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Linafoot : V.Club-Mazembe, le 1er classico sur un match nul

L’Association et le TP Mazembe se sont neutralisés (0 – 0), ce dimanche 01 septembre, en match aller de la 25e édition de la Ligue nationale de football( Linafoot) au stade des Martyrs. Les débats sont donc renvoyés au match retour à Kamalondo à Lubumbashi.
Ainsi, il n’y a pas eu de vainqueur en ce premier classico du mois, dans un match vibrant et débridé. L’avant-dernière confrontation en championnat s’était démarquée par son intensité, celle-ci également n’a pas dérogé à la règle. Cependant, aucune équipe n’a vraiment su prendre le dessus sur l’autre. Un score nul et vierge à l’arrivée.
VClub qui avait la meilleure occasion en première période à la 6e minute sur un coup franc de Djuma Shabani, mais renvoyé par le gardien Gbohouo d’une main ferme en corner. Celui-ci ne va rien apporter aux Moscovites.
Les Corbeaux de Lubumbashi vont réagir à la 22e minute. Issama envoi un centre à ras du sol qui passe toute la défense vclubienne, mais personne pour mettre le pied.
A la seconde mi-temps, VClub prend l’avantage sur deux actions nettes, mais en vain. Jésus Moloko entré en cours de jeu rate un face-à-face devant Gbohouo, avant de rater une deuxième occasion après avoir éliminé le gardien du TP sur une sombrero, mais le retour impeccable de Djo Issama a sauvé Mazembe. Les Corbeaux vont encore retenter sur une frappe d’Issac Amoah, Lukong sort la grande classe pour enrayer ce ballon.
0-0, le score à l’issue du temps réglementaire, mais Mazembe sort un peu vainqueur pour avoir tenu en échec VClub chez lui.
Depuis plusieurs années, rappelons-le, le championnat se joue entre le deux formations.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
Actualité
Suspension de gratuité de la maternité à Monkole : Hermione Bolumbe tire la sonnette d’alarme et interpelle Roger Kamba

La nouvelle est tombée comme un coup de massue : le Centre hospitalier Monkole a suspendu la prise en charge gratuite de la maternité, faute de paiement du Fonds de Solidarité Santé. Une décision lourde de conséquences pour les femmes enceintes issues de milieux précaires, et qui n’a pas laissé indifférente la députée nationale Hermione Bolumbe, l’une des voix les plus engagées en matière de santé publique à l’Assemblée nationale.
Médecin de formation et à l’hôpital de Ngaliema, Bolumbe Hermione n’a cessé d’alerter sur la mauvaise gestion de la politique de gratuité de la maternité par le ministre de la Santé, Roger Kamba. Déjà en mai dernier, elle l’avait vivement interpellé lors d’une plénière parlementaire, dénonçant les failles criantes de mise en œuvre du programme pourtant lancé avec faste par le président Félix Tshisekedi en septembre 2023.
« Une politique non financée est une promesse vide. Derrière chaque facture impayée, il y a une mère, un enfant, une vie », a-t-elle lancé, visiblement émue, depuis les bancs du Palais du peuple.
Très impliquée dans les questions de santé maternelle, la députée Bolumbe avait alors dressé un tableau inquiétant : des femmes contraintes d’accoucher sans examens prénataux, des hôpitaux comme la clinique Ngaliema dépourvus de scanner, et une mortalité maternelle toujours aussi élevée, y compris dans des établissements de référence. « Même des épouses de députés, des filles de médecins meurent en accouchant », avait-elle dénoncé.
À la suite de la suspension officielle de la gratuité à l’hôpital Monkole en juin, sa réaction a été immédiate. Elle s’est insurgée contre l’inaction gouvernementale et le silence autour des engagements non tenus.
« Il n’y a pas de bon accouchement sans consultation prénatale normale. Et comment parler de gratuité quand des femmes paient encore l’échographie ? », a-t-elle martelé.
Plus qu’une élue, Hermione Bolumbe se positionne comme la voix des sans-voix. Elle réclame avec insistance les données chiffrées du ministère de la Santé sur la gestion réelle du programme et exige la transparence dans l’allocation des ressources publiques.
Dans un contexte où l’objectif de développement durable (ODD) vise moins de 100 décès pour 1 000 naissances vivantes à l’horizon 2030, sa position est claire : la santé maternelle doit redevenir une priorité nationale, non une ligne budgétaire sacrifiée.
Dorcas Mwavita/Congoprofond.net