennies, arrive à expiration en septembre 2025. Son avenir reste flou, et les signaux politiques en provenance de Washington oscillent entre maintien sélectif et refonte structurelle.

Dans ce contexte, la RDC tente de capitaliser sur une présence active et ciblée : elle se positionne comme un interlocuteur stable, doté d’un agenda industriel affirmé, dans un environnement régional encore marqué par des instabilités récurrentes. Ce positionnement est d’autant plus stratégique que les États-Unis cherchent à rééquilibrer leur influence face à la Chine, qui vient d’annoncer une quasi-suppression des droits de douane pour plusieurs produits africains.

Un test grandeur nature pour la crédibilité de Kinshasa

Mais cette ambition ne peut se contenter d’annonces. Elle appelle des résultats tangibles, à commencer par la capacité du gouvernement congolais à structurer ses filières industrielles, sécuriser ses réformes foncières et fiscales, et garantir un cadre juridique attractif pour les investisseurs.

Le sommet de Luanda sert donc de test : il ne s’agit plus simplement d’attirer l’attention, mais de démontrer la solidité d’un projet économique cohérent. La RDC devra prouver qu’elle peut sortir du cycle bien connu « ressources-extraction-exportation » pour entrer dans un schéma « ressources-transformation-partage de valeur ».

Vers un repositionnement structurel ou simple opération de communication ?

L’activisme économique de la RDC, visible à Luanda, traduit une prise de conscience : celle que l’avenir du pays ne réside pas dans le volume de ses exportations brutes, mais dans sa capacité à intégrer les standards et les exigences des chaînes de production mondiales.

Il reste à savoir si cette dynamique s’inscrira dans la durée ou si elle demeurera circonstancielle, dictée par le calendrier électoral américain, la volatilité des cours des métaux, ou les aléas internes congolais. Ce qui est certain, en revanche, c’est que la RDC s’est engagée dans une reconfiguration stratégique qui ne laisse plus de place à la passivité. Elle veut compter. Il lui faudra maintenant convaincre.

Franck Tatu

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