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Linafoot : la carte « Kanda » déjà à la disposition des supporters

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« KANDA », la carte d’accès aux différents stades pour suivre les matchs de la Ligue nationale de football (25e édition) est déjà en vente depuis quelques jours à Kinshasa et à Lubumbashi.

Ce jeudi 12 mars 2020, au cours d’une mise au point organisée au siège national de la Linafoot, à Kinshasa Gombe, l’initiateur de ce projet, Bob Makandalele, ainsi qu’un représentant de la Linafoot, Me Innocent Kibundulu, ont clarifié l’opinion sportive sur la vente de cette carte déjà disponible pour les supporters.

En effet, la société de télécommunication, sponsor de du championnat national (Vodacom), n’est plus habilitée de vendre cette carte aux supporters via MPSA faute de temps. Et la vente se fait désormais par l’organisateur du championnat, a travers trois places à Kinshasa : maison communale de Kalamu, l’ancien siège de la FECOFA sur l’avenue Enseignement, et l’hôtel Africana Palace sur Huilerie.

À Lubumbashi : au parc Hôtel et à la place au coin le Basilic. Mais les supporters peuvent aussi acheter via la banque Finca.

« Ce projet souffrait d’un démarrage effectif. Ce pourquoi nous avons initié de nouvelles méthodes pour le lancer, surtout pour les matchs de ce week-end. La carte se vend, les jours même du match », a déclaré Bob Makandalele.

De son côté, Me Innocent Kibundulu a fait appel aux amoureux du football qui ont séché les stades pour des tracasseries des billets. « Le souci de la Linafoot, c’est de faciliter aux nombreux amoureux de ballon rond l’accès, mais aussi que le Football puisse subvenir aux besoins de ceux qui le pratiquent. Cette carte va faciliter les gens qui ont séché les stades à cause des tracasseries », a-t-il martelé.

Notons également que les prix sont fixés de la manière suivante : pourtours 6 $, Tribune latérales 10$ et Tribune d’honneur 25$. La personne qui achète l’une de cette carte est éligible pour toutes les rencontres restantes de la Linafoot cette saison (2019-2020) et peut entrer dans n’importe quel stade où se joue le match de la Ligue nationale de football.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET


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Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population 

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Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.

Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.

Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.

Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.

En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.

Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.

Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.

L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.

Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.

CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd


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