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Marie Tumba Nzeza : « La RDC est engagée dans une courageuse diplomatie de développement… »

Après avoir passé le flambeau de la direction des travaux de la réunion ministérielle de l’UNSAC à son homologue Manuel Domingos Augusto de l’Angola, qui occupera ce poste de président jusqu’à la 50e session de l’UNSAC prévue durant le premier semestre 2020,
la ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères de la RDC, Mme Marie Tumba Nzeza, est rentrée au pays ce samedi 30 novembre 2019.
Interrogée à chaud par la presse à l’aéroport international de Ndjili à Kinshasa, le numéro 1 de la diplomatie congolaise a fait savoir que les pays membres de l’UNSAC sont conscients de leurs défis communs, car ayant des populations identiques de part et d’autre de leurs frontières héritées de la colonisation.
Face aux violences armées qui touchent les unes touchent également les autres, elle a souligné avoir déclaré que les pays d’Afrique centrale doivent relever ces défis ensemble pour arrêter le terrorisme qui endeuille nos populations.
Outre l’insécurité, la question de changement climatique a été évoquée par les participants qui sont tous d’avis qu’il y a nécessité de trouver des solutions sur les problèmes des transhumances humaines qui exposent des pays comme la RDC à d’autres formes de violence. » Au lieu d’être des transhumants, ceux qui fuient l’assèchement du Lac Tchad, passent par la RCA, et s’installent chez nous avec des milliers de vaches, voire des armes, provoquant réellement une situation d’insécurité pour nos communautés locales… », a appuyé la ministre d’Etat.
Au sujet de la guerre dans l’Est de la RDC, Marie Tumba Nzeza a expliqué que le président Félix Tshisekedi n’a pas attendu les assises de Luanda pour s’impliquer dans la recherche de la paix en faveur de ses compatriotes affligés.
Par ses visites dans les Etats de l’Afrique Centrale et par ses rencontres avec presque tous ses homologues du monde, appuie-t-elle, il s’est engagé dans une courageuse diplomatie de développement qui exige la paix, le rapprochement et la restauration de la confiance mutuelle afin de privilégier ce qui nous unit. » Si nous n’instaurons pas la paix, nous ne pouvons pas réaliser ce développement qui nous tient à coeur… », a-t-elle conclu avant de déclarer la détermination du Chef de l’Etat toujours forte pour éradiquer le fléau du terrorisme dans nos Etats.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Masina en otage : « 2 Ndoki » défie l’État, la police absente

Il avait disparu de la circulation après les opérations « Ndobo » et « Zéro Kuluna » menées par le vice-premier ministre de l’Intérieur, Me Jacquemain Shabani, et le ministre d’État à la Justice, Me Constant Mutamba. Mais aujourd’hui, « 2 Ndoki », redouté chef de gang de Masina-Mapela, est de retour. Plus audacieux que jamais, il profite du relâchement des opérations pour semer la terreur.
Du 19 au 21 avril 2025, ses deux gangs ont braqué deux boutiques sur l’avenue Ngufulu, emportant argent et marchandises sous les yeux impuissants de la population. La nuit du 21 au 22 avril, ils ont récidivé sur l’avenue Lufushi, pillant la boutique d’un retraité qui venait tout juste de toucher son décompte final.
La semaine du 21 au 27 avril a été marquée par des affrontements sanglants entre kulunas sur l’avenue Fatima, le long du rail. Pendant ce temps, les avenues Frontières et Congo, véritables couloirs de l’insécurité nocturne, deviennent inaccessibles dès 22h30.
Un passant rentrant d’une fête, le week-end dernier, a été violemment agressé.
La police, pourtant informée, brille par son absence.
Les bases des kulunas sont connues : avenue Congo, avenue Talu, en direction du fleuve. Là, en plein jour, ils fument du chanvre, en toute impunité.
Jusqu’à quand les autorités vont-elles laisser Masina livrée à elle-même ?
À quand une véritable riposte contre ces hors-la-loi qui narguent l’État en plein jour ?
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET