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Linafoot : carton rouge pour les entraîneurs sans diplôme !
« Dura lex, sed lex » (Dure est la loi, mais c’est la loi »). C’est en ces termes que le secrétaire général de la Ligue Nationale de football( LINAFOOT), Emmanuel Kande, a fait savoir, ce vendredi 16 août 2019 au cours d’un point de presse, aux clubs que cette nouvelle saison qui commence sera celle de l’application des lois sur les licences de clubs.
« Dans les missions assignées à notre commission par la FECOFA, il était question de mettre en application les critères sur les exigences sur les licences de clubs. L’année dernière était un moratoire, mais cette année, nous allons appliquer la loi sur les critères pour les entraîneurs en chefs et leur adjoints. Ceux qui ne vont pas remplir les conditions ne se mettront pas sur le banc » a-t-il martelé.
Et d’insister : « un entraîneur qui n’a pas un diplôme requis ne pourra pas se mettre sur le banc de match de la Linafoot. »
Que dit la loi?
Dans son article 8 bis au deuxième chapitre du règlement de la 25e édition de la Ligue Nationale de Football, le règlement stipule :
-Entraîneur en chef (principal) : doit être titulaire d’un diplôme d’entraîneur le plus élevé qui existe au sein de la Fédération Congolaise de Football Association ou tout autre diplôme étranger valide et équivalent, reconnu comme tel par la Confédération Africaine de Football ; être titulaire d’un acte de reconnaissance de compétence, délivré par la Fédération Congolaise de Football Association après avis favorable de la Direction Technique
Nationale à toute personne qui dispose au minimum d’une expérience pratique de cinq ans dont 2 complets ; l’entraîneur en chef doit impérativement être inscrit à la Direction Technique Nationale de la FECOFA.
-Entraîneur Adjoint : être titulaire d’un diplôme immédiatement inférieur au plus élevé qui existe au sein de la Fédération Congolaise de Football Association ou tout autre diplôme étranger valide et équivalent, reconnu comme tel par la Confédération Africaine de Football, c’est-à-dire licence B ou C UEFA/CAF ; Avoir évolué comme footballeur sous un statut professionnel dans un championnat
reconnu comme tel durant cinq ans; être titulaire d’un acte de reconnaissance de compétence, délivré par la Fédération Congolaise de Football Association après avis favorable de la DTN à toute personne qui dispose au minimum d’une expérience pratique de cinq ans en tant qu’entraîneur adjoint en chef d’un club d’Élite ou d’une sélection nationale.
-Entraîneur de nationalité étrangère : Être titulaire d’un diplôme le plus élevé (UEFA Pro) ou l’équivalent, avoir une expérience d’au moins 3 ans dans un club professionnel
de 1ére division» et Faire homologuer son diplôme par la Fédération Congolaise de Football Association.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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Campagne de civisme patriotique : Les élèves d’ASCITECH appelés à la conscience citoyenne
La sous-division Ngaliema 3 et la hiérarchie locale de l’éducation nationale ont organisé, le mercredi dernier, une campagne de civisme patriotique à l’Académie des Sciences et Technologies (ASCITECH). L’événement, placé sous le signe du patriotisme et du civisme conscient, a réuni élèves, enseignants et autorités éducatives autour d’un objectif commun : raviver la flamme patriotique dans le cœur des apprenants.
Un engagement fort pour la jeunesse
Dans un contexte où les valeurs citoyennes tendent parfois à s’éroder, cette initiative vise à renforcer le sentiment d’appartenance nationale chez les élèves. À travers une approche éducative et interactive, les organisateurs ont tenu à rappeler l’importance du civisme dans la construction d’une société harmonieuse et prospère.
Le directeur de la sous-division Ngaliema 3 a insisté sur la nécessité de sensibiliser la jeunesse aux responsabilités qui incombent à chaque citoyen. « Nous devons inculquer aux élèves l’amour de la patrie et le respect des institutions, car ils sont les piliers de la nation de demain », a-t-il déclaré.
Le serment du citoyen au cœur des échanges
Le moment clé de cette journée a été l’analyse approfondie du serment du citoyen. Ce texte, symbole d’engagement et de responsabilité, a été décortiqué phrase par phrase afin d’en extraire toute la portée et d’aider les élèves à en saisir le sens profond.
Les différents intervenants ont mis en lumière les principes fondamentaux du civisme : le respect des lois, la solidarité, la protection des biens publics et la participation active au développement du pays. « Être citoyen, ce n’est pas seulement bénéficier des droits, c’est aussi remplir ses devoirs avec conscience », a souligné un enseignant.
Un impact durable espéré
Les élèves présents ont vivement réagi aux discussions, posant des questions et partageant leurs propres réflexions sur le patriotisme. Certains ont exprimé leur désir d’appliquer ces principes au quotidien, notamment en respectant davantage les règles scolaires et en s’engageant dans des initiatives communautaires.
À la clôture de l’événement, les organisateurs ont appelé à une poursuite de ces sensibilisations dans toutes les écoles de la sous-division. « Ce n’est qu’un début, et nous comptons sur vous pour être des ambassadeurs du civisme dans vos établissements », a conclu un responsable de l’éducation nationale.
Avec cette campagne, la sous-division Ngaliema 3 et ASCITECH espèrent bâtir une jeunesse consciente, engagée et fière de son identité nationale. Une initiative qui, sans nul doute, marquera les esprits et contribuera à forger des citoyens responsables pour l’avenir du pays.
Patrick ONGWAL
Directeur secondaire et humanités/ASCITECH
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