Santé
Lutte contre la mortalité maternelle : 15 formateurs nationaux des champions en CVTA outillés à Kinshasa

Durant 4 jours, du 13 au 16 juillet 2022, à l’hôtel Royal de Kinshasa, 15 formateurs nationaux des champions en Clarification des valeurs et transformation des attitudes concernant l’avortement et la santé reproductive des adolescents et des femmes en général ( CVTA) ont été outillés à Kinshasa. Ils sont venus de plusieurs provinces de la RDC dont le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, le Lualaba, le Haut-Katanga et Kinshasa.
Sous la facilitation du PNSR, IPAS et SCOGO, l’objectif de cette session était de renforcer les capacités techniques et andragogiques sur les techniques de formation de VCAT à des champions communautaires déjà formés sur le VCAT face à l’avortement ; Constituer une communauté des formateurs en VCAT outillés et maitrisant les techniques de formation VACT sur l’avortement ; Mettre en place un plan de suivi post atelier pour la mise en application des techniques apprises par les apprenants dans leur communauté d’engagement
En RDC, convient-il de rappeler, la mortalité maternelle est élevée : 846 décès pour 100 000 naissances vivantes, selon le rapport du ministère du Plan et suivi de la mise en œuvre de la révolution de la modernité et celui de la Santé publique. Selon le rapport de la surveillance des décès maternels et riposte (SDMR-RDC), environ 8% de ces décès sont attribués aux avortements (Ministère de la Santé Publique, 2018), qui sont souvent clandestins.
Cependant, la RDC a enregistré plusieurs avancées juridiques et cliniques en matière de prise en charge des soins complets d’avortements. L’adhésion au Protocole de Maputo, la validation de normes et directives des soins complets d’avortement centrés sur la femme (SCACF) pourraient permettre de lutter efficacement contre la mortalité maternelle.
A en croire Dr Jean-Claude Mulenda de l’IPAS, cette démarche est importante pour les acteurs communautaires qui exercent une influence importante sur la sensibilisation de la population sur ces outils pour lutter contre le stigma autour de l’avortement sécurisé. « C’est ainsi qu’IPAS veut, dans le cadre de cette activité, former des acteurs communautaires ayant déjà des valeurs clarifiées et des attitudes changées pour avoir suivi des formations sur les CVTA, comme formateurs qualifiés sur le CVTA », a-t-il appuyé.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Diplomatie
Lusaka hôte de la 3ème Conférence Internationale sur la Santé Publique en Afrique

A l’Initiative d’Africa CDC, l’Agence de l’Union Africaine de l’Union Africaine en charge des contrôles et de prévention des maladies, l’Union Africaine et le gouvernement de la Zambie organisent la troisième conférence internationale sur la santé publique en Afrique (CPHIA), en Zambie, du 27 au 30 novembre 2023 au Centre de conférences international Mulungushi.
A en croire les organisateurs de cette conférence, cette conférence internationale annuelle sur la santé publique en Afrique a comme objectif de permettre aux dirigeants de l’ensemble du continent de réfléchir sur les leçons apprises en matière de santé et de science pour mieux s’aligner sur la voie à suivre en vue de créer des systèmes de santé plus résilients.
Au total neuf différentes pistes vont être débattues au cours des séances pleinières et à la fois parallèles avec environ une dizaine d’évènements parallèles et officiels. Cette rencontre devra aussi contribuer à la mise en œuvre accélérée d’un nouvel ordre de santé publique visant à construire une Afrique plus saine et plus prospère sur son ensemble et du monde.
Parmi les grandes lignes de cette conférence internationale annuelle sur la Santé publique en Afrique, l’on note entre autres la préparation à une pandémie et mécanismes de financements résilients pour le continent, de favoriser l’innovation dirigée par l’Afrique : faire progresser la production locale de vaccins, de produits diagnostiques et thérapeutiques, d’assurer une couverture sanitaire universelle en Afrique sur les systèmes de santé renforcés et équitables, de favoriser un accès à des soins de santé adéquats pour les femmes et les jeunes filles, de sauvegarder la sécurité sanitaire de l’Afrique : urgences sanitaires, biosécurité, changement climatique et mécanismes de réponse multisectoriels, de transformer la santé en Afrique en une innovation numérique, de mobiliser les parties prenantes càd société -civile, secteur privé ainsi que les philantropes locales, de mieux organiser la lutte contre les maladies infectieuses dont MTN et la résistance aux antimicrobiens en Afrique et enfin de démasquer les épidémies silencieuses :MNT, Santé mentale et blessures.
Signalons que le CDC Afrique (Centre africain de contrôle et de prévention des maladies) est une institution technique spécialisée de l’Union Africaine créée en vue de soutenir les initiatives de santé publique des Etats membres et renforcer la capacité de leurs institutions de santé publique à détecter, prévenir, à contrôler et à réagir rapidement et efficacement face aux différents menaces des maladies.
Melba Muzola/CONGOPROFOND.NET
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