À la Une
Linafoot : de la prolongation à l’organisation…, Bosco Mwehu réagit ( Interview)
Le président de la ligue nationale de football (LINAFOOT) Bosco Mwehu Kofela a au cours d’une interview accordée à la direction de sport de CONGOPROFOND.NET, passé en revue l’actualité de l’heure de sa ligue. Il a parlé de la prolongation de mandant de deux ans que la fédération congolaise de football association leur a accordé.Il a également évoqué les difficultés auxquelles son comité et ses sociétaires rencontrent. Il a surtout martelé sur le problème des flux aériens qui est à la base de plusieurs reports des matches.Enfin, il a fait une projection sur l’avenir.
Congoprofond : Bonjour président !, comment se porte la ligue nationale de football ?
Bosco Mwehu Kofela: _ « Nous sommes là, nous continuons notre championnat avec les difficultés que vous connaissez liées essentiellement au déplacement des clubs. Mais nous sommes obligés de nous adapter aux difficultés que connaissent les clubs même nous même. Mais si non pour le reste, je crois on se débrouille assez bien. »
Congoprofond : malgré ces difficultés que vous évoquez, la ligue nationale continue son bonhomme de chemin , comment compter vous remédier sur ce fléau dû aux flux aériens ,vous ne pouvez pas vous concerter avec les compagnies aériennes ?
Bosco Mwehu : « Nous pensons que la concertation doit avoir lieu avec le deux compagnies aériennes mais au fond cette concertation peut changer quoi ? Parce qu’il y a seulement deux compagnies (Congo Airwais et CAA). Il faut que nos clubs aient le moyen à temps parce qu’il se pose toujours le problème de place et de payement. Les clubs sont aussi dans de difficultés vérifiables et vérifier. Nous pouvons faire un deal avec ces deux compagnies pour prioriser les clubs, ils peuvent l’accepter mais que faire s’il y a d’autres clients. Or ces sont des compagnies commerciales, donc le client est le gain. Mais l’idée est bonne, nous allons essayer d’échanger avec eux mais à mon avis, le problème est plus que profond, c’est le problème de prise en charge de clubs de notre pays. Si on peut garantir le déplacement par l’État et qu’il donne déjà les moyens aux compagnies d’aviation pour garantir le déplacement, vous verrez même que notre calendrier ne souffriras plus d’irrégularités. »
Congoprofond: Vous avez quand même de sérieux problème , mais le championnat congolais est cité parmis les meilleurs de l’Afrique, c’est quoi le secret ?
Bosco Mwehu : « Je ne veux pas vous surprendre, monsieur le journaliste, en disant que moi, je vois plutôt le problème que nous avons dans notre championnat. Dire que nous sommes parmis les meilleurs ça me flatte, c’est très bien mais moi, je vois le fonctionnement et le déroulement du championnat. Je veux pas rester là que nous soyons troisième ou quatrième meilleurs championnat, mon problème est comment ce championnat se déroule. Surtout avec le déplacement des clubs, ce problème de stades vides. Il y a aussi le problème des quelques supporters de certains clubs qui insultent facilement, qui apportent la violence. Nous pouvons aussi mentionné le problème du niveau technique, le problème d’encadrement des athlètes, d’arbitrage … Je veux m’atteler sur ce qui sont plus sérieux. »
Congoprofond : certes, vous avez déjà commencé sur le problème d’arbitrage. Vous avez frapper quelques arbitres avec des sanctions mais les problèmes de violences, stades vides etc. Comment vous comptez y remédier ?
Bosco Mwehu : « Nous avons des partenaires et la police nationale y fait parti, je me propose d’aller rendre visite à l’inspecteur général de la police de la ville de Kinshasa pour que nous parlions de ça. Le stade doit être un endroit où après avoir travailler toute la semaine on vient se détresser en regardant un bon spectacle. En ce moment là tous ceux qui viennent au stade doivent avoir la même façon d’appréhender le football c’est-à-dire on y vient, son équipe peut être battu, faire un match nul ou gagner. Il n’est pas question de commencer à taper les joueurs, les journalistes , d’asperger le public paisible d’urines. Donc, la police doit et peut nous aider à éradiquer ces fleaux. J’ai aussi l’impression que certains présidents de grandes commission des supporters de nos clubs ne maîtrisent pas leurs supporters, ils ne sont même pas entendu. Si vous venez au stade pour voir votre équipe gagner absolument, je ne sais pas pourquoi vous venez au foot. À un moment donné, il faut accepter de perdre. On ne peut pas continuer à assister à des violences gratuites. »
Congoprofond : la ligue deux pose un programme au niveau du centre de développement Est: Nika, Malekesa ,Makiso sont exclues pourquoi ?
Bosco Mwehu : « Nous sommes le championnat d’élite de notre pays et ne dois participer à ce championnat que le club viable. Je me dis la situation aujourd’hui est une situation macro-économique défavorable mais il y a des clubs qui résistent. Comment s’y prennent ils? je ne connait pas leur secret mais je réalise qu’ils ont cet envie de jouer. Nika, Malekesa et Makiso sont des clubs de Kisangani. Dès le début nous avons senti que ces clubs allaient avoir des difficultés. Au début ces trois n’y étaient pas. Mais nous nous sommes revenus pour les réintégrés mais ils ne font pas le déplacement pour les autres provinces alors qu’au niveau de l’Est ce championnat de la ligue II se déroule au même site. Mais malgré ça, ils multiplient de forfaits, nous sommes réunis et nous avons pris la décision de les exclure. »
Congoprofond: La fecofa vous a prolongé pour deux ans, un mot? Et puis, pendant une saison et demi déjà effectué, est-ce que vous estimez que le travail a été bien réalisé ?
Bosco Mwehu : « Pour la prolongation, c’est une fierté, un honneur que la fecofa au cours de sa réunion ait décidé de prolonger notre mandat. C’est une très bonne chose nous sommes fier mais je réalise que c’est encore des responsabilités, loin d’être une privilège parceque la commission de gestion que nous avons l’honneur de diriger à pour vocation d’améliorer le déroulement de notre championnat dans tous les points de vues. Il faut que la perception du football change et nous avons un rôle à gagner, il faut que les gens ne voient plus dans les dirigeants de la Linafoot , des gens qui appartient à VClub, Mazembe… On veut qu’on nous perçoivent comme une entité qui travaille pour le développement du football congolais et qu’à partir de ce moment quelque soit le champion ,il faut qu’il le mérite sur le terrain. Quoi que vous fassiez on nous colle toujours des étiquettes. Je ne suis pas encore satisfait de ce qu’on nous avons réalisé durant ce deux saisons, nous avons peut être fait un petit pas mais le travail à abattre reste grand et il faut que nous nous concentrons sur ça et pas sur autre chose. C’est en travaillant que nous allons développer notre football. Nous qui croyons au seigneur Jésus-Christ, la bible dit, l’homme mangera dans le sueur de son front mais elle dit aussi celui qui ne travaille pas ne mange non plus. Ceux qui travaillent véritablement ce sont ceux qui ont de succès et qui réussissent. »
Congoprofond : votre premier mandat de deux ans avait des objectifs bien assignés par la FECOFA, maintenant pour ce nouveau mandat, quels sont les objectifs ?
Bosco Mwehu : « La mission pour le deux années était de réfléchir pour un autre format du championnat ligue I nous y sommes et les deux années ajoutés c’est pour consolider les acquis. Si la situation macro-économique évolue peut être nous pouvons quitter de 16 à 18 ou même à 20 clubs pour la ligue I. Mais aussi nous allons faire en sorte de perenniser la ligue II. Nous allons voir ce que ça va donner. Mais aussi la transformation des nos clubs qui doivent se professionnaliser. Logiquement, je pense que ce n’est pas mal d’être regi par la Fecofa , mais c’est nous qui avons commencé, c’est donc à nous de statuer sur la ligue II. Quoi de plus normal pour la pérenniser. »
Congoprofond : Est-ce que, vous avez déjà pris langue avec vos sociétaires (Clubs) depuis que la Fecofa vous a ajouté ce deux ans. Car rappelons-le, au début de votre deuxième année, ce sont eux qui réclamaient les élections ?
Bosco Mwehu: « En tout cas, je n’ai pas encore pris langue avec eux d’autant plus que nous sommes en plein championnat. Je suis sûr que chacun de nos sociétaires est occupé à devenir champion ou soit à éviter la relégation. C’est sûr qu’a la fin de notre championnat nous serons ensemble. La ligue nationale n’existe que, s’ils sont là, et vice versa. Nous aurions le temps de parler mais dans tout le cas nous nous parlons déjà quand on programme les matchs. S’ils pensent que nous travaillons, pas de problème si non, ils verront peut être le président de la Fecofa. »
Propos recueillis par Jolga Luvundisakio
There is no ads to display, Please add some
À la Une
Consultations ECC/CENCO avec Tshisekedi, Nangaa, Kagame, Diongo et Katumbi : Mgr Nshole fait le bilan
Les prélats de la Conférence Épiscopale du Congo et de la communauté des églises du Christ au Congo (CENCO-ECC) poursuivent leur démarche de la quête de la paix et du bien-vivre ensemble en RDC et dans les pays des Grands-Lacs. En mission en Belgique, le porte-parole de la CENCO, Mgr Donatien Nshole a fait, ce lundi 17 février 2025, le bilan de leurs consultations en commençant par le président Tshisekedi, la couche socio-politique Congolaise, les rebelles du M23/AFC, Paul Kagame, président du Rwanda, l’opposition radicale et Moïse Katumbi.
Il a confié que “dans la phase actuelle, il ne s’agit pas d’une médiation qui suppose deux parties mais une sensibilisation des uns et des autres pour s’engager à trouver une solution qui mettrait un terme au drame humanitaire que nous sommes en train de vivre.”
Quant à la position du président Félix Tshisekedi, il a fait savoir qu’il était réceptif. » Il avait loué l’initiative qui lui a été présentée et nous avait donné son aval pour poursuivre nos consultations ailleurs. Il nous a écoutés attentivement, il a posé des questions de compréhension auxquelles nous avons répondu”, a indiqué le secrétaire de la CENCO.
De l’autre côté, a-t-il précisé, ils nous ont entendus et ont bien accueilli notre demande. » Ils ont promis de réagir par un document. Nous pensons que s’ils continuent dans cette respective, s’il n’y a pas d’éléments qui brillent, on peut aller dans la direction que nous souhaitons », a fait savoir le prêtre.
Au sujet du cessez-le-feu et de l’arrêt immédiat de la guerre dans l’Est de la RDC, le représentant du tandem CENCO-ECC a confirmé que le mouvement politico-militaire de Nangaa, l’AFC avec le Mouvement du 23 Mars (M23) sont prêts pour le dialogue mais aux conditions qui sont les leurs.
Puis de poursuivre : » Martin Fayulu avait manifesté son intention de s’asseoir avec ceux qui ont les armes pour mettre fin à cette crise. Le Camp Katumbi a adhéré à cette initiative portée par les clergés. Pour l’opposition radicale de Belgique, représentée par Franck Diongo, le départ de Félix Tshisekedi est la condition sine qua non pour aller au dialogue tout comme Delly Sesenga qui estime qu’il serait nécessaire de s’entendre du fait que le front militaire a montré ses limites et échoué ».
“Politiquement ce sont des postures, qui au stade actuel sont normales, mais comme facilitation, nous pourrons faire des propositions pour amener les uns et les autres à se dépasser pour ne pas perdre l’essentiel.”, a conclu Mgr Nshole qui annonce qu’une synthèse sera faite à la fin de ces consultations.
Exaucé Kaya/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some