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Lomami: un pasteur affirme être revenu à la vie…6 heures après son enterrement !

En mission à l’église pentecôtiste de Muene-Ditu dans la province de Lomami, le pasteur Benjamin Kikamona a fait un témoignage poignant à ses croyants et croyantes ce week-end dernier. A l’en croire, en effet, il est revenu à la vie, après sa mort à la cité de Lumuna, territoire de Pinga dans la province du Maniema.
« J’étais mort durant un jour. Le cadavre a fait un jour à la maison, comme il n’y a pas de morgue sur place. Le lendemain, on a mis ce cadavre dans un cercueil et on l’a même enterré. C’était à 11 heures qu’on a exécuté cette opération comme me disent les villageois. Et c’est là que le Seigneur a fait grâce quelques heures après, je suis revenu à la vie », témoigne Benjamin Kikamona tout en montrant à ses croyants les photos de ses funérailles.
« J’ai un message reçu dans l’au-delà, qui est d’nviter tout le monde à croire en Jésus-Christ, le Seigneur et Sauveur », a-t-il déclaré avant de donner la raison de sa mort.
« Je suis mort sur fond d’un conflit avec ma marâtre au sujet de la maison de mon père. Comme elle n’a que des filles, elle pensait que c’est moi l’héritier de tout les biens de mon père. Voilà la raison pour laquelle elle nous a empoisonné, moi et ma sœur. DIEU est grand, j’ai passé 6 heures dans la tombe soit de 11 heures à 17 heures », a-t-il martelé.
Signalons qu’après Muene-Ditu, dans la province de Lomami, le pasteur Benjamin Kikamona se rendra au Haut-Lomami.
Jude Munganga/CONGOPROFOND.NET
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Grèves à répétition des chauffeurs : La recette « Me Luboya Mwanza » pour endiguer le fléau à Kinshasa

Les chauffeurs des taxi et taxi-bus de la ville province de Kinshasa ont observé un mouvement de grève la journée du lundi 5 juin 2023 en dépit du moratoire de 10 jours sans contrôle leur accordés par l’autorité provinciale des transports.
Préoccupé au plus haut point par cette situation récurrente qui fait souffrir les paisibles citoyens parmi lesquels les futurs potentiels électeurs du Chef de l’État aux joutes électorales prochaines, l’avocat Placide Luboya Mwanza en appelle à la prise de conscience de tous certes, mais surtout de l’Etat qui doit, au-delà de l’ordre qu’il doit imposer dans le chef des différents services intervenant dans ce secteur, s’acheter plus de bus, voire renouer avec le transport ferroviaire pour venir à bout de cette calamité quasi pérenne.
« Nous estimons que l’Etat qui est le principal régulateur de la vie sociétale doit assainir drastiquement ce secteur dans une approche globale et globalisante. C’est-à-dire, voir dans les différents services cités comme responsables des tracasseries policières et administratives caractérisées par deux principaux phénomènes que sont les ripoux et des éléments non-apparents s’identifiant comme agents de renseignements (dits bureaux 2) et agents de transport. Le Premier Ministre SAMA LUKONDE doit instamment instruire le VPM de l’Intérieur et le ministre des Transports à unir leurs intelligences stratégiques et opérationnelles avec tous les services de sécurité (PNC et l’ANR) pour mettre hors d’état de nuire, tous les éléments de la police, de renseignements et de transports opérant sans ordre de mission valable. Sur ces entrefaites, ces deux membres du gouvernement, accompagnés du patron de la police ville de Kinshasa et de l’ANR, devront se réunir avec l’Association des Chauffeurs du Congo, ACCO (en mettant de côté l’ACHACO accusée d’être un trouble fait depuis sa création), pour parler de deux phénomènes décriés par les passagers kinois : phénomène abonné et phénomène demi-terrain »; confie-t-il à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Et d’ajouter : » Quoi qu’il en soit, quoi que fasse l’Etat, ce mal profond ne sera grandement résolu que lorsque lui-même va se procurer suffisamment d’engins roulant pouvant couvrir le besoin en transport de la population non seulement kinoise, mais congolaise dans son ensemble ».
Signalons que plusieurs fois, les chauffeurs kinois, en particulier, se sont faits prendre par des éléments non-apparents ou de la police en raison de la hausse de prix et de demi-terrain qui sont répréhensibles par la loi.
Et du côté éléments de la police et d’autres, serait à la base des tracasseries, le phénomène « versement »; c’est-à-dire, les policiers et d’autres agents déployés dans les grandes artères sont astreints d’atteindre un certain montant à verser ou à envoyer au commandant de la zone, de l’antenne ou au responsable de la mission à la fin de chaque journée. C’est particulièrement le cas des véhicules de la police à bord desquels vous trouverez des dizaines des policiers ou encore des véhicules banalisés (ketch et transit) réquisitionnés afin d’opérer au vu et au su de tout le monde sans que personne ne lève son petit doigt. Pire, même les élus de Kinshasa, pourtant bien informés de la situation, n’interpellent jamais le ministre provincial ou central des Transports, voire le patron de la police ville de Kinshasa, pour être éclairés sur cette situation et éventuellement tout faire pour l’endiguer.
La démission est totale et notoire. « L’Etat ne peut être un parent pauvre », dit-on.
Molende MUTEBA/CONGOPROFOND.NET
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