Politique
L’impuissance apprise des institutions en RDC : Entre espoirs déçus et nécessité de changement

Depuis des décennies, les institutions de la République Démocratique du Congo ont été confrontées à des défis persistants, entravant leur capacité à répondre efficacement aux besoins de la population. Cette impuissance apprise, résultant d’années de dysfonctionnements, de corruption et de négligence, jète une ombre sur les espoirs de progrès et génère une profonde frustration parmi les citoyens.
Malgré les promesses de réformes et les changements de régime, les institutions congolaises semblent piégées dans un cycle de dysfonctionnement systémique. Les défis économiques, politiques et sociaux persistent, souvent exacerbés par des intérêts personnels et des luttes de pouvoir au sein des sphères dirigeantes aux égos surdimensionnés.
L’impuissance apprise des institutions en RDC est illustrée par une série de maux persistants. Les infrastructures de base demeurent inadéquates, l’accès à l’éducation et aux soins de santé reste limité, et la sécurité alimentaire est précaire dans de nombreuses provinces. De plus, la corruption endémique, entretenue par ceux qui sont censés la combattre, mine la confiance du public et entrave les progrès économiques.
Face à cette impuissance apprise, il est impératif de remettre en question les fondements mêmes des institutions et de promouvoir un changement radical. Cela nécessite une volonté politique réelle, une transparence accrue et une responsabilisation des acteurs institutionnels. De plus, l’engagement en faveur de la bonne gouvernance, de la justice sociale et de l’investissement dans les infrastructures doit être placé au premier plan.
Alors que les défis demeurent nombreux, l’avenir de la RDC réside dans sa capacité à briser le cycle de l’impuissance apprise et à ouvrir la voie à un avenir plus prometteur. Ce processus exige un effort concerté de la part des dirigeants nationaux, des organisations internationales et de la société civile pour reconstruire des institutions responsables, efficaces et résilientes.
En définitive, surmonter l’impuissance apprise des institutions en RDC nécessitera un changement radical de mentalité, une action déterminée et une vision inclusive pour un avenir meilleur.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
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Actualité
Macron soutient les initiatives de paix de la CENCO et de l’ECC

Le président Emmanuel Macron a reçu ce mercredi 19 mars, une délégation des églises congolaises engagées pour la paix en République démocratique du Congo (RDC), notamment la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC). Dans un tweet, il a exprimé son soutien total à leur initiative en faveur du dialogue et de la stabilité dans l’Est du pays.
Face à la crise persistante et aux enjeux de souveraineté congolaise, la France réaffirme son engagement en faveur d’une solution pacifique. Emmanuel Macron a notamment salué la rencontre d’hier à Doha entre le président Félix-Antoine Tshisekedi et le président Paul Kagame, organisée sous l’égide de l’Émir du Qatar. « Tous les efforts régionaux vont dans ce sens et doivent se poursuivre », a-t-il déclaré dans son tweet.
Mgr Donatien Nshole, Secrétaire général et porte-parole de la CENCO, a souligné l’importance de cet échange : « La France n’est pas un pays ordinaire dans le cadre des Nations Unies et de la diplomatie internationale. Voilà pourquoi nous avons pensé à expliquer et à demander le soutien du président Emmanuel Macron ».
En soutenant les démarches des acteurs congolais, dont la CENCO et l’ECC, la France réaffirme son attachement à une solution négociée et durable pour la paix en RDC.
Dorcas Ntumba/ CONGOPROFOND.net
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