Actualité
Lois Minaku : Anaclet Kabeya loue la marche pacifique de la population à Kasumbalesa

Après les villes de Kinshasa, Lubumbashi, Mbujimayi, la ville frontalière de Kasumbalesa s’est réveillée, le jeudi 25 juin 2020, dans un climat des marches pacifique initiées respectivement par l’Udps cellule Bilanga, et la section Bleue fédération de Kasumbalesa.
C’était une façon pour les organisateurs des manifestations pacifiques de dire non aux trois propositions de lois des députés nationaux Aubin Minaku et Garry Sakata. Ces propositions de loi portent sur la réforme de l’appareil judiciaire en RDC.
Dans leurs mémorandums, les organisateurs ont sollicité, de la part des élus du peuple, le rejet de ces trois propositions de lois qui entachent, selon eux, l’indépendance de la Justice.
“Nous demandons aux initiateurs des ces propositions d’agir au nom du peuple, pas au nom d’un individu, et pour leurs propres intérêts. Soutenons sans relâche l’indépendance de la Justice, qui aujourd’hui, fait peur aux détracteurs d’un État de droit”, a déclaré Ben Dinanga, president fédéral de la séction Bleue. Pour sa part, Issac Tshiswaka a réitéré le soutien de la cellule Udps à la Justice du pays, en passant par le parquet de Kasumbalesa.
Face à la réaction de ses électeurs, le député national Anaclet Kabeya n’est pas demeuré indifférent. Coupant cours au silence, l’élu de Sakania dans le Grand Katanga a félicité les organisateurs pour le caractère très pacifique des ces deux marches, qui selon lui, attestent une expression de la population de Kasumbalesa de dire non à une démarche machiavélique visant la protection des individus qui ont pillés le pays.
“Nous demandons à notre population la vigilance, car le temps des intouchables est déjà révolu. Soutenons tous la vision du président de la République Félix Antoine Tshisekedi qui prône un État de droit, équitable pour tous”, a laissé entendre Anaclet Kabeya.
Et il a ajouté : “Nous allons de toutes les façons nous battre à l’hémicycle avec le soutien de nos populations pour barrer la route à cette démarche diabolique qui vise le muselement de notre Justice, nous n’accepterons jamais, que nos collègues initiateurs comprennent la volonté du peuple et de la Justice elle-même”. souligne.
Notons que malgré les deux marches pacifiques, les activités ont tournée comme d’habitude à Kasumbalesa
Joseph Malaba/CONGOPROFOND.NET
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Campagne 2023: Analyse du comportement controversé de la RTNC et le silence du CSAC en période électorale

En période électorale en République démocratique du Congo (RDC), la diffusion impartiale de l’information est cruciale pour garantir l’équité entre les candidats. Cependant, des préoccupations ont été soulevées quant au comportement de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) et au silence de la Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Cet article examine objectivement ces préoccupations et met en lumière les implications sur l’impartialité des institutions et le favoritisme présumé en faveur d’un candidat, en l’occurrence Félix Tshisekedi.
Le rôle de la RTNC en période électorale
La RTNC est la principale chaîne de télévision suivie dans toute la RDC, et en période électorale, son rôle est crucial pour assurer une couverture équitable des candidats. Cependant, des allégations ont été formulées selon lesquelles la RTNC aurait accordé un traitement de faveur au candidat Félix Tshisekedi, en lui permettant d’apparaître en direct, tandis que ses concurrents n’auraient pas bénéficié de la même opportunité. Ces allégations soulèvent des inquiétudes légitimes quant à l’impartialité de la chaîne et son respect des principes démocratiques.
Le silence du CSAC
La Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) est l’organe chargé de veiller au respect des normes éthiques dans le secteur de l’audiovisuel en RDC. Cependant, le silence abasourdissant de la CSAC face aux allégations concernant le comportement de la RTNC en période électorale est préoccupant. La CSAC a la responsabilité de garantir l’équité et l’impartialité dans la couverture médiatique des élections, et son silence remet en question son rôle et son indépendance.
Implications sur l’impartialité des institutions
Les faits rapportés concernant le comportement controversé de la RTNC et le silence de la CSAC soulèvent des préoccupations plus larges quant à l’impartialité des institutions en RDC. Dans une démocratie fonctionnelle, il est essentiel que les médias publics agissent de manière impartiale et fournissent une couverture équitable à tous les candidats. De même, les organes de régulation doivent faire preuve d’indépendance et d’intégrité pour garantir des élections libres et équitables.
Le comportement controversé de la RTNC en période électorale et le silence de la CSAC face à ces allégations jettent une lumière inquiétante sur l’impartialité des institutions congolaises. La diffusion équitable de l’information et la garantie d’élections libres et équitables sont des éléments essentiels pour renforcer la démocratie en RDC. Il est impératif que des mesures soient prises pour enquêter sur ces allégations, garantir l’impartialité des médias publics et renforcer l’indépendance des organes de régulation. Seule une véritable transparence et un engagement en faveur de l’intégrité permettront de rétablir la confiance du public dans ces institutions clés.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain
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