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Luc Nkulula: 1 an déjà, la Lucha exige la réouverture des enquêtes sur sa mort

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Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 07 juin à Goma, les militants de la Lucha demandent à la justice la réouverture des enquêtes sérieuses pour déterminer les vraies causes de la mort d’un de leurs, Luc Nkulula, décédé dans un incendie chez lui, dans sa maison, la nuit du 10 juin 2018. Ils viennent ainsi mettre en doute les résultats des enquêtes rendues publiques quelques mois après par le procureur de la République près le tribunal de grande de Goma. Ce dernier avait indiqué que ce militant de la Lucha est mort dans un incendie dont l’origine était l’explosion de la batterie qui alimentait sa maison en énergie solaire.

Pour ses anciens compagnons, ces enquêtes n’étaient pas crédibles. D’où leur requête de se voir associer à une nouvelle enquête.

«Ces résultats-là n’étaient pas convainquants. Pourquoi, il a été pressé de nous communiquer les résultats de ces enquêtes sur une affaire très sérieuses: l’assassinat d’un citoyen congolais. Un citoyen aussi digne qu’était Luc Nkulula, on nous produit un rapport en moins d’un mois. Nous, on trouve que c’était peut-être une façon de se débarrasser de la question ou de la ranger sans suite. Nous avons besoin des enquêtes sérieuses, nous avons besoin d’un rapport sérieux sur l’assassinat de notre camarade ; si ça ne les intéresse pas autant, nous, ça nous intéresse. C’est une affaire très très sérieuse parce qu’il s’agit d’un citoyen congolais, d’un militant de la dignité et de la liberté, parce qu’il s’agit de Luc Nkulula que nous aimons beaucoup et que nous ne devons pas l’abandonner aussi rapidement. Qu’ils y mettent du sérieux, qu’ils invitent des experts peut-être bien indépendants, qu’ils viennent, qu’ils y pensent tout le temps, qu’ils nous associent même nous aussi, qu’ils prennent en compte toutes les preuves, tous les témoignages afin que cela aboutisse à un rapport plus au moins sérieux. Nous avons besoin d’une deuxième opinion, ça c’était la première que nous ne sommes obligés à la gober. Aujour’hui, nous exigeons qu’il y ait réouverture des enquêtes bien qu’il nous produise un deuxième rapport, un troisième, un dixième s’il y aura besoin. Nous voulons des enquêtes qui répondront au désir de la lumière et de la vérité »,
a dit Grace Kabera, militante de la Lucha.

Ce mouvement citoyen pointe du doigt, par ailleurs, le régime passé de Monsieur Kabila, d’être responsable de l’assassinat de Luc Nkulula et demande au président Félix Tshisekedi de s’impliquer personnellement dans ce dossier pour que justice soit rendue.

La Lucha annonce, enfin, le lancement du prix Luc Nkulula pour le courage le lundi 10 mai prochain, journée commémorative du premier anniversaire de la mort de ce militant. Ce prix sera attribué chaque année à une personne ou un groupe de personnes faisant preuve d’un courage exceptionnel à travers une initiative ou une action dans les domaines social, politique, scientifique dans le but de défendre l’unité, la justice, la liberté et la dignité du Congo et des Congolais au pays et à l’extérieur.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET

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Masina en otage : « 2 Ndoki » défie l’État, la police absente

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Il avait disparu de la circulation après les opérations « Ndobo » et « Zéro Kuluna » menées par le vice-premier ministre de l’Intérieur, Me Jacquemain Shabani, et le ministre d’État à la Justice, Me Constant Mutamba. Mais aujourd’hui, « 2 Ndoki », redouté chef de gang de Masina-Mapela, est de retour. Plus audacieux que jamais, il profite du relâchement des opérations pour semer la terreur.

Du 19 au 21 avril 2025, ses deux gangs ont braqué deux boutiques sur l’avenue Ngufulu, emportant argent et marchandises sous les yeux impuissants de la population. La nuit du 21 au 22 avril, ils ont récidivé sur l’avenue Lufushi, pillant la boutique d’un retraité qui venait tout juste de toucher son décompte final.

La semaine du 21 au 27 avril a été marquée par des affrontements sanglants entre kulunas sur l’avenue Fatima, le long du rail. Pendant ce temps, les avenues Frontières et Congo, véritables couloirs de l’insécurité nocturne, deviennent inaccessibles dès 22h30.
Un passant rentrant d’une fête, le week-end dernier, a été violemment agressé.
La police, pourtant informée, brille par son absence.

Les bases des kulunas sont connues : avenue Congo, avenue Talu, en direction du fleuve. Là, en plein jour, ils fument du chanvre, en toute impunité.

Jusqu’à quand les autorités vont-elles laisser Masina livrée à elle-même ?
À quand une véritable riposte contre ces hors-la-loi qui narguent l’État en plein jour ?

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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