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Linafoot : Mazembe crucifie Maniema, Renaissance l’a échappé belle face à Lupopo
Les Corbeaux ont passé avec succès leur premier grand test de la saison à domicile face à un adversaire de taille, l’AS Maniema Union (3-1). Après trois nuls, et une seule victoire, les Corbeaux ont enregistré, de la plus belle de manière, leur deuxième victoire de la saison.
Acculé par une équipe de Mazembe composée des jeunes et des vieux loups expérimentés, l’AS Maniema a encaissé deux buts en moins de 40 minutes, grâce à Joël Beya (33e) et , Rabby Etienne Mayombo (36e) pour sa première titularisation. Ce dernier, natif de l’école de foot KFA, a fait ses débuts avec un but.
Au retour des vestiaires, Mazembe toujours supérieur, viendra marquer le troisième but par l’entremise de Chico Ushindi, malgré un petit sursaut d’orgueil de l’équipe de Maniema Union. Les Kivutiens viendront quand même réduire le score aux temps additionnels par leur buteur maison, Pépito Bawonso. Ce dernier, entré en cours de jeu.
3-1, Maniema Union premier du Classement avant ce match s’incline pour la première fois depuis le début de cette 26e édition de la Ligue Nationale de football.
*Renaissance sauvé par Guy Serge*
Reçu au stade Kibasa Maliba dans la commune de la Kenya à Lubumbashi, le FC Renaissance du Congo a été sauvé de justesse par son gardien, Guy Serge Munkumi, qui a arrêté le penalty des Cheminots de Lupopo joué par Mpiana Monzizi vers la fin de la rencontre. 0-0, c’est le score qui a sanctionné cette rencontre, entre le Saint Eloi Lupopo et le FC Renaissance du Congo, match comptant pour la 5ème journée du championnat national.
Les Renais prennent provisoirement la tête du classement et restent au Katanga où ils vont en découdre, le 04 novembre prochain, face à Blessing de Kolwezi.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population
Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.
Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.
Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.
Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.
En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.
Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.
Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.
L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.
Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.
CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd
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