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Le monde et la RDC célèbrent, ce 20 juillet, la Journée mondiale du jeu d’échecs
Ce 20 juillet 2020, des joueurs d’échecs, des fonctionnaires des Nations Unies et des gouvernements, des missions permanentes auprès des Nations Unies, des représentants de la société civile, des universités et d’autres parties prenantes vont participer à un événement virtuel de haut niveau : LE JEU D’ÉCHECS, pour célébrer la première Journée mondiale du jeu d’échecs.
Pour mémoire, les échecs sont l’un des jeux les plus anciens, les plus intellectuels et les plus culturels qui soient, associant à la fois sport, raisonnement scientifique et aspects artistiques. Ils sont joués dans le monde entier et favorisent l’équité, l’inclusion et le respect mutuel. Ils contribuent pour cela à un climat de tolérance et de compréhension entre les peuples et les nations et jouent un rôle crucial dans la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de ses objectifs de développement durable, à travers notamment le renforcement de l’éducation, de l’égalité des genres et de l’avancement des femmes et des filles.
Consciente du fait que le sport, les arts et l’activité physique font évoluer les mentalités, les préjugés et les comportements et qu’ils font tomber les barrières raciales et politiques, en combattant la discrimination et désamorçant les conflits, le 12 décembre 2019, l’Assemblee générale des Nations-Unies a proclamé cette journée, laquelle était déjà célébrée depuis 54 ans par les joueurs d’échecs dans le monde. Cette date marque la création de la Fédération internationale des échecs en 1924.
Les échecs sont un jeu de plateau stratégique impliquant deux joueurs. L’objectif est de capturer la pièce du roi de l’adversaire, en utilisant différentes pièces ayant un ensemble prescrit de mouvements possibles sur un plateau carré en damier. Aujourd’hui, i l existe plus de 2 000 variantes du jeu. Il est régulièrement joué par 605 millions d’adultes dans le monde.
Le jeu d’échecs est également pratiqué en République démocratique du Congo. Guy Esungi Botetsi est le président de la Fédération, dénommée : FECOJEC ( Fédération Congolaise des Jeux d’échecs). Le politicien, Henri Mova Sakani est l’un des grands joueurs en RDC, il organise même à travers son Centre d’Intelligence Stratégique et des Relations Internationales (CISRI), les tournois dans la circonscription de Lukunga : « les jeu d’échecs de Lukunga ».
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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La province de l’Ituri, au nord-est de la RDC, reste sous menace de la rougeole. Cette maladie infantile et contagieuse, qui se manifeste par une éruption généralisée de petites taches rouges, touche plusieurs zones de santé de la province.
D’abord la zone de santé de Mambasa où cette maladie est déjà maîtrisée grâce notamment à la vaccination des enfants, 115 cas ont été enregistrés en l’espace des derniers mois, notent des sources sanitaires locales.
Celle qui est plus affectée actuellement, c’est la zone de santé de Mandima, dans le territoire de Mambasa. Plusieurs cas de cette épidémie y sont enregistrés. L’on parle même des cas de morts.
“ Le problème est qu’on n’a pas encore eu l’appui à tous les niveaux, mais les démarches sont en cours”, renseigne à congoprofond.net le médecin chef de zone de Mandima qui se réserve de nous livrer les statistiques. Néanmoins poursuit-il : « Il y a beaucoup de cas, il y a même des décès »
Non loin de là, la zone de santé de Niania, dans le même territoire, n’est pas aussi épargnée. Docteur Joseph Pemanakue Babundiaka, répondant de cette zone de santé, documente 24 cas en examen, en l’espace seulement de 3 dernières semaines. Ce médecin dit attendre le résultat de 6 de ces cas envoyés au laboratoire à Kisangani.
Entre décembre 2022 et janvier 2023, la zone d’Angumu dans le territoire de Mahagi a été aussi touchée. Là, confirme, Docteur Jakwong’a, médecin chef de zone, 2 cas ont été confirmés « positifs» sur les échantillons testés.
Confrontée des années aux problèmes d’insécurité, la province de l’Ituri est aussi menacée par certaines épidémies. Un malheur auquel s’ajoute même des cas des incendies des infrastructures sanitaires.
Verite Johnson/CONGOPROFOND.NET
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