Connect with us

Politique

L’enlisement de l’Assemblée Nationale de la RDC : Quand les intérêts personnels prevalent sur l’intérêt public

Published

on

Depuis plus de deux semaines après la rentrée ordinaire et plus de deux mois après la rentrée extraordinaire, l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo semble figée dans l’incapacité de former son bureau définitif. Cette paralysie institutionnelle soulève des questions légitimes sur la responsabilité de ses animateurs.

Des sources indiquent que l’ancien président de l’assemblée nationale, Monsieur Christophe Mboso N’kodia Pwanga, un membre influent de l’Union Sacrée pour la Nation, pourrait être à l’origine de ce blocage. Ses motivations personnelles semblent primer sur l’intérêt collectif, entravant ainsi le bon fonctionnement de l’institution et sapant les fondements républicains.

Ce comportement égoïste et antirépublicain met en lumière les failles du système politique congolais, où les intérêts individuels des élites politiques passent avant les besoins du peuple. Cette obstruction délibérée ne fait que renforcer les inquiétudes quant à la stabilité et à la légitimité des institutions démocratiques du pays.

Face à cette impasse, il est impératif que les acteurs politiques mettent de côté leurs querelles personnelles et agissent dans l’intérêt supérieur de la nation. L’heure est venue de privilégier la transparence, la responsabilité et le dévouement envers le peuple congolais, au lieu de se laisser entraîner par des luttes de pouvoir destructrices.

L’installation retardée du bureau définitif de l’Assemblée Nationale de la RDC est un symptôme alarmant de la crise de leadership et de la culture politique délétère qui persistent dans le pays. Il est temps que les dirigeants politiques fassent preuve de maturité et de patriotisme pour surmonter ces obstacles et œuvrer véritablement pour le bien-être de la nation congolaise.

TEDDY MFITU

Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR

Spread the love

Politique

Crise congolaise : La Société civile propose une médiation par les patriarches Kengo wa Dondo et Okoto Lolakombe

Published

on

La République démocratique du Congo traverse une période de turbulences marquée par une crise sécuritaire profonde à l’est du pays et une situation politique de plus en plus tendue.

Les affrontements armés persistants, les clivages ethniques et les contestations politiques-notamment de la part de certains groupes d’opposition-ont plongé le pays dans une spirale de violence et d’instabilité, à trois ans de l’expiration du mandat du président Félix Antoine Tshisekedi.

Face à cette crise multidimensionnelle, de nombreuses voix s’élèvent pour appeler à une résolution pacifique et inclusive. Les tentatives de médiation entreprises jusqu’ici, tant au niveau national (CENCO), régional (UA) qu’international (Doha), n’ont pas encore permis d’aboutir à un règlement durable.

C’est dans ce contexte que la coalition d’organisations de la société civile « Voix du Peuple » avance une solution endogène, en sollicitant l’implication de deux figures respectées et expérimentées pour faciliter le dialogue et la réconciliation nationale : Léon Kengo wa Dondo et Jean-Charles Okoto Lola Kombe.

Deux patriarches appelés au chevet de la nation

Léon Kengo wa Dondo, ancien Premier ministre et président du Sénat, est une figure emblématique de la vie politique congolaise. Sa longue carrière, jalonnée de hautes fonctions d’État, lui confère une connaissance intime des rouages institutionnels et des rapports de force politiques. Il est reconnu pour sa sagesse, son sens de l’État et sa capacité à dialoguer avec les différentes sensibilités.

Jean-Charles Okoto Lola Kombe, également ancien haut responsable politique, jouit d’un profond respect pour sa neutralité, son intégrité et sa discrétion. Il est l’une des rares personnalités à avoir collaboré avec tous les chefs d’État de la RDC : trois fois nommé par Mzée Kabila (PAD de la Miba, gouverneur du Kasaï Oriental, ministre des Affaires étrangères), plusieurs fois ambassadeur sous Joseph Kabila, et récemment président du conseil d’administration de la Miba sous Félix Tshisekedi.

Tous deux ont toujours prôné l’unité nationale et le vivre-ensemble. Leur implication dans une mission de médiation pourrait contribuer à restaurer la confiance entre les parties prenantes et à créer un espace propice au dialogue. « Leur rôle serait de faciliter un dialogue inclusif, visant à trouver des solutions durables aux problèmes qui minent le pays », déclare Maître Mbayo, coordonnateur de Voix du Peuple.

La société civile congolaise estime que ces deux patriarches, forts de leur expérience et de leur impartialité, sont les mieux placés pour instaurer un climat de confiance entre la classe politique, les groupes armés et le pouvoir en place. L’objectif est clair : permettre à la RDC de tourner la page des conflits, de sortir de l’impasse politique et de retrouver le chemin de la paix, de la stabilité et du développement durable.

La coalition espère que cet appel sera entendu par les intéressés et appuyé par les forces politiques nationales ainsi que par la communauté internationale, afin de donner une chance réelle à une solution pacifique et congolaise à la crise actuelle.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

Spread the love
Continue Reading