À la Une
Mai-Ndombe/Conflit Téké-Yaka: Le VPM Aselo à la manoeuvre pour restaurer la paix, l’administrateur du territoire de Kwamouth suspendu !

Une importante délégation gouvernementale venue de Kinshasa a échangé vendredi 26 août avec les différentes couches de la population à la cité de Kwamouth, chef-lieu du territoire qui porte le même nom, dans la province au Mai-Ndombe.
Il était question pour le patron de la territoriale, Me Daniel ASELO OKITO WA KOY, et les autres membres du gouvernement qui l’accompagnent de s’imprégner de la genèse du conflit entre Téké et Yaka et ensuite trouver des solutions pour restaurer la paix dans cette partie de la République.
Au total, 7 groupes ont été consultés, notamment les députés nationaux et provinciaux élus de Kwamouth, de chefs coutumiers, la société civile force vive de Kwamouth, les confessions religieuses, les notables Teke, des organisations de la jeunesse et associations des femmes.
Les chefs coutumiers comme les autres forces vives notamment la société civile de ce territoire situé à plusieurs kilomètres de Kinshasa, qui ont fourni des explications à la délégation gouvernementale sont tous surpris de la proportion pris par ce conflit qui au départ n’était simplement qu’une simple affaire de terre et une reclamation d’une redevance coutumière payée par les Yaka depuis de décennies.
Des tireurs des ficelles dans l’ombre
Des témoignages renseignent des atrocités vécus dans ce coin du Maï-Ndombe depuis la première attaques du 10 juin dernier, au cours de laquelle des jeunes armés des calibres 12 et machettes se sont pris aux villageois de Masiambe a 42km de Kwamouth, brulant maisons et cases.
Dès le lendemain, les attaques se sont multipliées. D’abord Doumou, chef-lieu du groupement Bateke Sud, ensuite Nzieme où on a compté les premiers morts, Liduma, puis Masiaka qui a d’ailleurs perdu son chef coutumier égorgé par les assaillants.
Durant plus de trois mois, sept localités de ce territoire, où vivent en majorité des Teke, ont été la cible d’attaques de Yaka. Tout les Teke ont fui leurs villages.
Les couches de population consultées ont exigé outre la fin de ce conflit et la restauration de la paix, le rétablissement de l’autorité de l’Etat, la nomination immédiate de nouvelles autorités territoriales, le désarmement des non originaires armés, des sanctions contre des commanditaires des hostilités.
Cette délégation conduite par le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Daniel Aselo, comprend aussi la ministre de la Justice Rose Mutombo, le ministre des Droits humains, Fabrice Puela et le ministre des Affaires sociales, Actions humanitaires et solidarité nationale, Modeste Mutinga.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some
À la Une
Bruxelles : » Lumumba, le retour d’un héros » en avant-première le jeudi 8 juin au cinéma Vendôme à Ixelles

Film documentaire de Benoît Feyt, Dieudo Hamadi et Quentin Noirfalisse, » Lumumba, le retour d’un héros » sera présenté en avant-première le jeudi 8 juin au cinéma Vendôme dans la commune d’Ixelles ( Bruxelles/Belgique).

En effet, il y a un an, la Belgique a organisé une cérémonie officielle en l’honneur du héros congolais de l’indépendance et premier ministre Patrice Lumumba, assassiné en 1961.
A en croire le synopsis, 61 ans après son assassinat, Patrice Lumumba retourne en République démocratique du Congo. Ou, comme le dit un de ses enfants, le Congo rentre au Congo. Lumumba a été assassiné avec deux de ses plus proches collaborateurs, en pleine guerre froide et durant la vague des indépendances africaines. Seule une dent semble avoir survécu au passage de leurs corps dans l’acide, acte commis par un officier de police belge dénommé Gérard Soete.
Dissous dans de l’acide, le corps du héros de l’indépendance congolaise n’a jamais été retrouvé. Il a fallu plusieurs décennies pour découvrir, en 2016, que des restes humains avaient été conservés en Belgique. L’ancien policier belge Gérard Soete, qui avait activement participé à l’élimination de Patrice Emery Lumumba, brise le secret et s’en vante dans les médias.
En 2000-2001, une commission d’enquête parlementaire « a conclu que le gouvernement belge avait fait manifestement peu de cas de l’intégrité physique de Patrice Lumumba et qu’après son assassinat, ce même gouvernement a délibérément répandu des mensonges sur les circonstances de son décès ».
Jusqu’ici, son meurtre et ceux d’Okito et Mpolo demeurent impunis.
Né le 2 juillet 1925, à Onalua (localité située dans l’actuelle province du Sankuru, dans le centre de la RDC), dans ce qui est alors le Congo belge, Patrice Emery Lumumba, de son vrai nom de son vrai nom Elias Okit’Asombo, était issu d’une famille plutôt modeste, mais a reçu très tôt une éducation solide dans les écoles missionnaires chrétiennes lui permettant ainsi de se forger une forte personnalité.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some