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Lubumbashi : Interdits d’accès au centre-ville, les motards en colère sollicitent la réévaluation de l’Arrêté chez le nouveau maire

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Après la prise des fonctions du nouveau maire de Lubumbashi, Patrick Kafwimbi, les motocyclistes du chef-lieu de la province du Haut-Katanga sont montés au créneau ce vendredi 21 mars 2025 pour faire entendre leur voix auprès de l’actuel locataire de l’hôtel de ville.

En effet, manifestant leur colère, les conducteurs de taxi-motos ont plaidé pour la réévaluation de l’Arrêté urbain interdisant leur accès au centre-ville.

En réaction, l’autorité urbaine de Lubumbashi persiste et signe que cet Arrêté ne connaîtra pas une modification, car il vise l’assainissement de la circulation au centre-ville.

De leur côté, les manifestants ont promis de ne pas perturber l’ordre dans la circulation si l’accès leur est de nouveau donné.  » Nous sollicitons de l’actuel Maire la réévaluation de l’Arrêté signé par madame Joyce Tunda Chansa qui porte interdiction aux motards de franchir le centre-ville de Lubumbashi. Cette décision nous plonge dans une difficulté liée à la maximisation des recettes journalières. Nous nous demandons en quoi notre présence au centre-ville perturbe la quiétude et la bonne circulation? « , s’interroge un motocycliste.

Pour sa part, Patrick Kafwimbi, insiste sur le respect de cet Arrêté et annonce le déploiement des inspecteurs au centre-ville pour son exécution.

Joseph Malaba/CONGOPROFOND.NET

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Droits des autochtones : La RDC passe de la parole à l’acte, le Cadre de concertation multi-acteurs lancé à Kinshasa

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Une page d’histoire s’ouvre pour les peuples autochtones Pygmées. Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Shabani Lukoo, a officiellement lancé, ce mardi 20 mai 2025, dans la salle des spectacles du Palais du Peuple, le cadre de concertation multi-acteurs pour la mise en œuvre de la loi n°22/030 du 15 juillet 2022, relative à la protection et à la promotion des droits des peuples autochtones Pygmées.

Un moment historique, fruit d’années de lutte, de plaidoyers et de résistance, qui marque une reconnaissance tardive mais décisive de ces Congolais longtemps marginalisés, souvent traités comme des étrangers dans leur propre pays.

Droits, terres, dignité : un tournant attendu

Ce cadre de concertation entend poser les bases d’un dialogue inclusif et permanent entre l’État, la société civile, les communautés autochtones et les partenaires techniques et financiers. L’objectif : garantir une mise en œuvre effective, équitable et transparente de la loi. Il s’agit notamment de faciliter l’accès des Pygmées aux droits fondamentaux ( terres, éducation, santé )dans le respect de leur culture et de leur mode de vie.

Les partenaires présents ont réaffirmé leur appui à ce processus ambitieux, qui vise à rompre avec des siècles d’exclusion et à replacer les Pygmées au cœur du contrat social congolais.

Vulgarisation, sensibilisation, action

Dans son allocution, le Vice-Premier Ministre Shabani Lukoo a annoncé que la prochaine étape consistera à vulgariser la loi sur l’ensemble du territoire national, à travers des outils harmonisés et des canaux de communication adaptés aux réalités locales. Une campagne nationale de sensibilisation verra le jour dans les prochains mois. « Cette loi garantit aux peuples autochtones l’égalité des droits prévue par la Constitution », a-t-il martelé, rappelant que la diversité culturelle du pays est une richesse, et non un obstacle à l’unité.

Des gardiens de la nature, trop longtemps ignorés

Par cet acte, le gouvernement congolais réaffirme son engagement à protéger les peuples autochtones, véritables gardiens de la forêt équatoriale, acteurs clés de la conservation de la biodiversité. Leur résilience face à la stigmatisation et aux violences structurelles en fait aujourd’hui une force vive à réintégrer dans la République.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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