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Le MLC Jean-Jacques Mamba formel :  » Mon nom ne va pas figurer au gouvernement Ilunga… »

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Contrairement à ce qui a été annoncé à la suite de sa démission au poste de porte-parole du MLC, le député élu de Lukunga, Jean Jacques Mamba, se dit pas intéressé d’entrer dans le gouvernement Ilunga Ilunkamba.
« Mon nom ne va pas figurer au gouvernement qui va sortir demain », a-t-il déclaré dit ce dimanche 28 juillet, invité du magazine FACE-À-FACE sur TOP CONGO FM.

Jean Jacques Mamba affirme n’avoir pas été contacté pour faire partie du gouvernement et même si c’est le cas, il ne prendra pas partie d’autant plus que son parti le MLC n’est pas partant.

« Qu’est-ce que je vais faire dans ce gouvernement. C’est quand-même très grave.
On ne m’a pas contacté.
Et même si c’était le cas, je n’allais pas répondre présent. Je ne serais jamais dans un gouvernement si mon parti n’y est pas.
Ce n’est pas logique. C’est quelque chose d’impossible », indique-t-il affirmant ne rien démentir parce qu’il n’y a rien.

Sur sa relation avec le Secrétaire général du MLC, Eve Bazaiba, l’ancien porte parole du MLC estime qu’il y a un profond désaccord politique.
« Il y a un désaccord politique profond avec la secrétaire générale (Eve Bazaïba).
Nos vues n’étaient plus conciliables.
Nos vues étaient diamétralement opposées sur la gestion du parti », affirme Jean-Jacques Mamba, après sa démission du poste de porte-parole du MLC, parti politique de Jean-Pierre Bemba.

« Je ne préfère pas m’étendre là-dessus », a-t-il ajouté.

Tout en reconnaîssant qu’Eve Bazaïba « est une brave femme », Jean Jacques Mamba estime qu’il ne ferait pas les mêmes erreurs qu’elle s’il était Secrétaire général du MLC.

« Je ne ferai pas des choses comme elle le fait. Si j’avais ses fonctions, je ferai les choses autrement ».

L’élu de Lukunga se dit « user » par la fonction du porte-parole qu’il a exercé depuis 5 ans.

« Porte-parole du MLC depuis 5 ans, « ça use. Je n’ai pas une conception patrimoniale de la fonction. Je ne pense faire mieux que ce que j’ai déjà fait. J’ai entamé une série de consultations avec des jeunes très brillants pour la relève », a-t-il indiqué.

Selon ses dires, il aurait même écrit, depuis « le 5 juin, à la commission de restructuration du parti pour » signifier son souhait de ne pas « être reconduit à aucune fonction au prochain exécutif ».

Jean-Jacques Mamba souhaite se concentrer à son nouveau mandat de député pour mieux comprendre les méandres du parlement.

 » En tant que nouvellement élu, je me sens obligé d’appréhender la question de la pratique parlementaire, afin d’être efficace », a-t-il révélé.

Quant à son avenir, Jean Jacques Mamba persiste et signe: « je suis membre et resterais membre du MLC ».

Jean-Jacques Mamba conseille aux dirigeants du MLC de recruter et d’ouvrir les espaces pour redynamiser le parti.

« L’ambition collective doit construire le MLC de 2006. J’ai fait 7 ans dans ce parti sans avoir aucun poste. On doit recruter et ouvrir les espaces. Si un parti perd l’ambition de sa grandeur, il doit disparaître. Je dois lutter à l’interne », a-t-il suggéré.

Thierry Mfundu/CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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