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Le représentant-pays de la Banque Mondiale chez Marie Tumba Nzeza
La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza, a reçu en audience, ce mardi 28 juillet 2020, le représentant-pays de la Banque Mondiale en RDC, République Centrafricaine et Burundi, Jean-Christophe Carret. Au cœur de l’entretien l’état des relations entre cette organisation et notre pays.
A l’issue de l’entrevue, le représentant de cette institution internationale a fait savoir que c’est pour la première fois qu’il rencontre la responsable de la Diplomatie congolaise pour faire un tour d’horizon des relations entre les deux parties. « Quand on est Banque Mondiale comme institution, généralement nos interlocuteurs traditionnels sont le ministre des Finances, le Premier ministre, etc. pour discuter partenariat et projets de développement que nous finançons dans différents secteurs. Je suis particulièrement content de cette première rencontre d’échanges… », a-t-il déclaré.
Plus grand pays d’Afrique subsaharienne, avec une superficie équivalente à celle de l’Europe de l’Ouest, la République démocratique du Congo (RDC) a enregistré une légère baisse de son taux de pauvreté ces 20 dernières années, surtout en milieu rural. Mais elle demeure l’un des pays les plus pauvres du monde. En 2018, 72 % de sa population vivait avec moins de 1,9 dollar par jour, surtout dans les régions du Nord-Ouest et des Kasaï.
Notons à la suite de la BM que la pandémie de coronavirus (COVID-19) devrait entraîner une récession économique de -2,2 % en 2020 en raison de la baisse des exportations due à la mauvaise conjoncture mondiale. Mais la reprise progressive de l’activité économique mondiale et le lancement de la production de la mine de Kamoa-Kakula devraient permettre un rebond de la croissance économique à 4,5 % en 2022. Le pays fait également face à l’épidémie de COVID-19 depuis le 10 mars 2020 et est en train de mettre en place des mesures immédiates pour contenir sa propagation.
- La RDC est classée 135 sur 157 pays en matière de capital humain, avec un indice de capital humain de 0,37%, en dessous de la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne (0,40). Cela veut dire qu’un enfant né aujourd’hui sera 37 % moins productif à l’âge adulte qu’un enfant ayant bénéficié d’une instruction complète et de services de santé adaptés. Les enfants congolais restent en moyenne 9,2 ans sur les bancs de l’école et 43 % des enfants souffrent de malnutrition.
Actuellement, 43 % des ménages ont accès à l’eau potable (69 % en milieu urbain, 23 % en milieu rural) et seulement 20 % ont accès à l’assainissement. Avec en moyenne 6,1 enfants par femme, le pays possède un taux de fertilité supérieur à la moyenne d’Afrique subsaharienne (4,8). Son taux de grossesse précoces est également élevé, avec 125,24 naissances pour 1 000 adolescentes (15 à 19 ans).
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Contrôle parlementaire dans les entreprises minières : « Nous serons trop rigoureux et sans complaisance pour l’intérêt de Sakania » (Serge Chembo Nkonde, député national)
Comme prévu, le député National Serge CHEMBO NKONDE, à la tête d’une Commission parlementaire, a débarqué ce samedi 25 janvier 2025 à Sakania, dans la province du Haut-Katanga.
Après un accueil délirant à l’entrée de la commune rurale de Sakania, le cortège des députés s’est dirigé au Bureau du territoire pour une adresse à la population.
Dans son intervention, Serge CHEMBO NKONDE a remercié la population pour l’accueil chaleureux réservé à la délégation. Il a expliqué l’objet de sa mission qui consiste à faire un contrôle rigoureux dans les entreprises minières du territoire de Sakania, respectivement à : KICC, SABWE MINING, JIAYOU, FRONTIÈR afin de relever les conditions dans lesquelles les travailleurs sont traités.
Pour Serge CHEMBO NKONDE, le soucis premier est de voir ces entreprises contribuer effectivement au développement de Sakania, selon la volonté du président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi. » Nous sommes venus à Sakania, avec mes collègues députés nationaux, pour un contrôle parlementaire dans les entreprises minières. Nous avons beaucoup parlé à l’Assemblée nationale, présentant vos doléances sur la maltraitance dont vous êtes victimes. Aujourd’hui, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, nous a confiés une mission. Nous commençons le travail le lundi, mardi et mercredi dans les entreprises JIAYOU, KICC, FRONTIÈR, SABWE MINING et des mesures fermes seront prises pour le bien-être de la population de Sakania « , a déclaré Serge CHEMBO NKONDE.
Notons que, ce contrôle parlementaire démarre le lundi et prendra 3 jours.
Cette Commission de contrôle parlementaire est composée de : Tobie Kayumbi, élu de Mbuji-Mayi, Patrick Munyomo, élu de Goma, Dorothée Madiya Mwamba de Kinshasa, et un élu de Kasenga, Balth Chola.
Joseph Malaba/CONGOPROFOND.NET
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