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Mbandaka : tribune d’expression populaire sur la «Gestion des crises et bonne Gouvernance»

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Ils étaient une cinquantaine d’étudiants et membres de la Société civile à prendre part à un échange fructueux organisé, le vendredi 23 octobre 2020 à Mbandaka dans la province de l’Equateur, par l’Association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite (ACOFEPE), avec l’appui d’Internews. «Gestion des crises sanitaires et Bonne Gouvernance » a été le thème de cette rencontre tenue dans le cadre d’une tribune d’expression populaire.

 

Trois orateurs invités pour la circonstance par cette Asbl ont animé ces assises. Le premier orateur, maître Junior-Pierre Bonaka Likombaka, avocat au barreau de l’Équateur, s’est penché sur le sujet «Crise sanitaire et droit à l’information». Il a évoqué les réalités auxquelles sont confrontées la population de Mbandaka et ses environs en matière d’information publique sur la pandémie à coronavirus. Il a rappelé par ailleurs que le droit à l’information est garanti par la Constitution, avant de condamner l’interférence souvent de la rumeur et la tendance générale à la banalisation de la pandémie, particulièrement en milieu rural.

 

Médecin coordonnateur provincial au Programme national de la Santé de Reproduction/Équateur, Dr Natacha Longosso Nyekpale a ensuite pris la parole pour développer le sujet «Accès aux soins de santé : défis et enjeux de terrain». Elle a vite fait de présenter l’accès aux soins de santé comme «un principe fondamental pour tout être vivant».

 

Cependant, a-t-elle noté, ce principe n’est toujours pas appliqué comme il se doit à Mbandaka, pour plusieurs raisons : primo, défaut de qualité du corps soignant (médecin, infirmier et autres membres du personnel médical) ; deuzio, manque d’éthique et de déontologie médicale ; tertio, manque de bonne foi chez la plupart des patients qui rechignent à payer les frais d’hospitalisation ; quarto, mauvaise gestion des centres de santé en général… «Le fait déjà que les patients soient mal accueillis, avant une prise en charge qui laisse ensuite à désirer, amène ceux-ci à préférer carrément les guérisseurs, hélas des charlatans pour la plupart ! », a déploré Dr Natacha Longosso. Pour conclure son propos, elle a lancé un appel auprès des pouvoirs publics pour que l’accès aux soins de santé soit facilité, amélioré.

 

Enfin, Jean Gilbert Mwamolanda a développé le troisième sujet intitulé «l’implication politique de l’État par le gouvernement provincial dans la lutte contre Ebola». Cet ancien ministre provincial de l’Intérieur, aujourd’hui en charge de l’Agriculture et Pêche, a commencé par esquisser les grandes lignes de la politique gouvernementale face à l’épidémie d’Ebola au niveau local. Ainsi, il s’est félicité du fait que celle-ci a finalement été maîtrisée.

 

La fin de ces trois exposés a inauguré aussitôt l’échange entre les orateurs et l’assistance très intéressée à cette thématique de santé publique.

 

Par l’organisation de cette tribune d’expression populaire, l’ACOFEPE visait un double objectif. Il s’agit premièrement de favoriser la liberté d’expression, l’égalité des sexes en matière de débat public auprès des catégories souvent marginalisées, les jeunes et les femmes ; et Secundo, de renforcer la capacité des médias à plaider en faveur d’un environnement plus favorable à la démocratie et au développement. Raison pour laquelle l’activité a été enregistrée pour être diffusée en différé plus tard.

 

La prochaine tribune d’expression populaire de l’ACOFEPE dans la même ville de Mbandaka se tiendra en 2021, avec une autre thématique.

 

Petit Ben Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Facilité de réassurance en RD Congo :  Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, rassure l’ARCA de l’accompagnement de son organisation

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À l’issue d’une séance de travail, ce mercredi 27 mars 2024, entre Alain Kaninda, Directeur Général de l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), et Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, les deux partenaires ont apprécié la mise en place de la facilité de réassurance en RD Congo. Occasion pour Africa Re, leader de la réassurance en Afrique, installé en RD Congo depuis les premières heures de la libéralisation du secteur des assurances, de saluer la mise en place de ce mécanisme au pays.

« Nous sommes là pour féliciter le Gouvernement et l’ARCA pour ce travail qui a été fait et nous sommes là pour dire que nous allons accompagner ce processus là en contribuant de plusieurs façons en accroissant la capacité, en apportant l’assistance technique en matière de formation du secteur des assurances et de réassurance mais également dans la gestion des risques », a fait savoir Olivier Nguessan, d’entrée de jeu.

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Tout en louant l’initiative, Olivier Nguessan a expliqué qu’il est question de la rétention des primes sur le marché des assurances. ” C’est une des missions d’Africa Re. Celle de permettre l’accroissement des capacités nationales pour une meilleure rétention des primes sur le marché des assurances, et le défi et d’y apporter une expertise de qualité pour des services d’excellence”, a-t-il martelé.

Tout en affirmant vouloir apporter un soutien véritable à cette initiative, le représentant d’Africa Re a promis de travailler pour son accompagnement et son bon fonctionnement.

Cependant, indique-t-il, les questions encore irresolues trouveront résolutions au fur et à mesure de la mise en place de la facilité. ” L’ARCA étant une structure qui, en synergie avec le Gouvernement congolais, effectue un travail remarquable. Celui-ci est en effet un processus que nous envisageons d’accompagner, en apportant de la capacité, de l’assistance technique et les formations dans le secteur des assurances et de la réassurance, tout en prenant également compte de la gestion des risques”, a-t-il appuyé.

Il convient de noter que la facilité consistera de mettre en place le cadre favorable pour assainir le secteur d’activité des assurances. Il appartiendra aux acteurs de s’en servir pour améliorer les pratiques en matière d’assurance et de réassurance sachant que le cadre est bien fixé à l’avance par la loi.

Rappelons qu’en 2023, le secteur des assurances en République Démocratique du Congo a généré 319 millions de dollars, représentant une couverture de 0,44%. Cependant, l’horizon 2028 fixe un objectif ambitieux : atteindre 3% de couverture. Comparativement à la moyenne africaine de 1,5 milliard de dollars de recettes, le défi est de taille pour la RDC, qui doit surpasser son point de départ de 319 millions pour rejoindre ce sommet.

Par cette initiative audacieuse, la RDC s’engage sur la voie de la croissance économique et de la stabilité financière, défiant les paradigmes établis et ouvrant la voie à des perspectives inédites pour l’essor du secteur assurantiel dans le pays. Il faut pour la RD Congo, pour tenir son rang, un certain nombre de règles d’assurances. C’est une question de sécurité et de déploiement pour un secteur qui a un potentiel de 5 milliards de dollars.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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