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Lois Minaku-Sakata, violation du Palais du Peuple, etc. : le FCC se prononce ce mercredi !

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Face aux questions politiques de l’heure en République démocratique du Congo, sauf changement de dernière minute, la position du Front commun pour le Congo( FCC) est attendue ce mercredi 24 juin 2020. Ceci ressort de la réunion de la conférence des présidents membres du FCC tenue sous la direction de son coordonnateur Néhémie Mwilanya Wilondja dans la soirée du mardi 23 juin 2020.

Cette réunion, rappelle-t-on, n’avait qu’un seul point à l’ordre du jour à savoir les tensions observées au Palais du peuple et l’encerclement de la résidence de Aubin Minaku, député national du FCC.

« C’était une réunion du FCC dans le cadre de nos échanges réguliers qui se font d’habitude une fois par semaine. Nous avons passé en revue la situation politique, économique, socio-culturelle mais aussi l’actualité politique du moment. Compte tenu de l’importance des décisions prises, l’opinion sera fixée ce mercredi 23 juin 2020 dans la déclaration qui sera rendue publique », a fait savoir l’élu de Fizi et coordonnateur du FCC au sortir de la réunion.

Répondant à la question de savoir, qu’elle était sa réaction en rapport avec l’encerclement de la résidence de Aubin Minaku par certains militants se réclamant de l’Union pour la démocratie et le progrès social( UDPS), Néhémie Mwilanya Wilondja a indiqué « Cest d’ailleurs le caractère grave de ces incidents mais aussi les actes de vandalisme au siège du parlement. Bref, toutes ces choses nous ont poussé de nous reunir pour prendre des décisions ».

Il sied de noter que le FCC et l’UDPS sont à couteaux tirés. La pomme de discorde entre les deux alliés de la coalition est les trois propositions de loi initiées par Aubin Minaku et Garry Sakata sur la réforme judiciaire en République démocratique du Congo.

Rappelons-le, le mardi 23 juin 2020, des centaines de manifestants ont pris d’assaut le Palais du peuple empêchant ainsi l’accès aux députés. Ils se disent sidérer par les propositions des lois organiques introduites par les députés Aubin Minaku et Garry Sakata portant sur les réformes judiciaires en RDC.

MUAMBA MULEMBUE CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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