K-WA Advertising

Connect with us

Actualité

Marche anti-Malonda à Beni : 2 responsables du RCD/KML interpellés, puis relaxés

Published

on

Interpellations de 2 personnes ce lundi 13 juillet 2020, en ville de Beni dans la province du Nord-Kivu, lors d’une manifestation contre l’entérinement de Ronsard Malonda à la présidence de la CENI. Il s’agit de Mulolo Kabaya, chargé de l’idéologie et mobilisation et Jonathan Nyanza, chargé des questions politiques du Rassemblement congolais pour la démocratie Kisangani mouvement de libération ( RCD/KML), le parti politique de Mbusa Nyamwisi. Ils ont été détenus pendant quelques heures avant d’être relâchés plus tard.

C’est une manifestation organisée par LAMUKA et le RCD/KML en ville de Beni. En premier lieu, le commandant de la police s’entretenait avec les manifestants au rond-point ENRA, où était prévue le début de la marche. Alors qu’ils s’alignaient pour le go, l’ordre est tombé de la hiérarchie des forces de l’ordre, leur demandant d’évacuer le lieu.

Les manifestants prennent la direction du quartier Boikene où se trouve le bureau de la CENI. En pleine route, ils estiment qu’ils ont été désorientés et ne partagent plus le même avis entre eux. Pendant que les uns voulaient progresser jusqu’à la CENI, d’autres voulaient aller déposer leur mémorandum à la mairie. Ils changent de sens et se dirigent tous vers l’hôtel de ville.

Pourchassés par les forces de l’ordre, les manifestants ont été violemment dispersés. Deux d’entre eux du RCD/KML ont été interpellés, embarqués dans la jeep de la police jusqu’à son État major. D’autres manifestants sont arrivés jusqu’à la mairie où ils ont lu et déposé leurs mémorandums.

Delphin Mupanda/CONGOPROFOND.NET


There is no ads to display, Please add some
Spread the love

Politique

Insécurité grandissante à Beni : L’opposition tacle le régime en place et exige la fin de l’état de siège

Published

on

Les forces politiques de l’opposition de la ville de Beni, réunies en assemblée extraordinaire, ont exprimé leur inquiétude face à la crise sécuritaire, constitutionnelle et sociale qui frappe la province du Nord-Kivu. Elles pointent du doigt l’avancée des rebelles du M23 et l’impact négatif de cette situation sur la stabilité de la région.

Madame Hélène Kibangu, porte-parole de l’opposition, a déclaré que le régime actuel semble minimiser la menace posée par les ADF (Allied Democratic Forces), qui massacrent, pillent et appauvrissent davantage le Grand Nord-Kivu.

Elle a également dénoncé l’inaction des autorités, laissant entendre une possible complicité du gouvernement face à cette situation dramatique.

Selon l’opposition, le M23, qui avait été repoussé hors du territoire congolais, a été réintroduit par le régime de Félix Tshisekedi, ce qui conduit à la perte de villages et groupements, et constitue désormais une menace réelle pour la ville de Goma et la province du Sud-Kivu, avec notamment la prise stratégique de Minova.

Les partis politiques de l’opposition critiquent également la volonté de Félix Tshisekedi de prolonger son mandat, évoquant des projets de balkanisation du pays déjà amorcés, notamment avec l’organisation d’élections chaotiques en 2023 et son intention de changer la Constitution.

« Nous disons non à la persistance de l’insécurité orchestrée par les terroristes ADF, M23 et MTM », ont-ils insisté.

Tout en dénonçant la gestion actuelle, les membres de l’opposition de Beni ont formulé plusieurs recommandations : le gouvernement doit œuvrer pour la pacification de l’Est de la RDC en fournissant aux forces armées les moyens nécessaires pour combattre l’ennemi.

Ils exigent également la libération sans conditions des prisonniers politiques, parmi lesquels Jean-Paul Ngaghangondi, Alain Siwako, Jean-Marc Kabunda, Mukebayi, Decat Idengo, Fiston Isambiro, et d’autres détenus politiques.

Les forces politiques de l’opposition ont également réclamé la fin de l’état de siège, qu’elles estiment largement inefficace, tout en appelant la population à soutenir les FARDC et les Wazalendo qui se battent contre les agresseurs.

Cette déclaration a été signée par cinq partis politiques : Ensemble pour la République, PPRD, ECIDE, LGD et COFEDEC, regroupés au sein de la plateforme des forces politiques de l’opposition.

Rédaction


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Continue Reading

Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte