À la Une
Les leaders religieux à Mabunda : » Il est temps de sonner la fin de la corruption et de la criminalité économique »
La présidente de l’Assemblée nationale a présidé, le jeudi 26 septembre 2019, au cercle Élaeis dans la
commune de la Gombe, la deuxième journée des concertations avec les leaders d’opinion pour le calibrage de grands débats à l’Assemblée nationale pendant la session ordinaire en cours.
Avec à ses côtés la Questeure de la Chambre basse du Parlement,
Jeanine Mabunda a conféré avec toutes les grandes figures des confessions religieuses, notamment l’Abbé Nshole de la Cénco, le Révérend
Bokundoa et Milenge de l’ECC, le Révérend Elebe Kapalayi de l’Eglise Kimbanguiste, l’Imam Moussa Rachid de la communauté islamique.
À ce rendez-vous, les représentants des églises méthodistes, salutistes et de
réveil ont été aussi présents.
Ils ont tous salué l’initiative et la
stratégie de la présidente Mabunda qui prône une collaboration harmonieuse entre les gouvernants et les leaders d’églises qui encadrent la population.
Il s’agit là, d’une démarche qui s’avère opportune et nécessaire, soulignent-ils.
Pour la speaker de la Chambre basse du Parlement, derrière chaque loi votée à l’Assemblée nationale, se cache des valeurs nécessaires pour le bon fonctionnement de la société et pour la paix, génératrice du développement. « Il faut une orientation sociale du budget 2020 qui doit apporter des réponses aux préoccupations cycliques de notre peuple », a renchéri l’élue de Bumba.
Dans leurs interventions, les Chefs des confessions religieuses ont insisté sur la nécessité pour le Parlement de sonner la fin de la corruption et de la criminalité économique, d’exiger que le gouvernement amène ne fût-ce que le budget le plus bas des principaux candidats à la dernière élection présidentielle.
Dans cette perception, pas question donc d’avoir un budget de moins de 10 milliards.
Dans un autre registre, les leaders des confessions religieuses ont demandé à l’Assemblée nationale de bien jouer son rôle pour consolider la stabilité des institutions et la cohésion nationale aujourd’hui progressivement menacée. La représentation nationale est également appelée à stopper la politisation des institutions d’appui à la démocratie qui sont presque toutes fin mandat.
Dans la foulée, l’importance des
élections locales a été soulevée. Et la présidente de l’Assemblée nationale a promis d’intégrer toutes ces observations et recommandations lors du prochain débat sur le budget 2020.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
Le pillage systématique des ressources Congolaises par le RDF/M23
Dans les riches territoires orientaux de la République Démocratique du Congo, un drame silencieux se déroule sous les yeux du monde entier. L’occupation criminelle des territoires congolais par les terroristes rwandais du RDF/M23 représente un des aspects les plus tragiques et déchirants de l’histoire locale actuelle.
Nous nous sommes penchés sur le pillage systématique des ressources financières et des biens étatiques par les terroristes Rwandais du RDF/M23, pour exposer non seulement les mécanismes de ce vol organisé, mais également l’indifférence troublante des pantins qui servent de figures politiques congolaises à cet immonde braquage à ciel ouvert et qui restent muettes face à cette calamité.
Depuis que le RDF/M23 a pris le contrôle de plusieurs zones stratégiques en RDC, une extraction massive de ressources s’est intensifiée. Les banques locales, les régies financières, ainsi que les réserves de matières premières, ont été systématiquement dépouillées. Pour les terroristes Rwandais du RDF/M23, ce gang de pilleurs professionnels, tous les patrimoines Congolais étatiques et privés sont un butin de guerre.
Des témoignages d’employés de banques et de représentants d’entreprises locales confirment que les stocks sont transportés clandestinement vers le Rwanda, alimentant ainsi le financement des opérations du RDF/M23. Ce réseau de pillage, orchestré par des éléments du RDF/M23, semble fonctionner comme une machine bien huilée. Les chariots automobiles des territoires congolais sont convoyés sans avertissement.
Les camions remplis de ressources riches, tels que l’or, le coltan et les diamants, traversent la frontière en toute impunité. Les preuves photographiques et vidéos font état de ces transferts illégaux, tandis que des rapports d’ONG internationales attestent de l’ampleur de ce vol organisé. Alors que la RDC est en proie à une crise humanitaire et économique sans précédent, Corneille Nangaa Yobeluo et Willy Ngoma continuent de se taire sur ce pillage.
Leur absence de réaction soulève des questions sur leur loyauté et leur allégeance aux véritables maîtres de la situation, à savoir Paul Kagame et James Kabarebe. Ce silence assourdissant ne fait qu’aggraver le sentiment de trahison parmi la population congolaise, qui se sent abandonnée par ces dirigeants ignobles qui passent leur vie à se présenter en libérateurs tout en introduisant le loup dans la bergerie pour appauvrir le peuple Congolais et tuer ceux qui résistent.
Tout en mettant en lumière cette situation tragique, il est impératif d’appeler à la mobilisation des consciences. La communauté internationale doit prendre conscience de l’ampleur du pillage des ressources congolaises et des conséquences désastreuses pour la stabilité et le développement de la région. Des mesures doivent être prises pour renforcer la transparence au lieu d’afficher un mépris coupable.
Protéger les droits humains et apporter une assistance aux victimes de cette occupation brutale est une urgence absolue. Le pillage systématique des ressources par le RDF/M23 représente non seulement une injustice économique, mais aussi une hécatombe humaine. D’aucuns ne mesurent pas encore le degré d’animosité qui s’installe durablement dans cette partie de notre pays contre ce régime criminel du Rwanda.
Il est crucial de dénoncer ces actes et de demander des comptes aux responsables afin que la RDC puisse retrouver sa souveraineté et sa dignité. Ce combat pour la justice commence par la reconnaissance des faits et l’implication de chaque acteur, tant local qu’international, dans la lutte contre cette exploitation insoutenable. Les biens de ces criminels confisqués doivent être restitués à la RDC.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
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